Manuel scolaire libre : l’aventure Sésamath continue - Interview Sésamath
L’année dernière, nous vous avions annoncé la naissance d’un premier manuel scolaire libre [1]. Quoi de plus naturel que d’aller se renseigner auprès de Sésamath sur l’évolution du projet ?
Framasoft : Sébastien Hache, tu es l’un des fondateurs à la fois de l’association Sésamath et du projet de manuel scolaire libre. Commençons par Sésamath. Où en est l’association aujourd’hui ? Quel est l’essentiel de son action ?
Sébastien Hache : L’association Sésamath [2] se porte bien. Depuis quelques années déjà, elle ne cesse de grandir, mais sans perdre ses valeurs, en particulier son attachement au service public qui se traduit par le souci constant de donner accès à tous aux ressources diffusées par l’association. Cette croissance va de pair avec une réflexion constante sur la mise en place de son action. Le lien entre Sésamath et les professeurs de Mathématiques est de plus en plus fort : ils savent qu’ils peuvent faire confiance à une association qui a toujours tenu ses engagements. Actuellement, Sésamath est capable de mener, de front, plusieurs projets de grande envergure tout en les faisant converger. La grande préoccupation de Sésamath reste le temps disponible : malgré les nombreuses demandes, l’Institution ne donne pas à l’association (sous forme de décharges par exemple) le temps d’aller encore plus vite et encore plus loin. Nous le déplorons.
Ecrire un manuel scolaire est une entreprise difficile : comment vous êtes-vous organisé ?
Nous avons repris, en tentant de l’améliorer encore, l’organisation qui avait permis de faire le manuel Sésamath 5e. En particulier, l’une des difficultés principales dans la création d’un manuel coopératif ouvert est de concilier la richesse des apports et expériences différents avec l’exigence éditoriale d’une grande cohérence d’ensemble. C’est pourquoi le processus de création est immédiatement adossé à celui de relecture et de test en classe avec les élèves. Il n’y a pas une page du manuel qui n’ait été reprise ou enrichie des dizaines de fois, tant sur le fond que sur la forme. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur une interface de travail coopératif (construite sur mesure) et sur des listes de diffusions ... particulièrement actives. Au-delà du cercle des soixante-quinze auteurs du manuel, il faut ajouter plusieurs dizaines de relecteurs/testeurs qui ont un rôle très important : il y a des choses qu’on ne peut voir qu’avec un peu de recul. Les dernières semaines de conception du manuel ont été traitées en plus petit comité (une dizaine de personnes seulement) afin que l’ouvrage ait la plus grande unité possible.
Quel bilan peux-tu dresser du manuel Sésamath 5ème ?
Le manuel Sésamath porte bien son nom dans le sens où il fait converger de nombreux projets de l’association (en particulier à travers ses nombreux compléments TICE). Par ailleurs, ce projet a été un véritable laboratoire sur le travail coopératif ouvert et cette expérience irrigue peu à peu l’association dans son ensemble. Ce projet a permis également, s’il en était besoin, de décomplexer les membres de l’association en montrant qu’il n’y avait pas de chasse gardée et que tout était possible. Il faut cependant reconnaître que la réalisation de ce premier manuel a demandé un effort colossal... mais ça en valait vraiment la peine !
Avez-vous eu beaucoup de retours à propos du manuel 5e et comment avez-vous intégré ces remarques au manuel 4e ?
Je vais rapidement passer sur les retours positifs que nous avons eu des collègues et de nos propres observations avec nos élèves. Il y a eu évidemment des demandes d’amélioration et nous avons essayé d’en tenir compte. Dans l’ensemble, il y a eu peu de critiques virulentes, exceptées celles qui relèvent davantage de la guerre de territoire : je pense en particulier à l’article très hautain et méprisant publié par la revue Tangente (qui a réalisé un manuel concurrent). Avant de commencer le manuel 4e, nous avons assez longuement réfléchi pour savoir de quelle façon il fallait modifier la ligne éditoriale. L’idée principale était de pouvoir garder les points forts (tels que les collègues nous les ont signalés, à savoir l’utilisation des TICE et le travail de groupe) tout en corrigeant certaines faiblesses. Par exemple, la sobriété du manuel a plu mais a été jugée parfois trop excessive, voire même rédhibitoire. Nous avons donc opté pour une charte graphique beaucoup plus attractive mais sans tomber, nous l’espérons, dans le ludo-pédagogique...
D’autres nouveautés dans le manuel Sésamath 4ème, par rapport à son grand frère ?
Oui. Il y a par exemple beaucoup plus d’exercices (ce qui explique en grande partie que le Sésamath 4e comporte 45 pages de plus que le Sésamath 5e) incluant des exercices de brevet et les thèmes de convergence. Pour chaque chapitre, nous avons également créé un QCM et des énigmes mathématiques. Enfin, il y a 10 pages consacrées au « raisonnement en mathématique » et toute une réflexion sur les narrations de recherche (le principe de ce type de travail est exposé dans le manuel et chaque chapitre contient au moins une telle narration).
Pourquoi ce choix du libre et quels sont ses avantages en termes de pédagogie ?
Pour un travail coopératif ouvert, le libre n’est pas réellement un choix, c’est quasiment une nécessité. Le libre offre une souplesse exceptionnelle en terme de gestion des contenus. D’un point de vue pédagogique, il faut se souvenir qu’enseigner est un acte très personnel et que beaucoup de professeurs ont besoin de s’approprier les documents en les retouchant en surface ou en profondeur. L’un des grands intérêts des manuels Sésamath est ainsi de constituer un vivier de documents modifiables, adaptables et réutilisables par tous les professeurs de Mathématiques. Chacun peut télécharger les sources sous OpenOffice et, par exemple, construire facilement des corrigés pour les élèves ou même utiliser les fichiers en salle informatique. A l’heure des Espaces Numériques de Travail, il est quand même très intéressant d’avoir un vrai manuel numérique libre à disposition.
Peux-tu nous décrire le modèle économique que vous avez construit avec Génération5 ? Est-ce que ce modèle est satisfaisant à tes yeux, et à celui de l’éditeur ?
Le contenu du manuel est entièrement construit par les membres du projet de Sésamath. Il est sous licence libre et téléchargeable en ligne. L’éditeur privé, Génération5, s’occupe de la fabrication du manuel papier. Celui-ci est vendu au prix de 11 euros (l’an dernier, le prix était de 10 euros, mais le manuel avait moins de pages), soit nettement moins que le prix des autres manuels traditionnels et pour une qualité d’édition au moins égale. Pour un tel prix de vente, Génération5 ne peut pas envoyer un spécimen à chaque professeur. L’an dernier, seulement 4 500 spécimens ont été envoyés (il y a plus de 7 000 collèges en France). Pour autant, le manuel s’est vendu à 70 000 exemplaires. Pour les manuels Sésamath 5 et 4, les auteurs ont choisi de ne pas être rémunérés, mais il me semble que le modèle économique pourrait tout à fait inclure une rémunération des auteurs. Sésamath fait la promotion du manuel et touche 1 euro par manuel vendu. Les comptes de l’association sont accessibles en ligne [3]. Il me semble que ce modèle est satisfaisant pour tout le monde !
Est-ce que ce modèle peut, à ton avis, être généralisé à d’autres manuels scolaires ou à d’autre types d’édition ?
Sésamath pense que oui et veut bien aider dans ce sens. En particulier, tous les outils qui ont été créés pour les manuels Sésamath (plate-forme collaborative...) sont disponibles pour d’autres projets similaires, dans d’autres disciplines par exemple. Il se peut que dans certains cas, il y ait des problèmes de droits (photos, textes, enregistrements...) qui rendent l’entreprise plus difficile. Mais quand on regarde la libération progressive des droits et l’évolution de projets comme Wikipedia, l’avenir des publications libres me semble radieux. Il faut juste oser, se lancer... et beaucoup travailler.
Comment les autres éditeurs réagissent-ils par rapport à l’existence d’un manuel sous licence libre ?
Nous avons peu de contacts directs. Nous sommes persuadés que différents modèles peuvent tout à fait cohabiter et même s’enrichir mutuellement. Pour avoir construit un manuel à près de 75 auteurs, nous mesurons également l’ampleur du travail des équipes de 3 ou 4 auteurs, et nous rendons hommage à tous ces collègues.
Est-ce que vous avez des retours d’utilisation du manuel dans des pays francophones ?
Très sincèrement, c’est une piste que nous n’avions absolument pas étudiée ! Et pourtant, à peine 1 an après sa sortie officielle, les sources du Sésamath 5e sont déjà en train d’être retravaillés dans certains pays d’Afrique, en particulier au Sénégal. Par ailleurs, Sésamath a lancé cette année une branche « actions sociales » [4]. Malheureusement, nous avons manqué de temps pour explorer comme il se doit ce pan qui nous tient véritablement à coeur.
Qu’envisagez vous, à présent ? Est-ce qu’un niveau 3ème est prévu ? Est-ce que vous pensez étendre l’expérience à d’autres niveaux ?
Nous sommes en train de terminer les « cahiers Mathenpoche 4e » qui sont
des cahiers d’exercices qui accompagnent le manuel Sésamath... et c’est
encore une fois un travail colossal.
J’espère que nous aurons encore l’énergie suffisante pour faire le
manuel 3e l’an prochain et peut-être le manuel 6e l’année qui suit. Par
ailleurs nous réfléchissons beaucoup à l’avenir de ce modèle éditorial [5].
Chaque année l’équipe se renouvelle et apporte du sang neuf, de
nouvelles idées et expériences.
Vous êtes prof de Math, vous avez envie
de faire un manuel libre en 3e pour donner un peu et recevoir beaucoup
en retour (c’est fou ce qu’on apprend dans de tels projets)...
maintenant vous savez à qui vous adresser !
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Manuel scolaire libre : l’aventure Sesamath continue , le 25 janvier 2012 (0 rép.)
Sésamath continue - Interview Sésamath : point de vue. , le 10 avril 2007 par Alex Foulvrant (7 rép.)
"...l’Institution ne donne pas à l’association (sous forme de décharges par exemple) le temps d’aller encore plus vite et encore plus loin. Nous le déplorons."
Certes, mais généralement les éditeurs privés ne reçoivent ni de l’Institution, ni de Collectivités, comme cela a été le cas de certains membres "Auteurs" de Sésamath, des moyens en heures supérieures ou décharges horaires pour la "mise en place" d’un produit ...
Une revue à tirage national évoquait, il y a peu, d’autres moyens reçus par cette association ...
Finalement, il n’y a peut-être pas tant que cela à déplorer ...et tout ne va pas si mal pour cette association.
Amicalement
Sésamath continue - Interview Sésamath : point de vue. , le 15 avril 2007
Bonjour.
L’association Sésamath se porte bien. La réponse de Sébastien Hache commence ainsi. Mais si elle se porte bien, c’est grâce à l’énergie de ses membres qui prennent sur leur temps libre pour faire avancer les choses. Est ce que la co-formation des enseignants, la réflexion autour de l’utilisation des TICE, la mise à disposition d’outils au plus grand nombre, élèves compris, ne sont pas des missions de l’Education Nationale ? Il nous semble que oui, et que celle-ci devrait donner du temps à ceux qui ont déjà fait preuve d’efficacité dans ce domaine.
Vous dites que les éditeurs privés ne reçoivent rien de l’institution. A mon avis, vous êtes mal renseigné. Les soutiens financiers à la production d’outils existent bel et bien (une centaine de projets depuis 1998). Voir à ce sujet, le projet Schene, qui consiste en des appels d’offres sur des besoins spécifiques.
L’un des projets soutenus par Sésamath, mais qui n’est pas l’objet de l’article en dessous duquel vous écrivez, a effectivement reçu le soutien d’une collectivité territoriale.
Il s’agit du logiciel Mathenpoche.
Nous avons ici deux modèles de soutien par l’Etat :
dans le premier cas, le ministère fait un appel d’offre. Il choisit parmi les propositions qui lui sont faites le projet d’une société. Il aide ensuite celle-ci financièrement pour le développement et au final, la société commercialise le produit. C’est l’Education Nationale qui sera le client de cette société et qui paiera donc à nouveau le produit. Comme dans tout fonctionnement de ce genre, la société peut faire des bénéfices qui dépassent largement le coût du développement de ce logiciel, tout ça aux frais de la collectivité.
dans le deuxième cas, celui de MathenPoche, un groupe d’enseignants développe un logiciel qui répond essentiellement aux besoins de leur pratique quotidienne. Ce logiciel rencontre un réel succès et une collectivité territoriale décide de dédommager les programmeurs pour le temps qu’ils ont passé, en échange de la mise à disposition définitive du logiciel pour tous les enseignants et élèves (autrement dit le passage à une licence libre).
Dans ce cas, la communauté a payé le développement une fois, définitivement.Tous les élèves de France peuvent en profiter.
Si c’est le premier modèle que vous trouvez le plus naturel, c’est votre droit. Personnellement, je préfère le deuxième et je ne vois pas ce qu’il a de scandaleux.
Je précise également que c’est le projet qui a reçu un soutien, et non pas l’association. L’association Sésamath n’a jamais reçu de soutien d’aucune collectivité, ni du ministère, comme le prouve ses comptes qui sont publiés sur son site. Là encore, vous avez le droit de trouver ça normal. Personnellement, je le regrette.
En ce qui concerne le manuel Sésamath, qui est l’objet de cette tribune libre, il n’y a eu aucun soutien d’aucune sorte pour son écriture (mise à part l’utilisation, pour nos listes de diffusion et nos documents, du serveur généreusement entretenu par le conseil général de Haute-Savoie). L’article que vous évoquez est mensonger. Je trouve particulièrement injuste envers les auteurs, qui donnent généreusement de leur temps, le fait de laisser croire qu’ils profiteraient honteusement de l’argent public. D’autant que la vente de 70 000 exemplaires du manuel Sésamath 5ème au prix de 10 euros a permis à l’Etat d’économiser une somme non négligeable, puisque le prix public des autres manuels est plutot supérieur à 18 euros.
Cordialement, Noël Debarle
Sésamath continue - Interview Sésamath : point de vue. , le 16 avril 2007
Bonjour, juste une remarque naïve concernant les 18€ des autres manuels. Il faut compter avec la marge du libraire qui est de l’ordre de 33% alors que Sésamath s’adresse directement aux enseignants. Si on négocie la marge avec le libraire, on diminue grandement le prix de l’ouvrage. Ce procédé permet aux petits libraires de communes moyennes de toucher une certaine clientèle, qui disparaît si on fait sauter certains intermédiaires. De même la conception d’un ouvrage d’éditeur s’appuie sur plusieurs métiers (graphistes etc ...) qui chez Sésamath non plus n’ont plus lieu d’être. Maintenant l’ouvrage 4ème est pas du tout ...
Marc
Sésamath continue - Interview Sésamath : point de vue. , le 16 avril 2007
est pas du tout quoi ?Sésamath continue - Interview Sésamath : point de vue. , le 16 avril 2007
pas mal du tout ... mille excusesSésamath continue - Interview Sésamath : point de vue. , le 18 avril 2007
Bonjour.
Petite précision également :
Sésamath ne commercialise pas le manuel. L’association joue un rôle fédérateur entre différents groupe d’enseignants qui produisent des ressources. Elle cherche donc surtout à faire connaître le projet de manuel et son contenu téléchargeable sur Internet.
C’est Génération 5 qui s’occupe de la commercialisation du manuel papier, et mis à part le fait qu’ils n’envoient pas de spécimens à tous les professeur de mathématiques, ils fonctionnent exactement de la même manière que les autres, en passant par les mêmes intermédiaires (avec cependant une marge probablement plus faible pour les libraires).
Ils ont également joué leur rôle dans la partie graphique du manuel, puisqu’ils ont élaboré la couverture ainsi que les bandeaux figurant sur toutes les pages.
Cordialement, Noël Debarle
Sésamath continue - Interview Sésamath : point de vue. , le 18 avril 2007 par marc
merci des précisionsManuel scolaire libre : l’aventure Sésamath continue - Interview Sésamath , le 3 avril 2007 par Jeanne (5 rép.)
Framasoft censure ?
Un message évoquant les sommes touchées par Monsieur Hache pour le logiciel Mathenpoche a disparu ... Parce que c’est faux ? Ou bien parce que cela dérange quelqu’un que cela figure ici ... où il est effectivement dit que les auteurs des manuels sésamath ne sont pas rémunérés ?
Bizarre ce choix du site habitué à plus d’ouverture et liberté d’expression ...
Je le regrette ; la vérité dérangerait-elle ?
Jeanne
Manuel scolaire libre : l’aventure Sésamath continue - Interview Sésamath , le 3 avril 2007 par Bernard
Salut (Jeanne),
Sois tu a mal lu, sois tu as les mauvaises pages : le message qui précéde le tien et que tu évoques est toujours là un peu plus bas au moment de mon message ! L’habitude du site est toujours respectée, pas de censure mal placée.
Sur sur site officiel de Sésamath M. Hache ne cache pas les sommes reçues pour mathenpoche par certains membres de sésamath, dont lui-même, quand il présidait l’association et négociait en parallèle pour les auteurs ses propres droits pour mathenpoche ... donc le message ne ment pas ...
Ces auteurs-là étaient loin du bénévolat des auteurs des livres actuels (qui font de la pub aussi pour le logiciel ...) ...et ne s’en cachent pas aujourd’hui.
Adios
Brnd
Manuel scolaire libre : l’aventure Sésamath continue - Interview Sésamath , le 3 avril 2007
Je suppose que vous faites allusion au message qu’on trouve ci-dessous. Il y a un certain délai entre l’envoi d’un message et sa diffusion, c’est surement de là que vient le problème. Vous semblez très prompt à accuser, et le fait de vous cacher derrière plusieurs faux prénoms n’empêche pas de savoir précisément quand on a affaire à une seule et même personne. N’avez vous rien de plus productif à écrire ici ?Manuel scolaire libre : l’aventure Sésamath continue - Interview Sésamath , le 3 avril 2007 par elrik
Il m’arrive de censurer, lors d’insultes, par exemple, ou de propos d’évidente mauvaise foi trop trollesques. Là, j’avoue que j’ai lu le message cité peut-être 10 fois, avant de me décider à le laisser sous cette notice. Pourquoi ces hésitations ?
Parce que, si ce n’est pas la vérité, vos propos sont diffamatoires et que cela ne rentre pas la charte du forum...
J’ai cependant choisi de laisser les auteurs du projet s’exprimer librement.
Maintenant, vos affirmations "à l’emporte-pièce" sur la censure « framasoftienne », le fait que vous restiez à l’abri d’un pseudo non lié à un mail valide, ne prêche pas en faveur des idées que vous exposez, croyez-moi.
Elrik, un des modérateurs de l’annuaire
Manuel scolaire libre : l’aventure Sésamath continue - Interview Sésamath , le 3 avril 2007
Jeanne et Bernard = même personne. Le procédé de se répondre à soi-même pour tenter de donner du crédit à ses propos est plutot risible...Manuel scolaire libre : l’aventure Sésamath continue - Interview Sésamath , le 3 avril 2007 par benjamin clerc
Jeanne, Bernard ou Joël ... avance à découvert pour que les lecteurs de ces posts sachent à qui ils ont à faire ! Se placer du côté des diffamateurs sans preuve montre peu de courage, qui es-tu ?
Benjamin Clerc, président de Sésamath
- Interview Sésamath - Précision - , le 3 avril 2007 (1 rép.)
Bonjour,
Lorsque M. Hache répond "Le manuel Sésamath porte bien son nom dans le sens où il fait converger de nombreux projets de l’association (en particulier à travers ses nombreux compléments TICE)"
il doit penser un peu au logiciel MathEnPoche pour lequel les auteurs, dont il fait partie, encaissent des sommes très importantes sans en reverser un centime à Sésamath ...
Les auteurs du manuels semblent plus "généreux" que lui avec le service public ...
Bien à vous
- Interview Sésamath - Précision - , le 3 avril 2007 par Sébastien Hache
Bonjour,
Répondre ou ne pas répondre à un texte anonyme ? D’habitude, je préfère ignorer cette forme de lâcheté, mais là c’est l’occasion de préciser la position de Sésamath par rapport aux moyens. Depuis le départ, Sésamath s’inscrit dans une démarche de service public. C’est donc tout naturellement que l’association s’est tournée vers l’Education Nationale pour essayer d’avoir des moyens (en l’occurence du temps de décharge). C’est d’ailleurs toujours une revendication forte de l’association. Mais une telle demande n’a jamais été prise en considération par l’Education Nationale. Et c’est bien triste. A partir de cette constatation, l’association a quasi unanimement décidé de modifier ses statuts et sa charte (visibles en ligne) afin que chaque projet gère lui-même la question des moyens. Que le projet Mathenpoche touche de l’argent public pour avoir fait un logiciel libre me semble quelque chose de très sain. C’est public et transparent. Par ailleurs, le contrat d’édition sur la vente de CD Mathenpoche permet à l’association Sésamath de disposer de moyens financiers afin de financer par exemple les rencontres de tous les projets (les comptes de Sésamath sont également publics et publiés sur son site). On peut tout à fait ne pas pas souscrire à ce mode de fonctionnement, mais il se trouve que c’est celui que Sésamath a choisi, démocratiquement.
Par respect pour tous les membres de Sésamath et tous les professeurs qui font ce travail formidable, j’ai plaisir à signer ce message. Si ma réponse vous semble incomplète, je vous suggère, à défaut de vous présenter, d’au moins dire quels sont les intérêts que vous défendez (il paraît que Sésamath en gêne plus d’un). Et je vous souhaite sincèrement d’avoir un jour le courage de vos opinions.
Sébastien Hache
Faute de frappe , le 31 mars 2007 par Cyril CHARLIER (1 rép.)
Bonjour
juste pour signaler une faute de frappe dans la 7ième réponse, 4ième ligne en partant de la fin :
« pourrait tout à faire inclure »
devient
« pourrait tout à fait inclure »
Faute de frappe corrigée. Merci. , le 1er avril 2007
Faute de frappe corrigée. Merci.Manuel scolaire libre : l’aventure Sésamath continue - Interview Sésamath , le 31 mars 2007 par Cyril CHARLIER (1 rép.)
Bonjour,
Je viens de lire avec attention cette interview et il me viens tout de suite une question :
Est-ce que d’autre matière sont aux programmes ? J’imagine que c’est du travail, mais il me semble qu’il doit y avoir des professeur en dehors des maths qui soit pour ce genre d’iniative.
Manuel scolaire libre : l’aventure Sésamath continue - Interview Sésamath , le 1er avril 2007
Bonjour.
Sésamath est une association de profs de maths. Elle ne peut donc pas agir elle-même pour que le modèle s’étende à d’autre matières. Par contre, nous sommes tout à fait prêt à faire partager notre expérience à d’autres. Il faudrait surement que des associations comme weblettres ou cyberlangues coordonnent ces projets.
Cordialement, Noël Debarle
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