• Auteur..: Veni, Vidi, Libri
  • Date....: 29 juillet 2006 (30 juillet 2006)

Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara

Le 11 octobre 2005, la société Xara annoncait son intention de passer sous licence GPL son logiciel de dessin vectoriel Xara Xtreme (concurrent de Adobe Illustrator) et de le porter sur les systèmes GNU/Linux et MacOS...

Quelques mois de travail plus tard, la version GNU/Linux de Xara LX que nous avons pu tester est déjà impressionnante [1].

Pour en savoir un peu plus sur les coulisses de cette libération, Veni, Vidi, Libri -un collectif dont on est pas peu fier et qu’on ne se lasse pas de présenter- nous offre une très interessante interview de Charles Moir [2], Directeur Exécutif de Xara X.

Veni Vidi Libri : Qui êtes-vous ?

Charles Moir : Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara, et je suppose que je devrais également être appelé Architecte en chef de Xara Xtreme (et maintenant Xara LX). J’ai été longtemps développeur (j’ai programmé les produits originels de la société Xara, il y a 25 ans, ou plus. Tout était alors en assembleur). Désormais je ne programme plus, mais je supervise l’ensemble du projet.

VVL : Comment décririez-vous votre travail de développeur ?

C.M. : Voir ci-dessus. Je ne suis plus vraiment un développeur actif.

VVL : Comment avez-vous connu le libre ?

C.M. : Je l’ai connu et suivi depuis ses premiers jours. Nous développions déjà des logiciels au début des années 1980, et nous avons par conséquent vu la naissance de Linux. D’un point de vue professionnel, cela représente des challenges intéressants, ainsi que des opportunités. Nous avons, évidemment, passé beaucoup de temps à étudier tout ceci avant de nous lancer sur la route de l’open-source. Il y a de vrais dangers à oeuvrer ainsi, et ce n’est pas certain que nous puissons avoir un retour en agissant de la sorte. Certainement pas dans le court, ni dans le moyen terme. D’un autre côté, le marché de Linux est très largement ouvert, et incroyablement pauvre en bonnes applications graphiques. Le bureau Linux a énormément mûri ces deux dernières années, et nous pensons que nous pouvons avoir un très grand impact en apportant sur le marché une application de très haute qualité, très propre et complète.

VVL : Quel âge à Xara ?

C.M. : Xara Xtreme a déjà fait une longue route. Cela a commencé sur des ordinateurs Acorn Archimedes 32-bit RISC, à la fin des années 1980, avec un produit nommé Artworks. Celui-ci a gagné de nombreuses récompenses, y compris contre les grands acteurs du marché Windows et Mac que sont Adobe et Corel. De nombreuses personnes nous demandèrent alors de porter l’application sous Windows ou sous Mac, ce que nous fîmes au milieu des années 1990. En réalité, la première version pour Windows était une réécriture complète en C++, et ne partageait plus aucun code avec Artworks. Mais le plus vieux code dans Xara LX est agé probablement de 12 ou 13 ans. Ceci dit, il s’agit d’une architecture C++ très propre, nous n’avons aucune raison, ni envie, de faire le moindre changement fondamental, même après tout ce temps. Et parce que nous en étions à notre deuxième tentative de créer un programme de dessin opérationnel, nous nous sommes assurés que l’architecture était bonne.

VVL : Quelle licence libre avez-vous choisi, et pourquoi ?

C.M. : GPL. Nous avons considéré beaucoup d’autres licences, y compris l’idée de créer notre propre licence, mais finalement, l’acceptation universelle de la licence GPL a été l’une des raisons pour laquelle elle fût choisie. Oh et le principe du Copyleft, qui est fondamental pour nous, c’est-à-dire que le fait qu’aucun de nos concurrents commerciaux ne pourra utiliser la moindre ligne de code, sans passer à leur tour sous licence GPL nous donne un degré de sécurité qui devrait nous prémunir de retrouver notre code dans des produits commerciaux concurrents.

VVL : Depuis quand Xara est-il libre ?

C.M. : Nous avons annoncé notre intention de publier Xara Xtreme sous licence libre l’année dernière [ndr : 2005], il me semble que c’était en octobre. Cela a généré un intérêt énorme. Cela nous a pris des mois pour rendre le code publiable (c’est-à-dire que nous avons du le compiler avec GCC, supprimer des morceaux de code propriétaires, et remplacer le framework de MFC par celui de wxWidgets. Oh et nous avons déménagé sur un dépôt public de code Subversion). Cependant, le 19 Mars de cette année, nous avons publié la première et principale tranche du code source, qui représente probablement 90 % des millions de lignes de code. Depuis lors, nous avons continué activement à travailler au portage du code avec l’aide de personnes extérieures.

VVL : Quelles ont été les principales réticences à passer sous licence libre ?

C.M. : Eh bien, la simple question de comment nous pouvions possiblement ne pas engranger de bénéfices de cela. Nous avons passé 14 ans à développer ce produit. Il y a approximativement un million de lignes de code source, et nous avons investi des millions à les développer durant toute cette période. Le code source est le joyau de la courronne de la société - en effet, il inclut quelques uns des codes graphiques les plus avancés sur la planète. Il contient un meilleur moteur graphique que ce qu’a pu développer Adobe, Microsoft, Corel, ou n’importe qui d’autre n’a jamais développé. Et là, nous parlons de sociétés pesant plusieurs milliards de dollars.

Donc, nos première pensées étaient, pourquoi diable voudrions-nous donner tout cela, gratuitement, librement, et ne même pas être sûr d’en obtenir le moindre retour ?

VVL : Qu’est-ce qui vous a décidé / aidé à passer outre ?

C.M. : Eh bien, il s’agit d’un énorme enjeu pour notre société, il n’y a aucun doute là dessus. Mais nous avons pour ambition de devenir l’un des principaux acteurs et une véritable menace contre la domination de Adobe et Microsoft, et c’est afin de le devenir que nous avons besoin de quelques petites choses.Premièrement, avoir une solution multi-plateforme, sur les trois principales plateformes que sont Linux, Windows et Mac. Deuxièmement, nous avons besoin d’augmenter notre base de développeurs, et de le faire rentablement. Et l’une des manières de le faire est, nous espérons, d’enrôler des développeurs de la communauté Open-Source. La réalité est assez simple. Nous fournissons le code source à la plateforme Linux, afin d’avoir l’un des meilleurs produits graphiques sur cette plateforme - mieux que tout ce qui a déjà été vu auparavant. Nous le faisons entièrement sous GNU/GPL, de sorte que la communauté ait la vraie liberté de faire ce qu’elle veut avec. En retour, nous espérons attirer des développeurs qui puissent nous aider à faire avancer le produit dans le futur, afin de réellement concurrencer Adobe et Microsoft.

VVL : Avez-vous été réticent à l’ouverture du code ? De rendre possible un fork sur votre produit ?

C.M. : Bien sûr, c’est un risque. Mais seulement si nous ne modifions pas le produit dans la direction dont la communauté le souhaiterait. Chacun est conscient des risques et des dommages potentiels qu’un fork peut avoir. En fait, les gens sont réticents de le faire, et cela arrive habituellement seulement lorsque il y a une très bonne raison. Donc, nous espérons que tant que nous continuerons à faire évoluer le projet, celui-ci sera perçu comme un dictateur bienveillant.

VVL : Aujourd’hui, pouvons-nous tirer un bilan sur la vie et la diffusion de XaraX ? Depuis qu’il est libre ? Avant qu’il ne le soit ?

C.M. : Le logiciel date de 1995, lorsqu’il a été en premier lieu créé pour Windows. En fait, il existait déjà avant. Une première version, appelée Artworks, était disponible sur les ordinateurs Acorn RISC, le premier ordinateur 32 bits de RISC, mais limité au Royaume-Uni. Le logiciel a remporté de nombreuses récompenses, en compétition avec Adobe et Corel, et dans le début des années 1990, nous avons décidé de créer entièrement une nouvelle version qui puisse être un jour mult-plateforme (c’était avant que n’apparaisse Linux). C’est devenu Xara Studio, et elle fut également distribué par Corel sous le nom de CorelXara. En l’an 2000, nous reprenions les droits sur Corel et nous avons fait une mise à jour : Xara X. Depuis, il y a eu beaucoup de mises à jour, dont la plus récente est Xara Xtreme.

Nous continuons à faire le portage de la version Linux, il est donc trop tôt pour dire quoi que ce soit sur la diffusion sur Linux, mais nous avons l’espoir que Xara puisse être inclus sur les principales plateformes, en supposant que nous ayons créer un assez bon produit. Et il se porte très bien jusqu’ici.

VVL : Comment s’est déroulé le passage de propriétaire à libre ?

C.M. : Eh bien, nous sommes actuellement toujours en plein process. Cela prendra certainment plusieurs mois, peut-être des années, avant que nous sachions s’il est pratique de le supporter pour notre société, d’un point de vue économique, ou pour le monde Open Source de Linux.

VVL : Quels sont les avantages/inconvénients d’un logiciel libre, selon vous ?

C.M. : Un avantage important, pour nous et nos utilisateurs, est que une fois le le produit libéré, cela ne pourra plus être fermé. Les utilisateurs de MacroMedia Freehand souffrent maintenant de bugs, parce que Adobe (et les concurrents de MacroMedia) a racheté la société et agissent comme s’ils avaient abandonné le produit Freehand. Donc, des dizaines de milliers d’utilisateurs de Freehand ont été floués par le rachat de Adobe, et leur application graphique favorite n’a plus aucun futur. Si le programme avait été open source, cela ne serait pas arrivé. Même si quelqu’un rachetait Xara, et fermerait tous les supports de Xara LX, le produit continuerait après nous.

Les autres avantages sont les plus connus : plus le nombre de développeurs est important, plus vite les bugs sont résolus. Nous espérons que le produit évolue et se développe plus rapidement dans le futur que par le passé.

Les inconvénients ? Il est loin d’être sûr que nous fassions le mondre bénéfice avec cette manoeuvre. Nous espérons que ce sera le cas et que nous pourrons par la suite réinvestir dans ce projet. Mais actuellement, il est trop tôt pour avoir une quelconque retombée financière. Nous espérons qu’un jour nous aurons des millions d’utilisateurs et qu’un petit pourcentage sera disposé a acheter des versions premium, des add-on propriétaires, le support clientèle et même des produits comme des manuels ou des CD. Nous avons seulement besoin d’un petit nombre achetant quelque chose pour que cela en vaille la peine.

VVL : Si c’était à refaire, opteriez-vous pour du Libre à nouveau ?

C.M. : Il est trop tôt pour le dire. Reposez-moi la question dans un ou deux ans.

VVL : Recommenderiez-vous à un développeur de rendre son logiciel libre ? Pourquoi ?

C.M. : Je ne recommenderais pas encore nécessairement cela à un autre développeur. Il est trop tôt pour dire si cela nous sera profitable.

VVL : Quel(s) conseil(s) donneriez vous à quelqu’un désirant placer son logiciel sous licence libre ?

C.M. : Choisir la GPL et aucune autre licence. Les querelles sur la création de différentes licences sont vaines et ces licences ne seront jamais acceptées par la communauté aussi bien qu’une simple GPL. La GPL fournit aussi une protection contre des concurrents commerciaux utilisant votre code.

VVL : Pourquoi préférer un logiciel libre, par rapport à un propriétaire ?

C.M. : Eh bien, en tant qu’utilisateur, je ne suis ni lié, ni attaché à une société commerciale pour le futur de ce produit. Je sais qu’il a un futur garanti (en supposant qu’il a un nombre d’utilisateurs raisonnable). Je peux modifier le code moi-même, ou payer quelqu’un pour le faire.

Ce qu’il y a de mauvais pour une licence libre ? Eh, bien, en tant qu’utilisateur, je crains de devoir dire que la qualité générale des produits libres est bien en-dessous de nombre de produits commerciaux. Les développeurs open-source travaillent généralement de manière à obtenir quelque chose qui fonctionne juste suffisamment, jamais plus. Il y a peu ou pas d’incitation à dépenser énormément de temps à tester et à créer un produit vraiment abouti (beaucoup d’investissement pour très peu de retours pertinents). Deuxièmement, le travail ‘ennuyeux’ a tendance à ne jamais être fait. Troisièmement, les produits sont rarement ‘finis’. Dans le monde commercial, les logiciels ont beaucoup plus de de versions distribuées. Peut-être une fois par an. La plupart des logiciels open-source ont des nouvelles versions produites constamment, et arrivent rarement à une version 1.0. En tant qu’utilisateur, il y a des avantages et des inconvénients.

Nous espérons qu’en étant une entreprise commerciale, nous pourrons apporter le meilleur des deux mondes. Nous avons des développeurs que nous payons pour faire le travail fastidieux, que le monde de l’open-source refuse de faire. Nous avons des utilisateurs payants, qui recquièrent et attendent (et sont habitués à nos versions) un logiciel très stable, très propre, très rapide et très facile à utiliser, et nous espérons continuer à le faire ainsi.

VVL : Si vous deviez développer un nouveau logiciel maintenant, quelle serait sa licence ?

C.M. : Cela dépend du type de logiciel. Il y a des produits de niche, qui appellent uniquement des utilisateurs professionnels, et cela n’a pas énormément de sens de le développer en libre. Les aspects commerciaux ne rendent pas forcément intéressant de développer un tel logiciel sous licence libre.

D’un autre côté, s’il s’agit de quelque chose véritablement utile, s’adressant à un public large, et sur lequel vous ne pouvez pas vous permettre d’y consacrer un nombre important de développeurs, et que vous êtes sûrs que cela aura un grand impact sur nombre d’utilisateurs, alors, il sera intéressant d’opter pour une licence libre.

Un grand merci à Charles Moir d’avoir joué le jeu des Questions/Réponses.

Framasoft tient aussi féliciter toute l’équipe de Veni Vidi Libri pour le super travail qu’elle effectue, ainsi que Tolosano pour cette interview.

[1] Voir quelques captures d’écran, ou mieux, essayez le logiciel ;-).

[2] Vous trouverez la version originle de l’interview en Anglais ici sur le site de Veni Vidi Libri.

Commentaires

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Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 17 octobre 2006 (1 rép.)

Seule la version linux est libre

Quid de la version pour windows

Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 14 décembre 2006 par Bogoris

C’est génial ça :)

Sinon c’est vrai que ça doit pas être évident de rendre un projet Open Source rentable... je savais même pas qu’on avait le droit de faire des extension propriétaires, quoique ça, c’est peut-être dû au fait qu’ils sont les ayant droits, non ?

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Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 12 septembre 2006 par Beuc (2 rép.)

Malheureusement, CDraw, le coeur de Xara, n’est pas libre. Allez sur http://svn.xara.com/ puis dans Trunk/ XaraLX/ libs (pas moyen de faire de lien direct :/)

Noter en particulier LIBS-LICENSE ("for the time being, the Libraries are distributed in binary form only") et la présence de fichiers binaires..

Voir aussi : http://www.mail-archive.com/gnash@gnu.org/msg00593.html

"I had some mail exchange with Charles Moir from the Xara development team. The drawing engine ("CDraw") is currently *not* GPL licensed and will be the last part of the software that will."

Difficile de parler de libre tant que le coeur de l’application ne l’est pas :(

Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 4 novembre 2006

ça t’arrive de lire un peu ? Dans l’interview le directeur dit que restait dubitatif sur le fait de tout passer sous licence GPL.

Comme il le dit c’est notre travail. Donc ils font ce qu’ils veulent avec puisque c’est leur travail.

C’est une belle initiative à souligner et qui permet d’avoir un logiciel de dessin vectoriel sous linux.

Que demande le peuple ?

Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 10 janvier 2007 par Beuc

Si j’utilise GNU/Linux c’est pour utiliser des logiciels libres, pas pour retrouver les mêmes restrictions (licenses, monopole de l’éditeur, etc) que sous Windows et consorts.

Le but de Framasoft, c’est de présenter des logiciels libres, pas de montrer comment installer du propriétaire sous Linux. Si le logiciel libre n’existait pas, d’ailleurs, Firefox n’aurait pas vu le jour.

Donc en effet, il m’arrive de lire, mais non, ce n’est pas intéressant à souligner. Des logiciels de dessin vectoriels, il y en a d’ailleurs déjà, et sans vice caché : http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_vector_graphics_editors#Free_software

Je ne vois d’ailleurs pas où il est question de ne pas tout passer en GPL. Par contre je lis "Nous le faisons entièrement sous GNU/GPL", "Choisir la GPL et aucune autre licence.", etc. Cela porte à confusion pour le lecteur qui croit ainsi essayer un produit 100% libre.

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Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 3 septembre 2006 (1 rép.)

L’URL du site de veni vidi libri n’est pas bonne, on peut la changer si on est membre du site ?

Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 11 septembre 2006 par Totomatisme

Bonjour,

L’adresse de VVL est la bonne, seulement, il y a eu quelques perturbations dues à la maintenance du serveur pendant quelques jours.

Tout fonctionne bien maintenant ;-).

Cordialement,

Totomatisme.

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Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 31 août 2006 par Alex Garel (1 rép.)

Je suis sceptique sur le fait que les logiciels de niche n’ont pas intérêt à être libres. Je dirais plutôt que les logiciels de niche n’ont pas intérêt à être publiques/ouverts. C’est à dire que l’on peut avoir un projet sous GPL, afin de pouvoir utiliser du code existant sous GPL, mais avec un accès aux sources reservé aux clients ayant acheté le produit. Ceux-ci ayant acheté le produit assez cher n’ont aucun bénéfice à le partager gratuitement.

Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 31 août 2006 par ConfituredeMyrtilles

M Moir le dit bien, il ouvre le code source pour différentes choses :

- faire du support sur son logiciel
- Pour avoir des développeurs " gratuit"
- Faire de l’ombre aux poids lourds commercial.

Et puis les clients peuvent n’être que satisfait, il savent que l’applicatif ne peut être que perénisé si sa boite ferme, une autre pourra reprendre.

Justement là encore le passer en libre ça permet de ne plus être une niche et si ça fonctionne bien, de pouvoir devenir une application de référence sous différents Systeme.

c’est ce que j’y vois, mais je peux me tromper

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Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 30 août 2006 par confituredemyrtilles (1 rép.)

je connais pas du tout ce logiciel mais si Xara arrive en open source cela va sans doute faire beaucoup d’ombre à TheGimp.

Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 31 août 2006 par fun sun

Non, puisque xara fait du dessin vectoriel. Ce qui n’est pas le cas de the gimp.Il risque plutôt de faire de l’ombre à sodipodi ou inkscape...

Je l’ai testé, très puissant avec quelques options intéressantes comme transformer une image bitmap en vectoriel sans trop perdre de la texture initiale de l’image, ce qui n’est pas toujours le cas sous linux.

L’interface se compose en plusieurs niveaux : une intuitive et simple (barres d’outils), et une autre plus complète (nouvelle barre d’outils) lorsque un élément de l’interface intuitive est activé.

Maintenant vue son interface plutôt complète, ce logiciel se destine plus à des pros que des amateurs lesquels resteront sur sodipodi par exemple.

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Et sur Slashdot ... , le 25 août 2006 par Frenchy (0 rép.)

Le célèbre site Slashdot publie aussi une news elogieuse sur Xara.

Pour ma part je viens de l’essayer et je trouve ce logiciel très puissant avec de plus une interface vraiment intuitive : Xara a à mon avis un bel avenir dans le monde de l’Open Source.

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Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 29 juillet 2006 (3 rép.)

La version Windows sera t-elle aussi open source, et disponible au téléchargement ?

Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 29 juillet 2006 par acepack

la réponse est non... Xara Xtreme, version propriétaire et payante va continuer d’exister sous windows, la version LX, libre, existe pour linux et Mac.

Une bonne occasion de passer à linux :D

Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 31 juillet 2006

Il semble toutefois possible de compiler les sources avec cygwin ou mingw. Non ?

Interview de Charles Moir, Directeur Exécutif de Xara , le 1er août 2006 par jeannich

La licence GPL est independante de la plateforme il me semble donc il "suffit" de recuperer les sources et compiler sous windows !

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