Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi

Karl Dubost, l’une des figures historiques de la « blogosphère » française, travaille au W3C. Photographe amateur, il a l’habitude de partager sa passion avec les lecteurs de son carnet web. Jusqu’à récemment, il la partageait aussi à travers un compte Flickr qu’il a décidé de fermer.

Pourquoi ? C’est ce qu’il explique dans ce texte qui met le doigt sur quelques ambiguïtés du « web 2.0 », ce fourre-tout vague et moins altruiste que ne le laissent supposer des leitmotivs comme « réseaux sociaux » ou « partage communautaire ».

J’ai quitté Flickr à la surprise de nombreuses personnes. Le choc de mon départ pour ceux qui appréciaient mes photographies ne durera pas plus d’un ou deux mois. La première question que l’on m’a posée est : « Pourquoi ? » La réponse est multiple.

Tout a commencé un matin par la lecture d’un article sur le site de MSNBC (et paru dans Newsweek) qui démarre de cette façon :

Why is everyone so happy in Silicon Valley again ? A new wave of start-ups are cashing in on the next stage of the Internet. And this time, it’s all about... you.

The New Wisdom of the Web, Steven Levy, Brad Stone

L’article relativement long insiste sur la nouvelle génération de services Web qui ont été conçus pour vous rendre service, pour vous chérir, ... S’il y a bien quelque chose que je ne supporte pas dans le domaine de la relation clientèle, c’est la malhonnêteté intellectuelle. Je ne pense pas que Stewart Butterfield et Catherina Fake soient des imbéciles, ni des naïfs. On ne conduit pas une entreprise commerciale comme Flickr ® au niveau où elle est arrivée et en la vendant à une multinationale comme Yahoo ! ® si l’on n’a pas un minimum le sens des affaires.

Je n’avale pas. Non, non et non, ce n’est pas « all about me ».

Toutes les entreprises du Web 2.0 sont là pour faire du commerce, pour exploiter vos données personnelles afin de les faire fructifier, parfois même en vous faisant payer. Technorati ne respecte pas le robots.txt, Google se sert de votre contenu pour faire des revenus publicitaires, même si votre contenu est sous une licence d’utilisation non commerciale, etc. Il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles. Utiliser les concepts de liberté, de créativité, de beaux sentiments, de communautés pour mieux vous abuser, pour mieux pomper tout ce qui fait de vous un consommateur bien identifié est une arnaque.

Esclavage 2.0

Dans ces mondes épars, dis, avons-nous des frères ?

La comète, p. 40, Louise Victorine Ackermann

Nous assistons à la naissance d’une nouvelle forme d’esclavage. Dans une chaîne de production, ce qui coûte souvent le plus cher c’est la main d’oeuvre. Dans une société où la valeur est indexée sur l’information, le marché recherche les sources de production de cette information. Auparavant, les études marketing, commerciales étaient assez coûteuses car elles nécessitaient une main d’oeuvre importante. Envoyer des sondeurs sur les routes pour recueillir vos préférences, ce que vous aimez consommer, qu’elle est votre destination de vacances préférées, qu’elle est votre dessert favori coûte cher, très cher.

Mais voici l’ère nouvelle du Web, l’ère où chacun de nous partageons ce que nous aimons ou n’aimons pas à la planète entière et pas uniquement à nos amis proches. Pour vous donner une idée de ce qui se passe réellement, imaginez que dès que vous vous levez le matin, il y ait une personne silencieuse à côté de vous avec une grille qui enregistre tout ce que vous lisez, tout ce que vous avez l’air d’aimer ou de ne pas aimer. Cette personne compile cela chaque soir en fait un rapport pour le vendre à des bases de données statistiques. Lorsque vous êtes vraiment identifiés, on vous enverra une publicité ciblée qui saura vous plaire. Ce n’est plus une publicité, mais un service !

Pourquoi pensez-vous que toutes ces sociétés investissent dans le domaine du « réseau social » (l’ironie des termes), non pas pour améliorer le sort de l’humanité, mais bien parce qu’il y a à la clé un intérêt commercial. Pourquoi font-ils un pari sur vous ? Parce que vous faites tout cela gratuitement ou plus exactement vous prenez de votre temps et de vos compétences pour le faire sans qu’ils aient à vous payer pour le faire.

Imaginez une minute, juste une minute que vous considériez votre information comme une source de matière première (comme le pétrole, les minerais) et que vous soyez l’exploitant de cette mine. Certaines personnes ont besoin de votre matière première (vos données personnelles) pour créer des produits, ils négocient donc un achat. Si vous ne désirez pas vendre, l’acheteur ne pourra rien y faire (sauf bien sûr quand on est une grande puissance mondiale et que l’on envahit un pays étranger pour accéder à ses ressources.)

Certains pays le font encore, tous les pays européens l’ont fait tout au long des siècles passés. Un des résultats directs fût l’exploitation massive des ressources minérales (pillage) et humaines (esclavage) de ces pays : Les colonies.

Parce que je veux exercer mon choix et que je ne veux pas vivre dans cette société, je quitte. Cela a un « coût » comme tout choix que vous faites contre un système institutionnalisé. Je bloque les moteurs de recherche quels qu’il soit pour ce site, je pars de Flickr. Comme nous sommes dans ce nouveau paradigme de l’information et du réseau social, la première pression a été la réaction de mes connaissances jouant sur la fibre affective. C’est là où le système est pernicieux.

Donc je suis désolé pour tous ceux qui en subissent les inconvénients, mais j’exerce mon droit défini par leur phrase : « It’s all about you. »

Commentaires

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Je ne vois pas le problème ? , le 15 mai 2007 par oskar (3 rép.)

C’est donc vrai ce que l’on raconte sur les français ? Ils ont horreur/peur de l’argent ? et donc de tous ceux qui en veulent ? bizarre psychose tout de même ... terriblement catho, mais il me semblait justement qu’un siècle de laïcité pouvait dépoter les esprits.

Je ne vois pas le problème ? , le 8 août 2007

T’inquiète. Quelques dizaines s’années d’ultracapitalisme suffiront amplement à faire en sorte que le gentil consommateur s’exploite tout seul et crie au complot dès qu’on lui enlève ses oeillères.

Comment ça c’est déjà le cas ?

Je ne vois pas le problème ? , le 28 octobre 2008 par Pascale

Désolée du déterrage de topic, mais je ne peux pas m’empêcher de m’esclaffer de rire au terriblement catho. La pensée de Karl Dubost qualifiée de « catho », c’est d’un drôle quand on le connait ! :D

Non, il n’y a rien de « catho » là dedans. Vous avez le droit de ne pas être d’accord, mais il ne faut pas tout mélanger et caricaturer de cette façon. Ramener cette opinion à une raison d’éthique religieuse alors qu’il est question d’éthique tout court, c’est assez consternant...

Tu as raison : dormons tranquille dans nos silencieuses pantoufles , le 31 décembre 2009

Je suis assez d’accord concernant l’analyse de la cette pseudo nouvelle société de l’information ou tout s’échange sauf que certains en tirent des bénéfices plus prosaïques. Le com d’Oscar me semble pathétique et idiot, c’est infantile à mon sens...

Pour le reste, je suis dans la masse.

Etrange soustraction :

Travaller pour un salaire, Faire des crédits pour acheter ce qu’il est de son devoir d’avoir : maison, voiture, payer les meilleres études aux enfants... Continuer à travailler mais avec cette fois la certitude que ce n’est plus qu’une envie mais une nécessité vitale parce que : plus de salaires = plus de possibilité de payer ses crédits = déchéance etc... La peur s’installe, le plaisir aussi si on examine attentivement la question. Du coup, face à l’angoisse, consommer pour avoir le sentiment d’être... C’est sans fin... Ce qui est sur, c’est qu’en attendant l’individu ne pense plus et lorsqu’il doit remettre ses neurones en fonction c’est pour règler du superflu. Son rapport à l’autre, à lui, au monde : c’est obscène de se questionner ainsi (n’est-ce pas Oscar) où alors c’est reserver aux rentiers ? J’ai trois enfants et le sentiment que l’on va dans le mur, pas vous ?

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi : pas d’accord , le 13 février 2007 par biros (1 rép.)

Je ne suis pas d’accord avec vous !

Vous dîtes que les gens qui dirigent les sociétés comme Flickr ne sont pas naïfs, nous non plus. Ils ont besoin de nous mais nous aussi avons besoin d’eux. On publie nos messages et nos images en toute connaissance de cause.

Evidemment qu’il y a du profit derrière ! Mais on est content de participer à ces "réseaux sociaux", et d’avoir un peu de reconnaissance de la part d’autres internautes.

Voilà, je pense que pour fonctionner, ce système doit être donnant-donnant. Ils mettent de l’espace et un moyen de diffusion à notre portée et nous, nous remplissons cet espace d’un peu de nous (que c’est beau !).

-----> [bil.oute.org]

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi : pas d’accord , le 23 septembre 2008 par cebelab°

Tout à fait d’accord

Et d’autant plus en ce qui concerne Flickr, qui n’est pas qu"un site communautaire !

Depuis que je suis sur Flickr, j’ai plusieurs Go de photos sauvegardées dessus, avec un coté pratique : l’accès à mes données ou que je sois, et un minimum de sécurité, sachant que les serveurs sont équipés de système RAID, le risque de perte est moindre qu’à mon domicile... Si mon disque dur claque, ce qui est fréquent avec moi puisque je trimbale toujours mon portable en vélo ou à pied, ou si mes DVD sont illisibles, ce qui arrive tout aussi fréquemment vu la qualité des consommables vierges sur le marché, je peux toujours récupérer mes données via Flickr !

Après, je ne parlerai pas de l’aspect ludique et communautaire car ce n’est pas le but premier de mon adhésion à Flickr, mais ca n’en reste pas moins divertissant.

Donc je trouve que 15€ par an ce n’est pas très cher payé pour les services fournis par Flickr... Je préfère amplement ça à la manière de gagner son pain de Google ! Même la fondation Wikipédia à mes yeux est plus vicieuse : non content d’exploiter les compétences de ses utilisateurs, ils font régulièrement des appels aux dons auprès de ces mêmes généreux utilisateurs ! Et ca leur rapporte des millions, cette affaire là !

Mais après, quoi qu’il en soit, c’est comme ça pour tout aujourd’hui... Toutes les sociétés, Web ou pas, prétendent être "à notre service" alors qu’elles et nous savons très bien que leur but premier est le buisness, non pas notre bien être... C’est la règle du jeu, malheureusement, ou pas...

Et puis bon quoi qu’il en soit, faut bien vivre, si vendre du service devient "malhonnête" de quoi vit on, maintenant que la grande majorité des emplois sont dans le service ?

Donc effectivement, certains tire profit réellement malhonnêtement de ce qu’on se plait à appeler le "web 2.0" (beurk) tandis que d’autres fournissent un réel service, et c’est pareil pour tout ! Si on se refuse d’utiliser Flickr pour cette raison, et qu’on est honnête avec soi même, alors il faut arrêter d’utiliser EDF, GDF, Renault, Pigeot, Nissan, Sony, LG, Asus, Ubuntu, Windows, Dell, Rotring, Omo, Dash, Dentivit, Doliprane, France 2, Free, SFR et compagnie !

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 10 janvier 2007 par valeuf (0 rép.)

Ma réflexion avance, dernier exemple en date de l’exploitation par une minorité de la majorité des internautes : Le Site Du Zéro. Vous pouvez trouver une analyse sur mon blog : La révolte du Pronétariat : étude de cas.

-----> Le blog : valeuf

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Esclavage 2.0 : je peux le diffuser ? , le 20 septembre 2006 par savokanabonette (0 rép.)

J’administre un site inde pour la musique et je poste de chroniques ou des sujet dans le forum pour faire reagir les gens qur le monde ki les entoure. Es ce que je peux poster ton article ? merci de me repondre

-----> KolorToreilles

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Esclavage 2.0 : Je soutiens , le 17 août 2006 par mistigri (0 rép.)

Félicitation pour avoir le courage de quitter flickr ! C’est pas facile, surtout qu’il faut ensuite subir l’incompréhension de ceux qui restent...

Tous les jours j’essaie d’insiter les gens à quitter les multinationales : utiliser open office, thunderbirds, Jabber, afin de boycotter Microsoft (outlook..., msn, Hotmail,...) AOL (aim...)...

Dire que le monde est pourri et que ça ne sert à rien de vouloir le changer me parait un discours morbide...

Peut-être que c’est une goutte d’eau, un grain de sable... Mais si tout le monde le fait le monde change... Alors même si vous êtes le premier il ne faut pas vous décourager, vous avez fait votre part du travail, aux autres d’avoir le courage de vous suivre...

Nico

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Étonnant cet étonnement... , le 31 juillet 2006 par Patrick B. (1 rép.)

Cet étonnement m’étonne, cet air offusqué me dérange. C’est bien d’enfoncer des portes ouvertes, mais le but réel de tout ça, c’est quand même de vous posiionner comme le chevalier blanc des opprimés. Un petit problème de crédibilité donc. D’autant que le but de ces compagnies, c’est l’atawad. Et on le sait. Mais au moins en participant tous, on donne la direction. Quitte à se faire exploiter, autant donner un minimum d’impulsion. Arrétez de prendre les internautes pour des demeurés. Cet article, il aurait du commencer par [troll] et finir par [/troll].

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Étonnant cet étonnement... , le 3 août 2006 par druith

Je suis entièrement d’accord ! On dirait qu’il découvre internet ou qu’il est soudainement atteint d’une crise de paranoia aigue... S’il a autant peur, rien ne l’empêche de mettre fin à son abonnement internet, de reprendre son vieux stylo plume et son carnet à spirale et de redevenir un diariste des temps passés, cachant ses états d’âmes dans un tiroir cadenassé...

Coup de gueule ridicule... Et puis je sais pas vous, mais moi je préfère qu’on m’espionne sur le net plutôt que de recevoir les fameux coups de fils "bonjour monsieur, c’est pour un petit sondage"...

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 4 juillet 2006 par plovemax (2 rép.)

Le problème c’est que tant qu’un individu ou un groupe d’individu sera détenteur de ce genre de "site", la tentation de la dérive commerciale ne peut être que présente et très forte. D’autant plus que ce genre de site un peu gros, coûtent nécessairement une certaine somme pour exister : frais d’hébergement, "salaire" de webmaster, rémunération d’un éventuel "conseil d’administration"... Or ce qui régule les relations entre les hommes, c’est et cela a toujours été le commerce sous une forme ou sous une autre. Comme actuellement la publicité est un secteur très rémunérateur, il me parait logique pour un groupe commercial qui recherche à rentabiliser au maximum son outil de travail, de faire appel à la pub et d’optimiser celle-ci.

A mon avis le seul moyen de créer une communauté "libre" repose sur un système coopératif. Exemple : création d’une communauté où pour être membre il faut verser une somme X. Celle-ci donne droit à une voix dans la gestion du site (désignation du webmaster, éventuellement élection d’un conseil de direction selon la taille du truc...). Un membre ne peut avoir qu’une seule voix. Par contre il peut verser n fois la somme x qui lui donne n actions qui lui rapporterons n fois les dividendes dus par action. Seul peut participer à cette communauté, un membre dûment enregistré. Cependant ce genre de système demande qu’un certain nombre de personnes prennent au départ le risque d’investir dans un truc qui mettra peut-être longtemps à trouver son équilibre financier... D’autant qu’il faudra nécessairement à partir d’un moment trouver un mode de rentré d’argent pour régler ne serait-ce que les frais de fonctionnement (Ce pourrait être la vente d’une partie du contenu du site, avec l’accord des auteurs par exemple, mais aussi la publicité pourquoi pas.) L’important c’est que chaque membre possède le même pouvoir que tous les autres.

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 9 juillet 2006 par Clark

L’idée est interessante. Mais je ne peux pas m’empecher de penser à ce membre qui, si un tel site fonctionne, un jour viendra pour acheter 100 000 droits.

Ce membre pourrait s’appeler yahoo, microsoft, google ...

Ce n’est pas simple. Des qu’il y a des sommes en jeu le plus fort c’est ceui qui en a le plus.

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 11 juillet 2006

Le problème c’est que tant qu’un individu ou un groupe d’individu sera détenteur de ce genre de "site", la tentation de la dérive commerciale ne peut être que présente et très forte.

Je trouve vos propos extrêmement inquiétant et votre vision du net extrêmement puérile.

A partir du moment ou une société monte un site et propose un service, c’est dans l’espoir de générer du bénéfice avec celui-ci, et ce point est intégré dès le début du projet.

Et il me semble qu’aujourd’hui il existe beaucoup plus de ses sites proposant des services conçus dans un but lucratif, que de sites créés par des passionnés qui essayent ensuite de générer du bénéfice avec le succès de leurs créations (ce que vous appelez « la tentation de la dérive commerciale « ) . Quand je dit générer du bénéfice cela veut dire tirer une source de revenu du site et non pas essayer de récupérer des fonds pour la survie de celui-ci (les fameux bandeaux publicitaires qui finances l’hébergement ). Il n’y a donc peu de dérives commerciales sur le net puisqu’il s’agit le plus souvent de projets commerciaux.

Ce que vous proposez dans votre second paragraphe (actions, votes, investissement de départ, risques et surtout, oui, surtout - c’est vous qui l’écrivez - les dividendes) c’est simplement le fonctionnement de toutes sociétés... En fait, vous venez de inventez le « capitalisme bon esprit ».

La solution la plus simple et la plus saine pour le libre et pour ses infrastructures - me semble t-il - , c’est le don et les associations (loi 1901 bien sûr...).

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 1er juillet 2006 par ockoba (0 rép.)

En réponse à Karl Dubost, sur le propos suivant : "Dans l’article, je ne reproche pas aux sociétés d’utiliser les données personnelles pour générer des revenus. Je reproche qu’elles le fassent de façon silencieuse."

Je viens de consulter un site anglais qui me semble aller dans une voie conforme à cette exigence de transparence dans la relation client - prestataire de libre service . Le site affiche clairement les modalités de sa rentabilisation économique, permettant de proposer la gratuité ou le principe du libre service au client utilisateur .

Allier relative transparence des règles dans le contrat client-prestataires et assurer son développement économique ne semble donc pas si antinomique que ça ...

Exemple à suivre ....

-----> Navexcel, un contrat clair pour le libre service .

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 27 juin 2006 par Cédric C. (0 rép.)

Pourquoi pensez-vous que toutes ces sociétés investissent dans le domaine du « réseau social » (l’ironie des termes), non pas pour améliorer le sort de l’humanité, mais bien parce qu’il y a à la clé un intérêt commercial.

Faites vous partie des imbéciles qui ont cru le contraire un jour ?

-----> Réalité du monde

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Ce n’est plus une publicité, mais un service ! , le 25 juin 2006 par PhiX (3 rép.)

Tout est dit dans cette phrase. Si c’est un service, c’est que le client y trouve un intérêt. Par exemple, je donne à Amazon.fr mes goûts culturel et en retour, Amazon.fr me suggère des bouquins selon mes goûts. De la me façon, Google me propose gratuitement, en échange de mes visites, des services comme Gmail et Gcalendar qui me sont très utiles.

Je trouve mon compte dans ce modèle économique. Le jour oû je ne le trouverais plus, je ne l’utiliserais plus. Le point important étant, comme le souligne l’auteur, d’être conscient de ce que l’on fait avec ses préférences commerciales.

Ce n’est plus une publicité, mais un service ! , le 29 juin 2006 par Golem13

Si tu pense qu’il est préférable de laisser aux autres le choix de ce que tu doit lire, libre à toi de le faire.

Le problême c’est que ce choix en l’acceptant tu l’impose à ceux qui le refusent, puisqu’il n’y a pas de compromis. C’est on vous espionne, on vous cible, on vous vend notre merde et surtout fermez vos geules.

Amazon.fr me suggère des bouquins selon mes goûts.

Sauf que ces choix ne seront pas exhaustifes, ils se limiteront aux produits de leurs partenaires.

Mais bon si toi cela te convient !!!!!!!!!!

Ce n’est plus une publicité, mais un service ! , le 1er juillet 2006 par PhiX

Non, Golem, c’est toujours moi qui choisit d’acheter ou de ne pas acheter. Et en étant client, je n’oblige personne à le devenir.

La liberté de chacun est donc préservée.

Ce n’est plus une publicité, mais un service ! , le 18 août 2006

"Non, Golem, c’est toujours moi qui choisit d’acheter ou de ne pas acheter. Et en étant client, je n’oblige personne à le devenir.

La liberté de chacun est donc préservée."

putain ce type de réaction naive m’étonne toujours... et tant que les gents seront aussi naif....ben les multinationales en profiteront... si tu savait ce que l’on peu faire avec les donnée que tu laisse sur amazone, si tu savait ce que tu prépare pour tes gamins ... (en laissant tes gouts tu leur prépare les pubs qu’ils recevront demain, a un age ou ils ne sont pas capable de comprendre qu’on les manipule (cela dit t’ a pas l’air de comprendre non plus) mais plus grave, a un age ou ce qui est bien ou mal leur est dicté par la pub pas par leurs parents).

rappel toi que la vrai manipulation ne vien pas de l’avis de la personne que tu entend, elle vient de du sujet sur lequel s’exprime cette personne. Les problemes de voile ne concernet en tout et pour tout q’une centaine de personnes en france par ans... Les problemes de chomage concerne de pres ou de loin plus de la moitié de la population (les chomeur, leur parents, leurs enfants) ... et il y a chaque année environ 5 fois plus de temps médiatique consacré au voile

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Esclavage 2.0 : c’est le crédit , le 25 juin 2006 par ezetrol (0 rép.)

En fait je pense que le véritable système d’esclavage moderne, c’est le système du crédit. En effet quand quand vous avez un crédit, il faut payer tous les mois. Cela va bien quand il y aun boulot et un salaire régulier. Donc on est prêt à garder son travail coûte que coûte, mais si on risque de se faire licencier, on est prêt à tout accepter (heures supplémentaires payées ou non, absence d’augmentation de salaire...). Une fois licencié, la personne endettée est prête à prendre n’importe quel travail, car il faut rembourser le crédit. Si le crédit n’est pas remboursé, c’est le risque du surendettement puis de la saisie des biens. On devient de ce fait obligé de travailler, il n’y a plus de liberté. Le travail devient obligatoire : il est subit et non choisi. Je schématise, mais en gros, c’est dans ce sens qu’il y a esclavage. Je suis d’accord, le système de ciblage publicitaire participe à ce mécanisme de mise en esclavage en incitant les gens à consommer toujours plus.

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Spoliage ne serait-il pas plus correcte , le 25 juin 2006 par zeropaper (3 rép.)

J’aime bien les questions que souléve cet article, mais son titre me semble un peu simple...

Lorsqu’une personne s’inscrit sur un site, elle est sensée le faire de manière consciente. Lire les termes d’utilisation et les accépter n’étant pas une option. Il me semble donc que le terme esclavage ne soit pas le mieux approprié.

Certe, il y a peu y avoir des manquements, vis-à-vis du contrat, de la part du fournisseur mais de là à mettre tous les services "2.0" dans le même panier (par suggestion dans le titre) est une erreur (à mon avis).

Je souhaiterais signaler aussi qu’il arrive parfois que les données se fassent voler par des hackers... Cela peut (grosso-modo) se passer de deux manière :
- le hacker trouve une faille dans le site... ça ne devrait pas arriver, mais il ne faut jamais dire jamais.
- le plouc qui surf sur internet avec des programmes non mis-à-jour..., qui ouvre les fichiers ".exe" louches reçu par email

et pour la défense des annonces ciblées : prennons une personne (masculine) lambda qui aprécie la bière, les voitures, le porno, les matchs de foot... Que pensera-t-il d’une publicité pour des tampons féminins ?

"Mais nom de ... qu’est-ce que cette pub viens faire sur la page de grosboulons.com ??, j’aime déjà pas la pub, alors si en plus c’est pour des co..."

Le web est une arme à double tranchant, ne l’oublions pas...

Spoliage ne serait-il pas plus correcte , le 25 juin 2006 par Anneau Nim

Le mieux ce serait tout de même des sites sans pub et sans conditions d’utilisation à éplucher dans le moindre détail, où "free" et "gratuit" veulent vraiment dire "free" et "gratuit".

Des sites honnêtes finalement.

D’ailleurs, vouloir à tout prix cacher son intention de faire du fric sur le web, voilà bien une preuve de l’immoralité de la chose commerciale...

Spoliage ne serait-il pas plus correcte , le 28 juin 2006 par zeropaper

non, c’est une preuve de naïveté de la par de l’utilisateur... que de croire que tout peut être gratuit... D’ailleurs, en aucun cas je ne plaindrais ce genre d’utilisateur.

Spoliage ne serait-il pas plus correcte , le 28 juin 2006 par zeropaper

les conditions d’utlisation sont là pour protéger les deux parties...

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Ducon...cret ^^ , le 21 juin 2006 par To ! (3 rép.)

Sans jeux de mots, je tends plutôt à vous croire mais, grand sceptique que je suis, j’aimerais plus de "concret".

Est-il prouvé que Flickr (ou toutes autre "grosse boite", mais puisqu’il est ici question de Flickr) vend des données ? Si oui est-ce des données statistiques (pays de provenances des visiteurs, heure de pointe, comportement de ces visiteurs,...) ou des données nominatives ?

Est-ce qu’il est plausible que des société comme MSN ou Yahoo ! contrôle les mails de leurs "clients" ?

Par ailleurs, lorsque vous dites

Google se sert de votre contenu pour faire des revenus publicitaires

, parlez vous des "Liens sponsorisés" lors des recherches ou de "Adsense" ?

En esperant une réponse à ces questions, qui m’empeche de me "forger une opinion" sur votre (regretté) départ de FlickR.

Ducon crée... , le 21 juin 2006 par Anneau Nim

La réponse est déjà dans l’article : il faut tout lire et notamment les liens en fin d’article comme celui-ci : "Esclavage 2.0, quelques précisions"

Ceci dit, je rajouterais cette anecdote : alors que je travaillais à wanadoo, un client m’a rapporté qu’il avait ouvert un compte accés libre (gratuit) avec une adresse email qu’il n’a jamais utilisé pendant 6 mois. Quand il l’a ouvert pour la 1ere fois, il y avait un message publicitaire dedans (spam). Voilà bien la preuve que cette adresse email avait été revendue à des fins commerciales., alors qu’elle n’avait jamais été diffusée ni utilisée par son propriétaire.

L’info comme quoi Wanadoo avait revendu son fichier d’emails est passé totalement inaperçue à l’époque il y a plusieurs années de cela. Pas de plaintes, pas de procés...

D’ailleurs par moi-même j’ai pu m’apercevoir ces derniers temps qu’en naviguant sur le web, et sans même donner à aucun moment mon email dans un quelconque formulaire, j’ai reçu quelques heures après du spam dont le sujet était en rapport avec les pages que je venais de visionner.

Je partage donc totalement l’analyse de Karl Dubost.

Ces tactiques pernicieuses et malhonnêtes auront finalement comme conséquence à mon avis le développement de solutions logicielles du type "surf anonyme" ou autres...

Ducon...cret ^^ , le 17 juillet 2006 par C.

Je confirme que le fichier d’email de Wanadoo a été vendu et à été utilisé. En effet, j ai créé courant 2001 une adresse email chez Wanadoo que je n ai JAMAIS utilisé (elle est au nom de mes parents). Or j ai eu 2 spams (en francais), l’un d’un site p0rn et l’autre du mouvement Raelien.

Just my 2 cents.

C.

Ducon...cret ^^ , le 15 mai 2007 par oskar

pas besoin de revente, il suffit d’envoyer des mails en générant des adresses automatiques ....

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 19 juin 2006 (1 rép.)

moteur de recherche qui n’enreggistre pas les donees

-----> http://eu.ixquick.com/?r=3396

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 19 juin 2006

merde je comprend pas j’avais mis dans lien hypertexte http://eu.ixquick.com/

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Pauvre petit lapin ! , le 17 juin 2006 (6 rép.)

Savez vous que sur les trois quart de la planète la préoccupation essentiel des individus est de savoir si ils vont pouvoir manger.

Pauvre petit lapin ! , le 17 juin 2006

Ah, ouais ? Et il faut arrêter de vivre alors ? Je ne vois pas le rapport entre les 2 moi...

Pauvre petit lapin ! , le 17 juin 2006 par Ekel

Bonjour,

C’est exact on s’attache toujours à observer la paille dans l’oeil du voisin et l’on oublie la poutre dans le nôtre...

Cordialement.

Pauvre petit lapin ! , le 18 juin 2006 par Klod06

Cet argument "pendant ce temps-là, les 3/4 de la population mondiale ne mangent pas à sa faim" peut être balancé à la figure de tous ceux qui se battent pour le logiciel ou le web libre, mais aussi de tous ceux qui se battent contre le chômage, la précarisation, les dictatures, les droits de l’homme, l’hégémonie des puissances financières etc...

Devons-nous abandonner tous les combats parce que les 3/4 de la population mondiale ne mangent pas à sa faim ?

Il ne faudrait pas non plus se tromper de cible, et s’en prendre à Karl Dubost est vraiment une attitude imbécile et à courte vue.

La recherche du profit dans tous les secteurs de la société (ici il s’agit du web) participe de toute façon à concentrer les richesses avec finalement comme conséquence un accroissement de la malnutrition.

Pauvre petit lapin ! , le 18 juin 2006 par ockoba

j’ajoute qu’une meilleure redistribution des richesses ici par une rétribution- rémunération juste du travail fourni ici toujours donne les moyens d’acheter ici des produits de qualité produits dans des conditions sociales meilleures ( bons salaires pour les producteurs ) ici et ailleurs . Bref, améliorer le niveau de vie général dans ce pays donne encore plus les moyens d’améliorer le sort des autres pays. Voir ce qui se passe dans le bio et avec les produits dits " équitables " . A condition que les consommateurs ne tombent pas dans la propagande de " la vie moins chère " qui aboutit à l’esclavage économique pour le plus grand nombre .

Poser la question du travail gratuit ne me parait donc pas superficiel du tout ...bien au contraire.

Pauvre petit lapin ! , le 29 juin 2006

Peut être que si les trois quart de la planète ont pour préoccupation de manger, c’est que dans le quart qui reste la préoccupation est de vendre et de faire consommer à outrance par des moyens pas toujours défendables, des produits à moindre coûts. Donc des produits réalisés dans les pays du tiers monde, où la main d’oeuvre est sous payé, et les matières premiéres achetées à vile prix.

Tout cela pour des gens comme toi qui se contentent de sortire une tautologie sans s’apercevoir qu’ils se rendent complice de ce système.

Je trouve aussi qu’il est un peu facile de tenir de tels propos sous couvert de l’anonymat, un petit pseudo permétrait de personnaliser ce message.

Pauvre petit lapin ! , le 29 juin 2006 par Golem13

oups j’ai fait suater mon pseudo le message du dessus c’est le mien golem13

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 14 juin 2006 par A3_nm (6 rép.)

Une lecture pour le moins intéressante ... mais tout bloquer n’empêche toujours pas que l’on vienne accéder à votre site. Un blog, un site web sont faits pour être accessibles au monde entier. On ne peut lutter contre ça à moins de remettre tout le système en cause.

Maintenant, pour ce qui est de l’aspect « sondage d’opinion systématisé ». J’ai aimé/détesté un produit/service, c’est vrai, je le dis à la planète entière sur mon blog. Maintenant, doit-on être pessimiste et se dire que cela servira à faire des produits plus *attractifs* ? Ou bien se dire que cela servira à faire des produits *meilleurs* ?

Je choisis d’être un optimiste. Les entreprises tenteront de me séduire avec des produits nouveaux conformes à ce que j’attends, je tirerai parti des ressources de ce nouveau web communautaire pour savoir ce que d’autres en pensent. Et si on s’est basé sur mes désirs pour faire un nouveau produit qui est comme je veux, en bon mouton, j’achète. Peut-être que les mauvaises idées seront effectivement éliminées, et que l’offre se diversifiera. Mais enfin, si je clame haut et fort sur le web que j’aime le logiciel libre, et que Microsoft met Windows sous GPL pour me satisfaire, tant mieux. S’ils veulent vraiment me satisfaire, ils n’ont guère le choix.

Enfin, c’est sûrement naïf, mais, peu importe l’effort que l’on fait pour séduire, le consommateur reste maître de son choix...

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 15 juin 2006 par RastaPopoulos

le consommateur reste maître de son choix...

Ca c’est la plus grosse illusion du 20ème siècle. Le plus gros mensonge de la publicité a été de faire croire que les gens étaient libres. Dans le monde occidental "démocratique", on a jamais été aussi peu maître de ses choix (moi y compris) qu’actuellement.

Lire François Brune à ce sujet. Par exemple.

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 15 juin 2006 par jazz

100% d’accord. si avec la société de conso à outrance, la possibilité d’etre repéré via IP + catalogué pour avoir (eh oui qui ne l’a pas constaté) une pub en principe ciblée sur ses choix antérieurs etc , pas asservis à un systeme qu’on me dise de quoi on parle ? pas la peine d’etre parano c’est la réalité.

on est libres de quoi ? de consommer des produits qui proviennent directement ou indirectement d’une meme société multinationale ? on a l’impression de faire jouer la concurrence (déjà ca comme liberte MDR la liberté du ruminant de bouffer une herbe ou une autre LOL) mais en fait au dela des marques, elles sont la propriété d’un groupe identique etc...

allez allez... le net c’est pratique mais c’est aussi potentiellement un super outil de profilage de clientele :( tu parles d’une liberté.

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 15 juin 2006 par jazz

meme pour le LL, faut pas etre naif, ^^ on a souvent de gds groupes ou firmes derriere les plus gros projets. je ne m’en plains pas, il faut bcp d’argent pour financer de gros projets mais restons lucides ^^

- Openoffice.org = SUN
- Ardour = Google Summer code 2006 + Glw/Harrison
- Ubuntu = M.S. /Canonical etc...

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 15 juin 2006 par a3_nm

(tiens, ma première réponse n’est pas passée...)

J’avais peur de passer pour un doux rêveur en postant mon commentaire - ce n’était pas dénué de fondement. Je suis d’accord avec vos réactions - pour ce qui est de la pub, du peu de concurrence et du logiciel libre. Mais bon, j’avais eu envie d’être un peu moins pessimiste que l’article déprimant que je venais de lire - c’est clair, ce n’est pas dans le ton...

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 16 juin 2006 par ockoba

Pour revenir sur la qualification "d’esclavage ", alors que sur le moment cela m’a paru un peu trop fort ...j’ai quand même relu après la lecture de cet article et toutes les commentaires, les conditions générales d’utilisation d’une des deux sociétés dont j’utilise jusqu’ici les services de blog.

http://www.hautetfort.com/tos-blog.html

La dénomination de "Membre" de la société lors de l’inscription ne place t’il pas la personne dans un lien ou rapport de subordination ? J’imagine que si ils insistent beaucoup pour que le signataire du contrat fasse autant attention à cette appellation ça doit avoir un sens juridique important . Dont j’ignore encore la portée. Est-ce que ce terme sous-entendrait bien en fait le rapport de subordination ?

On ajoute à cela le rapport de production ( travail ) culturelle , avec la publication plus ou moins régulière d’ écrits, de photos etc...

Cela ne suffit-il pas à faire ressembler ce "Contrat d’utilisation " à un "Contrat de travail" tel que le définit le code du travail, ?

Si oui, l’absence de rémunération comme contre-partie mais juste l’usage du service peut en effet laisser penser à une forme de relation servile . ...

Sans contre-partie ? peut-être pas pour tous les bloggueurs ...qui sait si on ne pourrait pas voir en enquêtant un peu certains "bloggueurs" pigistes payés eux pour servir de locomotive ...parce que la société est sûre qu’ils rapporteront des visiteurs ...

... Pourquoi "Membre" et pas juste " Client " ? il y a peut-être la quelque chose à rediscuter ...

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 21 juin 2006 par jazz

pas ca le pb : bcp de produits informatiques jouent sur le besoin de communiquer, conséquence d’une société individualiste, de familles éclatées et d’un renfermement sur soi... il y a des services on line gratuits contre prestation mais aussi des jeux on line payants, tt cela procede de la meme logique. les gens se sentent seuls, ils payent ou ils bossent gratis pour avoir l’impression d’etre reconnus ^^

On parle ici de softs libres "ensemble" mais si ca se trouve on se croise tous les jours et on s’adresse pas la parole : vous trouvez ca normal ? moi non. Faut dire que je suis pas né en Europe et qd j’ai atterri en Fce (français né à l’étranger) j’ai eu l’impression de débarquer ds un monde de oufs...

je l’ai toujours cette impression ; rien ne vaut un contact humain (un vrai pas un échange de CB contre un soft... a la caisse...) et une photo offerte a un proche et à un pote qu’a une mise en ligne, qui n’aboutit au pire qu’au piratage et au mieux qu’a inonder un peu plus le web , tellement inondé de sites persos (souvent nuls) que personne ny va jamais ^^

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Esclavage 2.0 : entre parano et mythomanie , le 13 juin 2006 par listef (1 rép.)

Parce que je veux exercer mon choix et que je ne veux pas vivre dans cette société, je quitte

Tout est dit ... mais les apparences sont trompeuses, n’est-ce pas ? Choyer son compte « Flickr », c’est (à mon hymble avis) rien d’autre que :

1. attendre un peu de reconnaissance pour MES belles photos

2. participer au monde qui bouge, me sentir utile à le faire bouger

C’est dommage de le quitter, sauf à vouloir mettre son énergie à autre chose. C’est pire de se donner tant de mal à faire la publicité de tout ceci.

Au suivant ;-)

Esclavage 2.0 : entre parano et mythomanie , le 29 juin 2006 par golem13

1. attendre un peu de reconnaissance pour MES belles photos

Quand on a une vocation artistique, il est clair que l’on recherche la reconnaissance de ses paires et de son public. Que le support soit une revue d’art ou un compte « Flickr » cela ne fait pas de différence.

2. participer au monde qui bouge, me sentir utile à le faire bouger

C’est ce qu’il fait en suivant ses convictions.

C’est dommage de le quitter, sauf à vouloir mettre son énergie à autre chose.

C’est ce qu’il fait en faisant connaitre les agissement de tel groupes.

C’est pire de se donner tant de mal à faire la publicité de tout ceci.

Non, la communication est essentiel pour faire circuler l’information.

Petite def de la mythomanie de wikipédia. la mythomanie est une tendance maladive au mensonge et à l’altération de la vérité. Le mythomane ment avant tout parce qu’il a peur de la réaction qu’entraînerait l’aveu de la réalité.

J’ai mis cette petite definition, car je ne voie où est le rapport entre la la mythomanie et le texte, à moins d’insinuer que Karl Dubost a inventé toute cette histoire. Mais par crainte de quelle realité ?

Au suivant ;-)

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 13 juin 2006 par jazzride (0 rép.)

Pourquoi pensez-vous que toutes ces sociétés investissent dans le domaine du « réseau social » (l’ironie des termes), non pas pour améliorer le sort de l’humanité, mais bien parce qu’il y a à la clé un intérêt commercial. Pourquoi font-ils un pari sur vous ? Parce que vous faites tout cela gratuitement ou plus exactement vous prenez de votre temps et de vos compétences pour le faire sans qu’ils aient à vous payer pour le faire.

oui c’est exact, des sociétés vont profiter de cette manne pour faire de l’argent sans payer qui que ce soit ; les photos seront utilisées, la musique etc, sans dépenser 1 centime ni signer le moindre contrat.

D’un mouvement positif comme le libre certains n"hésiteront pas a tirer profit.

je pensais perso mettre mes photos en ligne pour faire découvrir ma région mais je le ferai de maniere "calculée" avec un texte intégré ds la photo etc c’est bien triste mais c’est ainsi + hébergement sur un site web que je paierai.

eh oui monde de l’argent pire que jamais... :(

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Je suis révolté contre vous , le 13 juin 2006 (13 rép.)

Alors, je ne serai pas du tout aussi gentils que les autres. je trouve cet article, aberrant. Tout d’abord, comme il a été dit dans de précédentes notes, personnes ne vous oblige à utiliser ce service (pourquoi parlez vous d’esclavage alors ? Les mots ont un sens, on a tendance à l’oublier de nos jours !!!!!!!!!!) Il ne faut pas tout mélanger. Cela dit vous avez bien fait de partir, comme vous le dites au début, on vous a déjà oublié. Deux, il y a la possibilité de poster sous des licences Creative Commons, donc encore une fois où est le problème ? Mais surtout ce qui me révolte dans ce genre de comportement, ce le rejet du progrès sous pretexte que les multinationales sont là ! C’est une fois de plus la théorie du grand complot. Vous ne buvez pas de coca cola (c pas mauvais pourtant), vous ne regardez pas la télé ? De qu’elle marque sont vos baskets ? Et votre ordinateur ? Vous etes surement un linuxien, et vous avez bien raison (je suis moi même un fervant adhérant du libre), mais si vous ne l’êtes pas, votre article n’a aucun sens. Personnelement, je trouve génial de pouvoir s’inspirer et/ou utiliser des photos de bonne qualité, qui plus est avec un service de recherche efficace, et une fuidité évidente. pourquoi rejeterait-on cela ? À cause de Yahoo, parcequ’ils font du fric. C’est normal de faire du fric avec des services de qualité non ? Mais l’excelence entraine toujours la jalousie. je n’ai qu’un mot, votre article est une honte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je suis révolté contre vous , le 13 juin 2006 par jazzride

c’est toi qui devrais avoir honte. sauf à désirer jouer les esclaves, je respecte totalement le choix de cette personne, qui voulait offrir ses créations/oeuvres etc et qui a pris conscience des dérives.. ;

la licence CC soyons sérieux 1 min ; déjà en matiere de droits d’auteur "classiques" ca marche pas simplement, en gros il faut une bonne équipe d’avocats et un gros budget rien que pour la protection de ses droits, alors tu parles.. ;;  :)

entre gens honnetes ca fonctionne , oui..mais ds le monde de l’argent, il est in concreto IMPOSSIBLE de se protéger reellement. Des lors que l’on met une production sur le NEt, elle est copiee pour ne pas dire exploitée sans qu’on le sache. faut sortir de l’enfance les gars, et penser à un systeme efficace de protection juridique et technique.

Je suis révolté contre vous , le 13 juin 2006

c’est toi qui devrais avoir honte. sauf à désirer jouer les esclaves, je respecte totalement le choix de cette personne, qui voulait offrir ses créations/oeuvres etc et qui a pris conscience des dérives.. ;

Non je n’ai pas honte et je dis ce que je pense. Je trouve que c de la parano et de l’anti progrès. Je me repète, mais les mots ont un sens, et on ne peut pas parler d’esclavage ici (c un mot grave et lourd de signification), yahoo ne t’oblige en rien à poster tes photos. Où est l’esclavage ?

la licence CC soyons sérieux 1 min ; déjà en matiere de droits d’auteur "classiques" ca marche pas simplement, en gros il faut une bonne équipe d’avocats et un gros budget rien que pour la protection de ses droits, alors tu parles.. ;; :)

peut-être aurais tu des exemples ? Toujours est-il que cette licence, ou plutot ces licences ont de plus en plus de succès, et c pas pour rien. Internet est fait pour partager des informations, des idées, et aussi des fichiers. Si tu ne veux pas partager qu’à cela ne tienne, personne ne te force. Ou alors achetes toi un nom de domaine, mets tes images sous copyright et point barre !!!

entre gens honnetes ca fonctionne , oui..mais ds le monde de l’argent, il est in concreto IMPOSSIBLE de se protéger reellement. Des lors que l’on met une production sur le NEt, elle est copiee pour ne pas dire exploitée sans qu’on le sache. faut sortir de l’enfance les gars, et penser à un systeme efficace de protection juridique et technique.

Je vois encore des paranos de la théorie du complot. Les grands et puissants sont des méchants il faut se protéger attention à Big Brother (mais que faites vous sur internet ?). ça me fait penser à la mère dans l’arrache coeur (Boris Vian) qui finit par mettre ses enfants en cage par peur qu’ils ne se blessent....

Je suis révolté contre vous , le 13 juin 2006 par jazzride

tu sais absolument pas de quoi tu parles et ca se voit ^^

Je suis révolté contre vous , le 13 juin 2006

tu sais absolument pas de quoi tu parles et ca se voit ^^

Quelle argumentation !

Pourquoi dis tu ça. Je te sens énervé, il ne faut pas, il n’y a aucune raison de l’être. Je défend mon point de vue ce qui est légitime. Et pour l’instant tu ne m’a pas convaincu. J’aimerai savoir en quoi j’ai tord. pourquoi cela ce voit-il tant que ça, que je ne sais pas de quoi je parle ? Et je vais me répéter une troisième fois, puisque je n’ai pas eu de réponse. Où est l’esclavage dans tout ça ?

mots et définition , le 13 juin 2006

Il me semble utile de définir esclavage : état d’esclave = servitude captivité, chaîne, fer, asservissement, dépendance, assujétissement, domination, joug,oppression...

L’argent et la société libérale sont là, sans alternative en place à l’échelle windows. On peut alors effectivement penser à l’esclavage au sens figuratif.

Mais par ailleurs il peut sembler un peu fort d’employer ce terme vis à vis de services "commerciaux / gratuits" tels que Flicker dans la mesure où comme avec la TV, quand c’est nul ou que ça me gonfle, je peux débrancher.

Attention les chaînes sont souvent dans les têtes...

Je suis révolté contre vous , le 14 juin 2006 par jazz

Pourquoi dis tu ça. Je te sens énervé, il ne faut pas,

amusé par tant de naiveté énervé pourquoi ? je ne te crois pas méchant ni capable de l’etre ^^

non la réalité c’est que j’ai becp d’ex en tete de professionnels des arts dont certains font partie de ma famille et d’autres sont des amis musiciens de tres haut niveau alors tes propos me font doucement marrer ^^

c’est du pipeau total meme si le type exagere un peu in concreto, de maniere générale il a raison, il y a une communauté sympa ds le libre, mais il y a aussi des sociétés moins humanistes qui profitent de cette manne à l’occasion (je ne parle pas de flick machin mais je pensais en partic d’un domaine artistique ds lequel on voit des produits ... TRES CHERS apparaitre et contenant ô miracle un soft inconnu ^^ du gd public. (LOL) d’ailleurs ce n’est pas malhonnete en soi puisque le ppe du LL l’autorise mais bon, au moins signaler que le produit en question a été conçu par d’autres sous un autre nom quoi :/ question de respect...

Je ne parle pas non plus de Harrison et Ardour puisque la au contraire il y a un soutien affirmé de Harrison pour Ardour, donc c’st normal que Harrison integre des versions de Ardour ds ses consoles et c’est meme positif pour le LL. Je trouve cette interaction LL/société fabuleuse ds ce cas la !!!

je pensais à bien autre chose mais tu m’excuseras de ne pas etre idiot au point de vouloir balancer SUR LE NET des noms de firmes ou de produits ^^

ceci dit pour le pb de la protection des droits, s’agissant par ex de créations , combien de fois ds un autre domaine qu’artistique ai parlé à des gens qui pensaient etre le véritable créateur, ayant déposé des brevets mais... quid d’un brevet sans capacité financiere d’agir en justice ? (d’ailleurs ces personnes se racontaient peut etre aussi des histoires, mais comment savoir ? en pratique ? impossible, c qui pose aussi le pb du brevet de la protection in concreto d’un droit etc)

la seule facon de ne pas etre piraté - ou simplement d’en avoir peur- est de ne rien mettre sur le net. ca vaut toutes les protections juridiques du monde, des plus établies au moins établies.

Je suis révolté contre vous , le 14 juin 2006 par RastaPopoulos

Exactement, ça s’appelle la servitude volontaire... et ça ne date pas d’hier (La Boétie) comme je l’ai déjà dit.

Mais l’argumentation de départ est tout aussi pourrie et se résume à : argument d’autorité. Quand on résume le message l’argument c’est : "c’est le PROGRES".

Ce mec est typiquement un extrêmiste de la dernière religion inventée sur Terre : la religion du progrès. Qui a comme slogan "Ordre. Progrès. Croissance.".

Les illusions du progrès technique

Je suis révolté contre vous , le 14 juin 2006 par jazz

il ne s’agit pas d’etre contre le progres, mais d’éviter autant que faire se peut d’en éviter les pieges

le texte est un peu radical, en effet on peut se demander pourquoi il n’a pas tout simplement opté pour une autre solution dès le départ, le changement est suprenant mais je respecte au fond le point de vue. (non pas sur la société en question, je la connais meme pas ^^ mais sur le principe meme de l’existence d’un pillage potentiel sur le net )

Ceci dit a sa place j’aurais tt simplement mis mes photos sur un site perso avec hébergeur payant + droits d’auteur et mon nom en travers de la photo : MAGNUM le fait et personne ne s’en offusque que je sache. (ca évite tt probleme et on n’en parle plus)

vous remarquerez que j’écris des banalités ici : pas de pillage possible ^^ eh oui :) de tte facon on s’en fout... elles étaient comment ses photos ? bonnes ? ^^ probablement.

Je suis révolté contre vous , le 14 juin 2006 par jazz

et puis "new" ^^ si tu commençais par mettre au moins un pseudo qu’on sache identifier tes questions/réponses au lieu de proner le coca cola , ca serait plus utile pour tenter de faire de cet espace qqe chose de plus constructif que du crachage systématique sur tout post émanant de quelqu’un qui a eu le mérite de justifier son acte : meme si le texte est radical ce photographe a prouvé qu’il avait un cerveau et une identité.

jazz/jazzride tu trouveras facilement mon pseudo sur le web (pour ne pas dire plus, par recoupement d’ailleurs merci google :/ ) et tu verras qu’en ce qui me concerne, je suis un adepte du libre et j’aime bien la technique, mais pas l’attitude "oie du Capitole" : j’aime bien les gens qui ne donnent pas ds le politiquement correct... et qui font réfléchir et se gratter la tete.

Ce mec la nous fait réfléchir donc c’est positif en soi.

toi par contre tu fous la zone en jouant les gds connaisseurs et tu n’argumentes pas.

Je suis révolté contre vous , le 14 juin 2006 par Vince

On pourrait s’exprimer sans juger le comportement d’un contributeur (à la réflexion) mais plutôt ses argument. Cela rendrait plus facile, et moins longue, la lecture. ..

Je suis révolté contre vous , le 14 juin 2006 par RastaPopoulos

Euh jazz, quand je parlais de l’argument du progrès, je parlais du mec qui a écrit la réponse à laquelle nous répondons (ouf), et pas le texte de départ.

La technique, ce n’est pas JUSTE un "outil" qu’on utilise comme si ou comme ça, et qui est mal dans telles mains et bien dans d’autres.

Or l’informatique, c’est loin d’être un outil anodin, sauf que chacun regarde l’informatique dans les aspects positifs à l’échelle d’UN poste par exemple, et pas l’informatique dans sa globalité. Et là on s’aperçoit que ça apporte des avantages, certes, mais bien plus d’inconvénients et de problèmes que de bien. L’informatique est le coeur, le lien, la colle, du système industriel actuel.

Etre résponsable, défaire l’emprise informatique sur le travail.

Je suis révolté contre vous , le 15 juin 2006 par jazz

Euh jazz, quand je parlais de l’argument du progrès, je parlais du mec qui a écrit la réponse à laquelle nous répondons (ouf), et pas le texte de départ.

lol désolé ^^ pardon mille fois ^^ comme les posts se croisent on s’y retrouve plus ^^

Je suis révolté contre vous , le 16 juin 2006

Bon alors. Je vais me défendre quand même. Déjà, vous remarquerez que j’ai fait attention, de ne pas vous appeller, "mec", et mon premier article emploi le vouvouement, ceci juste pour vous dire que malgrès mes critiques, je sais me montrer poli et respecter mon prochain ce qui semble vous faire défaut (pardon !). Je vous trouve bien agressifs, et c dommage. Je n’ai pourtant insulté personne, j’ai juste été quelques peu vindicatif. Quand à mon argumentation, je suis radical c tout :

Vous ne buvez pas de coca cola (c pas mauvais pourtant), vous ne regardez pas la télé ? De qu’elle marque sont vos baskets ? Et votre ordinateur ?

Je ne suis pas non plus un fanatique du progrès, contrairement à ce que vous pouvez penser, loins de là. Je trouve juste qu’il y a trop de condescendance pour un article qui utilise un mot lourd de sens, voir grave. J’habite actuellement dans un pays où le progrès est synonyme de néant (heureusement il y a Internet :-)) et ça ne m’empèche pas de vivre. Mais revenons au sujet principal.

"Servitude volontaire". Décidement les mots... Servitude : État de qq, d’un pays privé de son indépendance. Ce qui donnerait donc État volontaire de qq privé de son indépendance. Donc en allant sur Flickr, on se priverait volontairement de son libre choix/arbitre ?

Je pense que listef, à bien résumé la chose :

Choyer son compte « Flickr », c’est (à mon hymble avis) rien d’autre que :

1. attendre un peu de reconnaissance pour MES belles photos 2. participer au monde qui bouge, me sentir utile à le faire bouger

Que monsieur Karl Dubost, veuille quitter Flickr parcequ’il se sent "utilisé" ok, pourquoi pas c son droit, et je ne le remet pas en cause. Ce que je trouve par contre dommage c de faire passer l’utilisateur de FlickR, pour un esclave. Non. Je trouve que ça va trop loin. Bon après si on ne cherche pas à me comprendre je vais pas en mourrir non plus. Merci

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 13 juin 2006 (0 rép.)

Bravo.

Tu ne fais que suivre Grosse Fatigue. C’est un signe qui ne trompe pas !

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 13 juin 2006 par MB (0 rép.)

les motivations de flickr sont très claires et affichées. Selon une interview donnée à O’reilly voici ce que dit Stewart Butterfield ( http://www.oreillynet.com/pub/a/network/2005/02/04/sb_flckr.html )

" Koman : So, what’s the business model ?

Butterfield : There are two halves to it. The first is that things that are driven by individual users, so subscription fees for premium services. Actually, we’re doing fantastically with that so far ; we’re really happy with the results. There are other things like printing, CD and DVD backups, and gifts—so if you take a bunch of photos at a wedding, you can pull them with friends and families photos and give them to the bride and groom. Those are probably secondary to subscription fees.

The other side is monetizing the whole collection of photos, essentially advertising. If you look at photos that are tagged with "Italy," you’ll probably see ads for hotels in Italy, tours of Piedmont and whatever. There’s a lot of contextual advertising you can do against big collections. And in addition, a bunch of different marketplace activities, allowing people to sell prints of their photos, letting people sell images to news media, and stuff like that. And probably all of those are secondary to advertising."

-----> http://pecheurdimages.net

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 12 juin 2006 par bug-in (0 rép.)

Le libre non plus n’est pas à l’abri de ce genre de pratique révoltante : http://www.decroissance.info/Relocaliser-l-economie http://www.decroissance.info/Etre-responsable-defaire-l-emprise

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 12 juin 2006 par jz (1 rép.)

Yeah !

Je boycotte Flickr, Gmail, etc... pour les mêmes raisons.

Je me suis laissé séduire par le côté ennivrant de quelques réseaux sociaux (Orkut et linkedin) que j’ai gavé d’informations personnelles pendant quelques jours avant d’avoir ma réalisation à ce sujet.

... mais c’est tellement facile de tomber dans le panneau, même pour quelqu’un de sensible à l’éthique et aux libertés numériques, à la protection des données perso, etc..

Comment faire pour éduquer (et vite !) le grand public sur ces problématiques, avant que ces gigantesques aggrégats de données soient tous tellement immenses que personne n’y échappera ?

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 14 juin 2006 par juytter

Comment faire pour éduquer (et vite !) le grand public sur ces problématiques, avant que ces gigantesques aggrégats de données soient tous tellement immenses que personne n’y échappera ?

Impossible, ces "réseaux sociaux" attirent ; c’est pratique, gratuit, stimulant (principe des réseaux sociaux), le fait que ces "outils" permettent des dérives ça passe après.

S’il est incontestable que ces réseaux sociaux existent grâce a des plateformes techno et que celles-ci appartiennent à des entreprises, il est un peu facile de conclure que ces communautés appartiennent aux entreprises.

Cependant individuellement le rapport de force entre le participant- "client" (pour rappel un client c’est un personne qui achète un bien, un service) et le fournisseur du service est déséquilibré : en gros, "ce service est offert gracieusement, si ya des choses qui ne te plaise pas, ferme ton compte, dégage de la communauté, bye bye". Ce qui est commercialement correct, en plus je suis certain que ca serait formulé plus correctement. IL faut pas s’en étonner, ce qui est gratuit est douteux. Mais de ce fait je suis sceptique sur la capacité d’une communauté (une somme d’individualités) à faire bloc contre des dérives du "propriétaire" sachant pourtant que le rapport de force est incontestablement en faveur de la communauté (s’il n’y a plus de contenus, plus "de réseau social", le business model ne tient plus). En cas de dérives à répitition (encore faut elles qu’elles soient identifiées, l’exploitation des données étant par ex. un truc pas trés transparent) on peut imaginer une communauté qui "s’éduque trés vite". scénario ahma peu probable.

L’idée d’esclavage de la communauté me semble donc pertinente, la conscience et l’éducation ca se fera individuellement : « It’s all about you. » , donc lentement :)

Reste que -ça à toujours était le cas- en l’absence d’alternatives Libre, à flickR par exemple, pas d’alternatives propriétaires.

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 12 juin 2006 par boklm (1 rép.)

Hmm, je vois pas vraiment le problème. Tu veux un site pour heberger tes photos sur internet ? Tu as plusieurs choix :
- utiliser un service gratuit du genre flickr, peu etre avec de la pub
- te payer un hebergement et t’installer un logiciel pour gerer ta gallerie de photos Et c’est la meme chose pour les adresses email, les blogs, etc ... Pour heberger des photos sur internet, il faut des serveurs, de la bande passante, et ca coute de l’argent. Ces sociétés proposent un service qui leur coute de l’argent, il faut bien qu’elles trouvent un moyen pour en tirer profit elles aussi. Après si ca ne te convient pas tu as toujours le choix de payer pour la meme chose, ou si ca existe trouver une association ou quelqu’un qui fait la meme chose gratuit ou pas cher sans les inconvenients.

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 14 juin 2006 par jazz

d’autant qu’il y a des hébergeurs associatifs ... px tres raisonnables, compatibles avec spip qui pour moi permettent d’avoir une liberte bcp plus gde. je prefere payer x € par an et voir la paix + ne pas infliger aux visiteurs une pub quelconque.

il est vrai que qd on va sur du 100% gratuit il y a clairement une contrepartie. c’est en ce sens que je trouve le document trop radical. Mais sur le fond le pb reste posé, en dehors meme du segment photo, et il est sérieux....

question de choix je préfere payer et etre libre de mes choix. (etre soumis aux regles juridiques et morales etc pour moi n’est pas une contrainte mais qqe chose d’essentiel !!!!

Mais aux regles commerciales oui , carrément oui je le dis je n’aime pas ca mais qd on signe on regarde les clauses avant)

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 12 juin 2006 par playmobil (1 rép.)

Je suis relativement d’accord avec ceux qui ont fait remarqué dans les notes précédentes que les échanges sont réciproques. Personnellement, je ne trouve pas le fait de livrer des infos sur ses modes de consommation choquants dans la mesure où cette ressource n’est pas livrée gratuitement, mais fait l’objet d’une contrepartie, à savoir un service. L’important est simplement que le deal soit clair et que l’on soit clairement informé de ce à quoi on s’engage. Pour le reste, on peut toujours divulguer de fausses infos ou choisir de se priver des services proposés si l’on considère que nos infos personnelles vallent mieux que les services proposés. Je finirai simplement sur une remarque. Il faut cesser de croire que l’on est facilement manipulé par les publicités. Qui d’entre vous prend réellement le temps de lire les espaces publicitaires des pages ou les lignes ajoutées en fin de mail ? Alors ciblage ou pas, quand on n’a pas envie d’acheter, on est tranquille.

Pour rappel : "there’s no free lunch" (quoi qu’on en dise, c’est sans doute la loi la plus solide des sciences économiques).

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 12 juin 2006

"quand on n’a pas envie d’acheter, on est tranquille"

Exactement ce que l’on repond a Fry dans un episode de Futurama quand il s’apercoit qu’on lui envoit des pubs dans ses reves.

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 12 juin 2006 par isatis39871 (0 rép.)

On se retrouve avec la même problématique avec :
- les cartes de fidélités. Particulièrement les cartes carrefour, auchan et autres champion qui utilisent nos habitudes d’achat pour cibler les pubs.
- les offres de points comme les s’miles.

Mais personne n’oblige les consommateurs à le faire. D’ailleur c’est un échange, chacun y gagne. A vous de savoir si vous voulez payer ces services au prix de votre vie privée.

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 12 juin 2006 par Kodbar (0 rép.)

D’accord, il faut garder un oeil critique aïgue sur les services web. c’est en entendu. En même temps que le net n’est pas un bal de charité il me semble ! Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain, et sachons utiliser intelligemment ces nouveaux services.

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 11 juin 2006 (0 rép.)

Je suis d’accord avec beaucoup de points dans ce billet d’humeur. Quel monde numérique sommes-nous en train de nous construire ? Le problème est qu’il n’y a pas de réelles réflexions derrière tout çà, inutile par ailleurs d’en attendre de nos politiques ou de nos élites, et que des points comme ceux présentés ici se mettent en place presque naturellement, pernicieusement. Mais il ne faut pas se leurrer, le souci vient du modèle économique mis en place il y a 10 ans sur internet sur le "tout gratuit" ; ce n’est que difficilement viable en l’état, et c’est (malheureusement) la publicité - qui n’avait pas besoin de ce nouveau médium - qui s’est engouffré dans la brèche.

Au passage un petit parallèle en passant : oui, ce sont les utilisateurs eux mêmes qui, de plus en plus, produisent du contenu (que ce soit leurs données personnelles ou une participation à une base de données globales, comme CDDB / FreeDB ou Wikipedia), parfois sans retours (une contribution à Wikipedia n’apporte rien "en retour" - ce n’est pas l’objectif - contrairement à des informations personnelles données "en échange" d’un hébergement web, etc.), et finalement tout le monde s’y retrouve un peu :
- les éditeurs car ils n’ont pas à mettre de gros moyens en place (car embaucher une équipe de 10 personnes pour remplir des milliers de fiches, çà coûte cher) ;
- les utilisateurs d’un point de vue collectif, car ils ont des sites de références à jour ; Et l’utilisateur d’un point de vue individuel n’a (normalement) pas consacré trop de son temps pour faire sa publication (quelle qu’elle soit). Le parallèle sur tout çà est sur le P2P, et les éditeurs ne l’ont pas encore compris : ici aussi, les utilisateurs font le boulot qu’aurait dû faire l’éditeur : encodage d’un CD ou d’un DVD dans un format adapté aux réseaux actuels, mettre à disposition de la bande passante pour diffuser ces fichiers...

Mais je suis inquiet pour tous ces modèles qui risquent tous d’empirer ou de disparaître, P2P bientôt de plus en plus impossible sans qu’il n’y ait de réelles alternatives crédibles de la part des éditeurs, envahissement continu de la publicité sur les sites (il n’y a qu’à voir certains sites déjà aujourd’hui qui ont une "surface de page" étonnanet déjà recouverte par de la pub, parfois avec jusqu’à 3 ou 4 bandeaux de différents formats), certains contenus déjà payants (mais toujours avec de la publicité derrière)...

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C’est vrai, mais la réaction est un peu puérile , le 11 juin 2006 par Johqn (1 rép.)

Oui puérile. Ce n’est n’ai pas un reproche, moi même je réagis de la sorte dans des situations similaires. En faite c’est plutôt de la jalousie, en remarquant que certain profites plus que nous.

S’enregister auprès de ces sites communautaires, ça correspond à passer un accord avec eux : en général, échange d’un espace d’hergement, ou référencement (fourni par le site) contre des informations (fournies par le client analysé par les robots).

Vu comme cela, on comprend que le site ET le client y gagnent mais aussi que le site profite plus que le client. Mais ce n’ai pas pour autant lui qu’il tiend les rennes.

Cela resemble à une expérience connue sur le comportement humain (et même certains animaux) : Mr A doit expliquer à Mr B que :
- si Mr B accepte 1euro de Mr A, Mr C donnera 20euro à Mr A
- si Mr B refuse, Mr A n’aura rien Dans la plupars des cas, Mr B refuse. Il n’accepte pas de gagner moins que son collaborateur.

C’est vrai, mais la réaction est un peu puérile , le 12 juin 2006 par juytter

si on suit votre démonstration, elle est fausse, car B ne reçoit pas de "compensation" financière sur la transaction A<->C. Peu importe. S’il y a naïveté de l’auteur c’est surtout d’avoir cru que c’est la communauté qui était propriétaire de la plateforme technologique et non l’entreprise qui était propriétaire.

C’est ce que l’auteur dit en substance à mon avis.

Utiliser les concepts de liberté, de créativité, de beaux sentiments, de communautés pour mieux vous abuser, pour mieux pomper tout ce qui fait de vous un consommateur bien identifié est une arnaque.

Qualifier cela de puéril, alors que ce sont les mêmes analyses qui ont conduit d’autres à l’initiative d’un OS Libre par ex. c’est excessif. À la limite on pourrait parler d’un train de retard...rattrapé.

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 11 juin 2006 par erix (3 rép.)

Comment avez-vous pu être aussi aveugle auparavant ? Ce n’est pas faute d’avoir été prévenu ! Est-il ringard de vous rappeler tous les auteurs d’anticipation comme Philip K. Dick ou encore George Orwell... ?

Bref, pourquoi rentrer dans une éxagération inverse ? "Esclavage", ( !!) comment comparer ce qui vous arrive à de l’esclavage ? Tout au plus, il s’agit ici d’un "fil à la pâte" qui de surccroit est volontaire. Vous vous êtes fait avoir, voilà tout.

Mais permettez-moi de vous dire que votre colère est excessive. Pas que je vous dise que vous avez fait un mauvais choix en fermant votre compte Flickr, non.

Vos propos ! Vous faites le jeu de cette société : votre contenu (vos photos) sont des biens périssables pour les marchands, par contre, votre culture, celle qui donne du sens ne l’est pas. Merci d’éviter les a peut-prêt et autre poncifs : "je ne veux pas vivre dans cette société, je quitte" (...)

C’est, me semble-t-il, plutôt la qualité de votre attitude qui changera quelque chose à **cette société**, sans simplification hasardeuse.

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 12 juin 2006

Bref, pourquoi rentrer dans une éxagération inverse ? "Esclavage", ( !!) comment comparer ce qui vous arrive à de l’esclavage ? Tout au plus, il s’agit ici d’un "fil à la pâte" qui de surccroit est volontaire. Vous vous êtes fait avoir, voilà tout.

Effectivement, "Esclavage" est peut-être exagéré. Un fil à la patte évoque le prisonnier ou plutôt le galerien (qui est un prisonnier qui travail pour son géolier) ! Donc ces système ne nous rendent pas esclave mais galerien !

Le but du départ de Flickr, c’est de dire "je ne veux pas être pris pour un pigeon", quel qu’en soit le prix.

Pour les mêmes raisons, je refuse systématiquement toutes les cartes de fidelité des magasins qui nous permettent de gagner 2 % de réduction tous les 36 du mois, etc. Je ne suis pas parano mais je refuse d’entrer dans ce système que les commerciaux tentent de nous obliger. Ce n’est pas la peur du flicage, c’est le refus d’entrer dans une "norme" imposée et insidueuse.

-----> La liberté, c’est le refus d’une norme imposée

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 12 juin 2006 par RastaPopoulos

La servitude volontaire, ça ne date pas d’hier...

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 13 juin 2006 par Laurent

Pourquoi faudrait-il éviter de dire "je ne veux pas de cette société" ? Il me semble qu’on a le droit de dire qu’on adhère ou pas à un projet de société, car c’est bien de ça qu’il s’agit. Et en cas de non-adhérence, de ne pas collaborer avec les personnes qui le montent, consciemment ou pas.

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Mais que faire alors ? , le 11 juin 2006 (9 rép.)

bonjour,

je suis assez d’accord avec le point de vue que l’auteur de l’article défend, il est évident que les nouveaux services internet utilisent nos connaissances, talents divers, et notre temps pour fructifier, et notamment vendre de la pub.

bon, je n’ai pas de skyblog, je peux donc dire que les skyblogs c’est pourri et que ça ne sert qu’à faire voir de la pub à ceux qui me liraient si j’en avait un (et d’ailleurs à moi-même aussi)

mais voilà, le problème c’est que je reçois et j’envoie des mails !

bon, excusez les passages pub (ttes les marques que je vais citer...), mais voilà ma réalité :

il y a qqs années, nous étions chez mamadoo. mon pere avait donc sa boite gerard.dupont@mamadoo.fr moi je me suis dit : "oula...il me reste au moins 50 ans à vivre, le jour où je suis plus chez mamadoo je fais comment ?!" donc j’ai ouvert une boite mail chez nomade (qui s’est fait racheter par tiscali, puis alice, mais qui n’a jms fermé et à laquelle j’ai tjs accès)

le pb avec cette boite, tout comme avec celles que j’ai sur hotmail et gmail (euh...ouais, on a besoin de pleins de boites quand on est étudiant ;) ), c’est que chaque fois que j’envoie un mail mes destinataires reçoivent de la pub, insérée à mon mail !!! (du style une petite ligne à la fin, "nouveau forfait chez alice, xx€ par mois...")

chez gmail c’est un peu différent : si j’envoie à ma copine un message avec écrit "je t’aime" j’ai droit sur une colonne à droite à une pub pour des fleurs, une pour des capotes et une pour l’avortement en ligne... le + : ça pourri pas directement mon mail, le - : bah c’est clair que c’est de la pub ciblée, et je me sens effectivement pris pour un pigeon, comme l’indique l’auteur de l’article

oui mais voilà, le jour où on a migré mamadoo -> neuf télécom, mon père, qui était censé avoir 3 mois d’accès encore à sa boite mail, ne les a pas eu et a perdu tout ses messages... et puis je ne suis mm pas sûr qu’il n’envoyait pas de la pub lui aussi...

bref, tout ça pour poser la question suivante : est-ce que ceci est vraiment nouveau, lié au 2.0, et faut il se priver de services qui nous sont malgré tout agréables et utiles (flickr comme les mails), parce qu’on n’est pas d’accord avec le système ?

je comprend bien que le pb ici est qu’on donne nous mm nos infos pour recevoir "la pub qu’on aime", mais est-ce que ce n’est pas la mm chose dans la vie réelle : quand j’achetais un jean quicksilver, c’était écrit dessus. il était fort probable que mes amis aient les mm intérêts que moi, et également les mm codes vestimentaires. donc en allant les voir avec mon jean estampillé quicksilver, je leur faisait de la pub ciblée en qq sorte

au final, je me demande si le fait de garder son site flickr ouvert en y incluant une sorte de manifeste "moi j’utilise flickr parce que c’est pratique mais je suis conscient d’etre un pigeon, soyez en conscients aussi" n’aurait pas été plus ""utile"" que de le fermer...

utile à quoi... -> ???

je respecte néanmoins le choix de l’auteur , et mon avis sur la question n’est d’ailleurs pas du tout arrêté, j’essaye juste de réfléchir un peu moi aussi...

++

orphée

Mais que faire alors ? , le 11 juin 2006 par No Logo

Pour les boîtes aux lettres électroniques, il y a quand même moins pourri par la propagande et beaucoup plus convivial que tout ce que tu as cité. Rien n’interdit de transférer ses messages quand on abandonne une Bal. No-Log, par ex. Gratuit, sans pub, et ça marche (allez, quoi, 48h de panne en 2 ans à tout casser...) http://www.no-log.org/

Mais que faire alors ? , le 11 juin 2006 par Flam’

sinon allez sur laposte.net

vous avez une adresse gratuite à vie et sans pub de 1Go qui permet d’utiliser IMAP.

-----> Et LaPoste

Mais que faire alors ? , le 11 juin 2006 par Plic

laposte pas bon, tous ceux à qui t’envoient des messages reçoivent une pub à la fin des messages ce qui n’est pas très classe. Nope n y aurait il que no log....

Mais que faire alors ? , le 11 juin 2006

que celui qui a des yeuxvoie (en regardant deux fois !) http://www.emailaddresses.com/email_rip.htm

Mais que faire alors ? , le 12 juin 2006

bonsoir,

en fait le but de ma remarque n’était pas de dénicher le fournisseur de boites mails parfait, mais simplement de rappeler que les "abus" dont parle l’auteur de la part des entreprises diverses pour nous vendre de la pub n’est pas nouveau, et peut-être pas si terrible que ça.

après tout, une entreprise est faite pour gagner de l’argent, ne nous leurrons pas. et nous nous essayons d’en dépenser le moins possible. en acceptant d’être "utilisés" pour faire les pubs, on profite également de services agréables et gratuits ou à moindre couts : mails, stockage et diffusion de photos, hébergements de sites, télévision quasi-gratuite, etc.

après, il ne faut pas non plus que l’envie de gagner de l’argent de l’entreprise soit sont unique moteur, le service rendu au public doit rester réel et de qualité.

et c’est là que l’on peut reprocher à ces "entreprises" de n’avoir aucune morale. cf tf1 et le temps de cerveau disponible. cf aussi le "mensonge" de l’annonce "it’s all about you".

réflexion en cours...

++

orphée

Mais que faire alors ? , le 12 juin 2006 par lugburz

hello

ce probleme de la pub dans les emails m’interpelle.... et en me posant cette question que je ne m’etais pas trop posé avant, j’ai peut etre "trouvé" une solution :

1er constat : l’adresse email de notre FAI (genre wanadoo.fr) permet d’envoyer du courrier sans pub... normal puisqu’on paye quand meme l’abonnement. Par contre, quand on change de FAI bye bye l’adresse.

2eme constat : un adresse "web" (gmail ou laposte.net, peu importe) est "définitive" mais envoie une ligne de pub par mail...

En combinant les 2, on optient : lorsqu’on envoie un mail avec comme return-path son adresse "web" et en utilisant le serveur smtp de son FAI, on envoie un email sans pub et avec son adresse "definitve".

Ca c’est la theorie (arretez moi tout de suite si je fais fausse route).

Dans la pratique, j’ai fait des tests en meme temps que je rédigeais ce message :

En envoyant un mail dans thunderbird avec le serveur smtp de wanadoo -> pas de pub

avec le serveur smtp de laposte.net, toujours dans thunderbird -> ben pas de pub non plus en fait

par contre, en envoyant avec le webmail de laposte, la il y a de la pub...

a+

Mais que faire alors ? , le 12 juin 2006 par Filip

Il n’y a pas que no-log, il existe des tas d’hébergeurs associatifs et/ou alternatifs qui proposent des hébergements et des messageries. On peut avoir son propre nom de domaine et un hébergement sans pub pour quelques euros par an.

-----> http://www.libre-essai.net

Mais que faire alors ? , le 12 juin 2006 par RastaPopoulos

"moi j’utilise flickr parce que c’est pratique mais je suis conscient d’etre un pigeon, soyez en conscients aussi"

Je trouve ça complètement cynique.

Non le gros problème c’est que plus personne ne pose le pour et le contre. Lorsqu’il y a plus de contre que de pour ON ARRETE TOUT, c’est pas plus compliqué. Mais non, la grande phrase à la mode c’est "ouais mais bon, c’est pratique quand mêêêêmeuuuu".

Il ne faut pas nier les avantages, non non. Mais surtout ne pas nier les désavantages. Et franchement, en poussant un peu la réflexion, ils sont bien plus importants que les avantages.

Faut-il relire Ellul ?

Mais que faire alors ? , le 12 juin 2006 par touriste

A la reflexion il y a bien deux problemes distincts :

- un probleme psychologique : "je me suis fait avoir !" par un mensonge

- un probleme economique : de reseau cooperatif l’internet devient un reseau commercial

Sur le premier probleme moi je reagis pareil.

Sur le second je suis quand meme etonne que l’on evoque le "no free lunch" ... comme si dans la vie tout se ramene au fric ... si c’est le cas pourquoi donc on va sauver en mer ou en montagne un type desargente ... entre milles exemples ...

Mais bon ca fait un bien vaste sujet pour une si petite page :)

-----> re

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 11 juin 2006 par touriste (6 rép.)

En effet le web se "privatise" de jour en jour, tout devient commercial

Et on en a une illustration saisissante en regardant le "web invisible", cette partie du web qui contient du contenu "serieux", il represente deja 500 fois le volume du web ’ordinaire"

Et il est largement verrouille et payant ... deja apres seulement 10 ans d’existence du www !

Le probleme des donnees personnelles est une facette de cette "commercialisation" du web, il faudrait que tous les internautes se persuadent que leurs donnees personnelles ont de la valeur et ne pas les donner gratuitement

Jamais de noms, ni d’adresse, ni de revenus, sans parler des details encore plus personnels, ne doivent etre reveles sur le net ...

N’oubliez pas que la "transparence" que l’on nous invite a respecter est toujours a sens unique !

"Eux" sauront tout de vous, mais jamais vous ne connaitrez ni leurs intentions, ni l’usage qu’ils font de ces donnees, ni meme qui ils sont :)

Bref je salue cette reaction de clairvoyance a une epoque ou quelques gourous de la sphere web nous la jouent facon "Et alors la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’aluminium ...." :)

-----> bravo !

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 11 juin 2006 par BDE

Détail . ce qu’on appelait aussi le web invisible est constitué en partie des réservoirs de littérature grise, universitaire, etc. Ce n’est pas forcément payant, ce n’est pas forcément "invisible" grâce au couplage, entre autres du protocole OAI-PMH et de la Creative Commons dont Science Commons. Ceci dit, l’auteur de l’article a raison. Mais il ne faut pas confondre les choses. Parlons de ce que nous connaissons.

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 11 juin 2006 par BDE

Détail . ce qu’on appelait aussi le web invisible est constitué en partie des réservoirs de littérature grise, universitaire, etc. Ce n’est pas forcément payant, ce n’est pas forcément "invisible" grâce au couplage, entre autres du protocole OAI-PMH et de la Creative Commons dont Science Commons. Ceci dit, l’auteur de l’article a raison. Mais il ne faut pas confondre les choses. Parlons de ce que nous connaissons.

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 11 juin 2006 par touriste

C’est vrai, il existe une partie du web invisible qui correspond a une saine reaction de nombreux chercheurs qui mettent assez rapidement leur travail en ligne

Mais quand je dis que le web invisible est largement verrouille et payant c’est un fait

Evidemment il est delicat d’estimer la proportion du web invisible qui est verrouillee mais songez a Scirus, Ingenta et tant d’autres qui contiennent des masses incroyables de donnees tarifees ...

A la louche, et c’est vrai que je ne suis pas un specialiste, je dirais 80% du web invisible ...

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 12 juin 2006 par OAO

Le chat fait partie du web invisible. Le P2P aussi. Les forums privés ausi. Les bases de donnés aussi.

web invisible != web payant. Le net invisible est par définition ce qui n’est pas accessible aux moteurs de recherche.

« les 60 sites les plus importants représentent à eux seuls plus de 40 fois le volume du web visible. Ce sont des sites scientifiques (NASA), des bases de donées (Lexis Nexis, Dialog), des sites universitaires (Berkeley), de médias et presse (USAToday), de commerce en ligne (e-bay), des sites internes de grosses sociétés (UPS, Fedex)... » ( http://c.asselin.free.fr/french/invisible_web.htm ).

Apres il reste les mesure des webs : taille en ko ? Un seul films fait autant que 700 000 000 caracteres, soit à la louche 7 000 000 de lignes, ou 150 000 pages... Et une page de chat a t’elle la même "valeur" qu’une publication de nature ? L’estimation est tres variable : on passe de 150 fois le web visible sur le lien au dessus à 40% du contenu total la : http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/dictionnaires/Internet/fiches/8370264.html

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 13 juin 2006

"Eux" sauront tout de vous, mais jamais vous ne connaitrez ni leurs intentions, ni l’usage qu’ils font de ces donnees, ni meme qui ils sont :)

Dès l’instant où il y a la possibilité de mettre ses images sous licence créative commons, on ne peut pas faire n’importe quoi, c vous qui le definissez.

Bref je salue cette reaction de clairvoyance a une epoque ou quelques gourous de la sphere web nous la jouent facon "Et alors la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’aluminium ...." :)

Une fois de plus c la théorie du grand complot, je ne vois aucune clairvoyance, mais une paranoia évidente.

Jamais de noms, ni d’adresse, ni de revenus, sans parler des details encore plus personnels, ne doivent etre reveles sur le net

ça c vrai, mais tu peux mentir :-). Et c d’ailleurs ce qu’il faut faire !!!

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 16 juin 2006 par jazz

la notion de CC = un coup de baguette magique ^^ tu parles, si c’était si simple... meme les regles juridiques établies depuis longtemps peuvent etre remises en cause en pratique, d’ou la X des proces...

c’est naif tout ca... l’auteur a voulu se faire connaitre , qui pourrait lui reprocher, en fait il a du se rendre compte qu’il n’y trouvait pas son compte. Mais bon, mieux vaut éviter ce genre de systemes ... personnellement je préfere encore payer un service d’hébergement et savoir de quoi il retourne avec certitudes... le gratuit n’existe pas il y a toujours contrepartie (sur le net)

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Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 11 juin 2006 (2 rép.)

Être ce que nous voulons que le monde soit et sans attendre que les autres le fasse à notre place. Très bonne attitude =)

Esclavage 2.0 : Eux, nous et moi , le 13 juin 2006 par ockoba

Dans une situation où l’on constate que l’on ne perçoit pas le "juste" prix de son travail, on peut comme vous l’avez fait, casser la relation économique et se donner les moyens d’être son "exploiteur " exclusif ( sourire ). Mais il y a aussi par les moyens de la lutte ( les formes restent à inventer mais déjà on sait qu’une partie passe par l’information et sa diffusion massive facilitée d’ailleurs par le net ) une tentative de revendication d’une part du gâteau plus juste qui peut être engagée . Dans le monde salarial classique, on a la grève du travail comme forme d’action . Dans l’univers du blog par exemple, on peut toujours imaginer vider son blog de tout contenu durant un délai significatif et monter l’action de manière collective . Pour chaque blogueur, l’impact est minime. Pour le propriétaire, l’impact publicitaire serait plus grand .

D’autre part, pour l’usage des données personnelles, et les profits qui sont réalisés , pourquoi déjà ne pas enquêter sérieusement sur le sujet et ensuite avoir la même démarche avec une revendication auprès de ceux qui en profitent trop , des pressions sur eux ( par exemple demandes collectives des données collectées et des usages commerciaux qui en sont fait et tentatives d’estimation des profits réalisés ) dans l’objectif d’une redistribution du profit tiré de cette ressource moins inégale ?

Le sujet en tous cas est très intéressant et mérite la réflexion de tous et le débat public.

Aller jusqu’à parler d’esclavage ...des gens aujourd’hui vivent avec le rmi et des collectivités locales profitent de leur situation , de l’impossibilité pour eux de trouver d’autres moyens de survie, pour leur imposer des sous-emplois avec un revenu de misère ou même du travail sans aucune rémunération..là on est dans une situation d’esclavage ou de servitude moderne ...s’ils refusent ...plus de ressources ...

-----> Pourquoi ne pas revendiquer une part du gâteau ?

Web 2.0 et recherche d’emploi ... , le 31 juillet 2006

J’apporte ma pierre à l’édifice : Il y a quelques temps, je travaillais comme infographiste dans une SSII, j’avais dans le même temps mis une vidéo en ligne dans l’idée de faire un videoblog pour les photos de ma nièce. Un an après, je décidai de quitter la boite où je travaillais, lors de l’entretien avec mon ancien employeur celui ci m’a interdit de mentionner le nom de la société sur mon cv etc... pour ma future recherche d’emploi. En fait, il avait fait une recherche sur mon nom dans google et était tombé sur la vidéo mise en ligne, qu’il a jugée "nuisible à l’image de marque de sa société". En colère contre mon ex-patron qui est allé fouillé dans ma vie privée, j’ai décidé de supprimer immediatement ces vidéos indéxées contre mon gré sur le net. Il m’a fallut plusieurs semaines de démarche et d’attente pour y arriver. Moralité, je mets vidéo et photos sur un site privé dont je ne donne l’accès qu’aux personnes de confiance car dans le monde où l’on vit aujourd’hui, beaucoup de personnes (physiques ou morales), mal intentionnées peuvent se servir d’éléments détournées de leur contexte d’origine, pour porter atteinte à votre image !

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