Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath

Les logiciels libres ont ouvert la voie et dans leur sillage on ne compte plus les initiatives qui s’en inspirent.

Voici que Sésamath, association de professeurs de mathématiques, nous propose pour la rentrée prochaine rien moins qu’un manuel scolaire libre pour la classe de Cinquième !

Réalisé avec OpenOffice.org et placé sous licence libre (la GNU-FDL), il est le fruit d’un travail bénévole et collaboratif de plusieurs dizaines d’enseignants.

Vous le trouverez très bientôt non seulement en ligne dans son intégralité et accompagné d’un site du maître offrant de nombreux compléments (animations, fichiers de géométrie dynamique ou tableur...) mais également sous la forme d’un vrai livre en partenariat avec l’éditeur Génération5 (mai 2006 - env. 10 €, soit quasi moitié moins que la concurrence). C’est cette dernière version qui sera proposée à la commande aux élèves des collèges de France et de Navarre et nous espérons qu’ils seront nombreux à l’adopter.

Framasoft, créé par un professeur de... maths, se devait de saluer l’événement comme il se doit en vous donnant de plus amples informations sous la forme d’un entretien avec Noël Debarle l’un des animateurs du projet.

Framasoft : Pouvez-vous nous présenter brievement le projet ainsi que l’association Sésamath et son action ?

Noël Debarle : Sésamath [1] est une association de professeurs de mathématiques dont le but est de diffuser et d’encourager la production de ressources pédagogiques gratuites sur Internet pour l’enseignement des mathématiques.
À ce jour, près de 17.000 personnes se sont déclarées utilisatrices de ressources de Sésamath et plus d’une centaine d’enseignants prennent une part active dans son action.
Le Manuel Sésamath 5ème [2] est, comme son nom l’indique, un manuel scolaire. Il répond aux directives du Ministère de l’Education Nationale le définissant. Sa principale originalité réside dans le fait que, tout en étant édité pour la rentrée prochaine (à un prix modique), il est et restera disponible sur Internet, sous licence GNU-FDL [3].

Pourquoi ce choix de la licence libre ?

Tout d’abord parce qu’elle correspond parfaitement à l’esprit véhiculé par l’association. Si le but est de partager les ressources, pourquoi interdire à l’utilisateur de les modifier ou de les partager à son tour ?
Par ailleurs, le recours à cette licence s’est imposé dès la constitution de l’équipe de rédacteurs des "cahiers Mathenpoche 6ème" [4], premier ouvrage libre de Sésamath. En effet, c’est suite à un appel auprès des utilisateurs de Mathenpoche [5] que des collègues ont répondu présents et se sont mis au travail.
La licence libre permet un travail collaboratif très efficace et serein.
De plus la philosophie générale du libre, en autorisant et légitimant le partage de connaissances, nous semble intrinsèquement liées aux valeurs fondatrices de toute action éducative.

En quoi le processus d’élaboration d’un logiciel libre a-t-il servi de modèle ?

Le logiciel Mathenpoche n’a pas seulement servi de modèle pour le Manuel Sésamath. Il a joué un rôle fédérateur sans lequel le projet n’aurait jamais vu le jour. Ce sont les utilisateurs de Mathenpoche et des autres ressources de Sésamath qui forment l’équipe de rédaction.
Les fonctionnements des deux projets sont en effet très proches : une liste de diffusion qui réunit l’équipe, un système qui permet la mise en ligne progressive des travaux et donc la relecture, un système de validation...

Quels sont d’après vous les points communs mais également les différences qu’il peut y avoir entre un logiciel libre et un "manuel libre" ?

Dans les deux cas, ce sont des données numériques. On peut donc faire fonctionner les mêmes modèles de développement.
Dans notre problématique de profs de maths, il y a tout de même une différence fondamentale. Développer un logiciel demande de grandes compétences techniques qui sortent de notre domaine professionnel. Alors que l’élaboration d’un manuel en est beaucoup plus proche. La grande majorité des professeurs de mathématiques utilisent à l’heure actuelle un traitement de textes. Cela nous permet donc de recruter des bonnes volontés à grande échelle. Chaque collègue peut nous rejoindre, avec une formation au départ assez faible.
En ce qui concerne les supports, il y a également une différence de taille. Un logiciel a la même qualité si on le télécharge sur Internet, ou si on l’achète sur CD. Dans le cas des documents écrits et d’une utilisation régulière, il est intéressant pour l’enseignant de se procurer la version reliée du commerce. Le confort d’utilisation est plus important, et le coût plus faible.

Outre son originalité d’élaboration et de diffusion, pensez-vous également que son contenu le soit ? Vous êtes vous calqués sur les manuels existants ou bien êtes-vous partis dès le départ sur quelque chose de sensiblement différent pédagogiquement parlant ?

Alors que l’usage des TICE est absent ou reste anecdotique dans la plupart des manuels, le Manuel Sésamath a été pensé pour accompagner l’usage des ressources proposées par Sésamath. Il suit le même découpage en chapitre que Mathenpoche, et l’usage des TICE en fait partie intégrante. Il fait appel fréquemment à l’utilisation de logiciels de géométrie dynamique, de tableurs, ou d’instruments virtuels.
Une autre originalité : pour chaque chapitre, le manuel propose des activités en groupe.

Comment ce manuel a-t-il été élaboré ? En quoi les nouvelles technologies ont-ils été utiles et ont favorisé la collaboration, l’échange et le partage ?

Les nouvelles technologies n’ont pas seulement été utiles à la création collaborative, elles en forment le socle.
Lorsque les rédacteurs se regroupent en équipe, ils ne se connaissent que par des échanges de courriels. L’association permet ensuite d’organiser des rencontres, mais c’est une infime partie du travail qui s’y fait. Les rencontres "physiques" permettent essentiellement de renforcer la cohésion du groupe.
Pour monter le projet, quelques membres de Sésamath en définissent les grandes lignes, puis un appel est lancé sur nos listes et/ou dans notre lettre d’information hebdomadaire. On s’aide mutuellement à régler les problèmes techniques et la prise en main des différents outils, puis chacun prend en charge une "fiche", c’est à dire une série d’exercices ou d’activités dans un chapitre donné (de 1 à 6 pages). Les ébauches sont mises en ligne régulièrement et sont relues, critiquées et corrigées en équipe.

Comment se passe la validation ? Qui décide en bout de chaîne des versions finales ? Avez-vous déjà testé des parties du manuel in situ avec de vrais profs et de vrais élèves ?

Il y a une ou deux personnes qui prennent le rôle de celui qui tranche et valide. Ce rôle est attribué assez naturellement à ceux qui s’investissent le plus et dont les avis emportent souvent le consensus.
Tous les rédacteurs étant enseignants, les travaux sont en effet testés par plusieurs classes et les remontées sont aussitot prises en compte.
Les productions étant mises en ligne aussitot, tout prof de math est susceptible de donner son avis, éventuellement après une utilisation en classe. Dans la pratique, ils le font surtout quand on lance des appels explicites. _ L’occasion pour moi d’en lancer un : jusqu’au 15 mars, nous avons spécialement besoin de relecture et de tests puisque le manuel est complet et que le premier tirage ne pourra plus être modifié après cette date.

Avez-vous rencontré des difficultés avec votre hiérarchie ? Est-ce que les inspecteurs de mathématiques voient cette opération d’un bon oeil ?

Le mieux est de leur demander ! ;-)
Je n’ai pas eu pour l’instant d’échos négatifs. Et je crois savoir que certains inspecteurs se sont montrés plutot favorables.
En tout cas, nous sommes à l’écoute de toute critique, et sommes bien entendu tout à fait prêts à en tenir compte pour d’éventuels autres manuels ou d’autres versions.

Avez-vous rencontré des difficultés avec votre éditeur ? A-t-il compris et accepté que le manuel se retrouve sous sa forme numérique totalement libre sur internet ? Accepte-t-il le fait qu’un autre éditeur puisse également en proposer une version papier si bon lui semble ?

Aucune difficulté pour la simple et bonne raison que dès nos premiers contacts avec Génération5 [6] ], il était clair que les contenus seraient sous licence libre.
À l’époque, il s’agissait du logiciel Mathenpoche, puis il y a eu les Cahiers Mathenpoche. Je ne crois pas que Génération5 regrette la confiance qu’ils nous ont accordée puisque le bilan est pour l’instant satisfaisant. Chacun trouve des avantages à ce partenariat.

Avez-vous connaissance d’un projet similaire en Europe, dans le monde ? Êtes-vous en contact avec des collègues hors de France ?

Je n’ai pas connaissance d’un projet similaire. Grace au logiciel Mathenpoche, nous avons quelques contacts avec des collègues de pays francophones. À noter que TracEnPoche [7] participe au projet européen Intergéo visant à uniformiser les formats de différents logiciels de géométrie dynamique.

Avez-vous conscience d’être des pionniers ? Avez-vous conscience que si toutes les matières se mettaient à agir de même pour tous les niveaux alors c’est une véritable petite bombe potentielle dans l’édition scolaire classique que vous posez là !

Je pense qu’il faut rester modeste.
D’une part, l’hypothèse que vous faites est très forte. La rédaction de ce manuel s’appuie sur la communauté des utilisateurs de Sésamath et celle des utilisateurs de Mathenpoche. Celles-ci ont mis baucoup de temps à se construire, dans un contexte favorable. Il n’est pas certain qu’il soit simple de reproduire ce modèle dans d’autres disciplines. En maths, nous avons deux avantages : nous sommes nombreux ; nous pouvons construire facilement des exercices et activités, sans faire appel à des documents ou illustrations qui ne seraient peut-être pas simple à mettre sous licence GNU-FDL.
D’autre part, je ne pense pas que notre modéle d’édition soit fondamentalement en opposition avec le modèle classique. Ce que nous cherchons à montrer, c’est qu’en étant ouvert, on rencontre facilement l’adhésion de nombreux collègues qui sont prêts à donner du temps et de l’énergie pour améliorer les ressources existantes. A condition bien sûr que ces ressources soient accessibles à tous. Je ne pense pas qu’une petite structure comme la notre ait les moyens de faire du tort aux éditeurs scolaires. Par contre, elle peut faire évoluer leur manière de voir.

Avez-vous conscience qu’un tel manuel et ses futures extensions puissent aider les pays francophones dont le système scolaire manque de moyens. Je pense à certains pays africains notamment ?

Ce n’était pas notre objectif premier, mais s’il peut y avoir de tels effets, ce serait vraiment formidable.

Comment seront répartis les bénéfices des ventes ?

Puisque le fait de faire connaître le Manuel par l’intermédiaire de nos sites et de notre lettre hebdomadaire favorise les ventes, Génération5 verse des royalties à l’association Sésamath (0,45 € par exemplaire vendu). Cet argent sert essentiellement à financer les rencontres des différents projets, en toute transparence, puisque les comptes de l’association sont disponibles sur son site.

Avez-vous déjà prévu et anticipé la suite ? Avez-vous déjà planifié d’autres niveaux pour le futur ?

Le niveau 4ème est d’ores et déjà en préparation, afin de se donner un temps de relecture le plus long possible.

Quels sont vos attentes et vos objectifs par rapport à ce projet ? Comment pouvons-nous vous aider ?

Nous n’avons pas d’objectif chiffré. Notre but, c’est d’enrichir le contenu disponible sur Internet, et d’essayer d’améliorer la qualité des ressources éditées.
Nous avons réussi à créer une forme nouvelle de travail collaboratif entre enseignants : c’est d’ores et déjà un succès. Evidemment, si l’édition de ce manuel était également un succès, de nouvelles perspectives s’ouvriraient pour l’association. Sa santé financière permet de soutenir de nombreux projets pleins de promesses. Un modèle économique viable serait sans doute de nature à favoriser d’autres initiatives de ce genre, par exemple dans d’autres disciplines...
La meilleure façon de nous aider, c’est de faire connaître notre action. C’est ce que vous faites en publiant cet article, et au nom de Sésamath, je vous en remercie.

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Autre livre de Sésamath vu par eux-même , le 5 février 2014 par Fmfr (0 rép.)

Pour en savoir plus sur le projet Sésamath, consultez l’ouvrage http://fr.flossmanuals.net/sesamath-mode-demploi/ écris par ceux qui y contribuent.

-----> http://fr.flossmanuals.net/sesamath...

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Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 7 novembre 2006 (1 rép.)

je lance ce manifeste en espérant qu’il trouvera des nombreux echos. Depuis quelques années les multinationales tentent de s’introduire dans les écoles à travers les "kits pédagogiques" dans le but de dénicher de nouveaux consommateurs à l’esprit ouvert aux messages pédagogiques. Par ailleurs avec son acquisition des nombreuses « marques » d’éditeur que possédait Vivendi Universal, le groupe Lagardère, contrôle aujourd’hui à lui seul la production des trois quarts de l’édition scolaire. Nous nous insurgeons contre la volonté des entreprises de contrôler la production et la diffusion du savoir, afin de préserver leurs profits. l’école doit redevenir un espace de gratuité, libre des entreprises. Pour remédier à cette situation, nous voulons créer des manuels scolaires, et d’enseignement libres et gratuits qui puisent être librement modifiable, copiable et distribuable. nous voulons offrir aux élèves, quelque que soit leurs niveaux ou leur filières des manuels scolaires et des livres dans le domaine public protégé (gauche d’auteur) et gratuit dans leurs versions Internet, à prix très bas dans leurs versions papiers. nous voulons offrir aux enseignement des manuels pédagogiques libres et gratuits. nous créons pour cela un site Internet reposant sur la technologie wiki, qui permet à chacun depuis n’importe quel ordinateur connecté à Internet d’enrichir le contenu du site. nous appelons tous les enseignants, les graphistes, les spécialistes de la pao, et toutes celles et tous ceux qui partagent cette vision de rejoindre ce projet afin d’offrir à tous le savoir.

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 7 novembre 2006 par elrik

Une adresse, un lien vers ce wiki prometteur ?

Cordialement.

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Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 20 juin 2006 par Jo (1 rép.)

Après « enquète approfondie » auprès des collègues de l’établissement (Collège « Les 2 Pins » à Frontignan), aucun n’a commandé personnellement le manuel en question. N’y aurait-il pas eu confusion avec : soit le « Collège Privé Ste Thérèse » soit le « Collège Simone de Beauvoir », situés dans la même commune ? ... sans rancune ... et bien cordialement J. Vétillart (coordonnateur-mathématiques aux “2 Pins”)

-----> Au sujet de notre demande d’un spécimen du manuel Sésamath 5e

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 20 juin 2006

Bonjour.

Le collègue ayant fait la demande de l’exemplaire que vous avez reçu ne souhaitant peut-être pas voir son nom cité sur ce site très visité, je vous contacte par mail pour plus de précision.

Cordialement, Noël Debarle

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Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 7 juin 2006 par Roncevaux (1 rép.)

Bonjour,

Je viens de découvrir (tout arrive !) la longue discussion ci-dessous autour des contenus de Mathenpoche et du manuel en particulier. Nous (et je parle au nom de mes collègues du Collège) sommes très satisfaits des contenus du site Mathenpoche pour 6e, 5e et 4e, même si nous estimons qu’il y a des choses à redire et j’ajouterai ma pierre à l’édifice afin de rester dans l’esprit du libre : constructif ! Je n’ai testé pour l’instant que le contenu Vecteurs du futur niveau 3e, et là par contre il y a redire, un collègue a testé la partie traitant des fonctions affines et n’est pas satisfait non plus : je vais lui demander de noter noir sur blanc le fond de sa pensée : par contre le même collègue a testé la partie équations du prgm de 4e et s’en montre emballé !

A qui dois-je écrire pour faire part de nos remarques, et ceci pour que le message ne doive pas être relayé "pour rien" ?

Quant au manuel, à l’heure du renouvellement du niveau 5e, j’ai beaucoup regretté ma "négligence" qui a fait que nous n’avions pas ledit manuel au moment du choix. Aussi, avons-nous décidé de "surseoir à exécution" malgré les demandes de notre Gestionnaire. Je vais m’occuper de cela sans tarder.

Ne lâchez pas prise !

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 7 juin 2006 par Noël Debarle

Bonsoir.

Pour les remarques, il y a un bouton "participer" dans la partie "logiciel" qui permet de les recueillir. Elles sont extrémement bien relayées par notre ami Rafaël Lobato. Si tu préfère utiliser le mail, tu peux contacter Yann Pozzar (yann.pozzar@sesamath.net)

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Médiocre qualité d’édition , le 2 mai 2006 par Fred (7 rép.)

Je lis sur le site web de Sesamath : "qualité d’édition (qualité de la couverture, de la mise en page et de l’impression)". Pourtant, le résultat au niveau de la mise en page me semble médiocre. Dans une simple équation telle que 2 - 1 = 1, il serait bienvenu que le signe - soit aligné avec le signe =, ce qui n’est pas le cas dans le manuel. Il en est de même pour les barres de fraction. On voit également des figures qui semblent tracées à main levée, parmis d’autres erreurs. Il existe des logiciels libres destinés à l’écriture de mathématiques, pourquoi ne pas les utiliser ? Un document LaTeX a quand même un cachet plus "pro" qu’un document OpenOffice, là on dirait le rapport d’un lycéen vite fait sur Word.

Le parallèle entre logiciels libres et manuel libre a été fait. Ce que j’apprécie dans le logiciel libre, c’est que souvent la qualité est meilleure que dans le non-libre. Dommage que ce ne soit pas le cas avec Sesamath, en ce qui concerne la mise en page. Peut-être dans de futures versions ?

Médiocre qualité d’édition , le 2 mai 2006 par isatis39871

Cette édition a été faite avec la version 1 de OOo si je me souviens bien. Peut être que ça y joue et que la version s’améliorera. Enfin, si ce n’est que la mie en page qui vous chagrine, pourquoi ne pas vous proposer pour travailler à sa cohérence ?

Médiocre qualité d’édition , le 2 mai 2006 par stephane

Pour ce qui conserne les figures qui semblent être faites à main levée, pourquoi est-ce une erreur ?

Cela permet aux élèves de leur rappeler qu’il ne doivent pas se fier au dessin (puisqu’il est fait à main levée). Surtout qu’il est noté dans l’énoncé que le dessin est fait à main levée (ce que l’on trouvé déjà dans le fichier 6eme)

Pour ce qui est des logiciels libre,il me semblent que Dmaths en est en un et qu’il a était utilisé lors de l’écriture de ce manuel.

L’avantage de Oo c’est que l’on peut le modifier facilement et sans grande connaissance du logiciel (contrairement à Latex) Puisque les pages sont en ligne et téléchargeable gratuitement.

En ce qui concerne le rapport d’un élève de lyçeen, tu doit avoir de très bon lyçéen.... Moi par contre j’ai déjà vu des professeurs (compétant) rendre un travail énormément plus médiocre. Et je ne crois pas que l’on puisse dire que la mise en page est été vite fait. A moins de n’avoir jamais écrit de devoir( du moins sérieusement, de bon qualité, et sans copier sur d’autre devoir)

J’espère bien sûr que ce manuel pourra s’améliorer avec le temps et fera des émule, poussant le libre. La qualité de Sésamath a déjà été prouvé, même pour des logiciels jeunes et qui bonifie avec l’age....

Médiocre qualité d’édition , le 2 mai 2006

"Le parallèle entre logiciels libres et manuel libre a été fait. Ce que j’apprécie dans le logiciel libre, c’est que souvent la qualité est meilleure que dans le non-libre. Dommage que ce ne soit pas le cas avec Sesamath, en ce qui concerne la mise en page. Peut-être dans de futures versions ?"

Plusieurs choses :

* Le projet dmaths/cmath/gdmath va permettre d’aboutir à des grosses avancées pour les Maths sous Open Office (avec sans doute des passerelles avec LaTeX)

* Puisque ce manuel est libre, si qq veut en faire une version en LaTeX, c’est tout à fait possible.

* Il y a une communauté importante de profs de Maths qui travaillent sous laTeX. Pourquoi ne pas se lancer dans un manuel libre avec ce format ? Un tel projet pourrait intéresser Sésamath... Par exemple, un beau manuel de seconde ? Maintenant la voie est toute tracée ; nous avons démontré la faisabilité : y a plus qu’à s’y mettre...

sebastien.hache@sesamath.net

Mes réponses. , le 3 mai 2006 par Fred

Je ne peux pas contribuer au manuel, la tâche ne me plaît pas assez pour que j’apprenne LaTeX ou OpenOffice. Mais si j’avais envie d’écrire un manuel, je le ferais, comme je le fais dans d’autres domaines. Ça ne m’empêche pas de faire une remarque, normalement.

Pour les figures "à main levée", je crois bien qu’il s’agit d’une erreur. Voir "Chapitre N4 : Calcul littéral, équations" en PDF, exercice 37 de "s’entraîner", par exemple.

Il est possible que OpenOffice s’améliore pour l’écriture des mathématiques, en attendant, pourquoi choisir un outil qui ne sait même pas aligner correctement une barre de fraction alors que d’autres outils savent écrire les mathématiques les plus complexes dans les règles de l’art ? Parce que OpenOffice est plus simple à utiliser ? Si entre la simplicité et la qualité, Sesamath fait le choix de la simplicité, pourquoi pas, mais alors il ne faut pas marquer sur le site web "qualité de l’édition", il faut marquer "édition en simplicité".

LaTeX a été crée par un mathématicien qui en avait marre de ne pas disposer d’outils capables d’écrire des maths de manière correcte. Si OpenOffice avait existé à l’époque, je crois que l’auteur de LaTeX aurait quand même ressenti le besoin d’écrire son logiciel (c’est certain). D’après vous, si ce monsieur voyait le manuel Sesamath, dirait-il que l’édition est de qualité ? Oubliez le côté déplaisant de mon commentaire et tentez de répondre à cette question.

OpenOffice, lui, n’a pas été crée pour écrire des maths, il a été crée pour imiter Microsoft Office.

Je comprends vos réactions. Je comprends que vous puissiez ne pas aimer que quelqu’un fasse une critique sans tenter lui-même de corriger le problème. Mais je ne comprends pas que vous puissiez penser que la mise en page est réussie. Qu’elle soit simpliste et pas très recherchée, pourquoi pas, mais franchement ne pas savoir écrire 1 + 1 = 2 et prétendre la "qualité de l’édition", c’est pas réaliste (ça pourrait être pas honnête, mais je ne crois pas en l’occurence). Les manuels du commerce sont déjà bien ratés, et Sesamath est plutôt en dessous de la qualité des manuels du commerce qu’au dessus (eux ont su aligner les symboles et tracer des traits droits).

Ça a l’air méchant ce que je dis, mais parmis une avalanche d’entousiasme qui laisse croire que Sesamath est extrèment bien réalisé, un commentaire négatif ne peut pas faire de mal. Autant je fais l’éloge des créations "libres" lorsqu’elles sont époustouflantes de qualité et renvoient leurs équivalents non-libres au placard (ce qui est souvent le cas, mais c’est dur de s’en rendre compte si pour vous libre ça veut dire Gnome et OpenOffice), autant je me montre critique avec les créations qui ont l’étiquette "libre" et qui se prétendent de qualité sans l’être.

Voilà, je ne peux rien faire de plus. Surtout que ce manuel ne me concerne guère, je n’en aurais jamais l’utilité. Vous pouvez donc continuer de penser que sa qualité est excellente si vous voulez.

Médiocre qualité d’édition , le 4 mai 2006

Comment pouvez vous sérieusement penser que les auteurs (ou OpenOffice.org) ne soit pas capables de faire des figures en traçant des traits droits ?

La pratique de la figure "visiblement" à main levée est pourtant courante. Elle a pour but de signifier au lecteur qu’il ne doit pas apporter trop de crédit à cette figure. En particulier que les mesures des côtés et des angles ne sont pas correctes. Dans l’exercice que vous citez, le triangle est en fait rectangle.

Je comprends que les auteurs aient estimé important que cela ne se voit pas à priori, mais de ne pas exclure que ce soit possible. C’est le statut de la figure à main levée.

Médiocre qualité d’édition , le 4 mai 2006

Mais vous restez dans le vague qu’elles sont creations libre dont vous faites l’éloge. Cela serait intérressent de voir CES fameux logiciels qui sont a votre avis de qualité.

Parce que pour l’instant c’est vague....

Médiocre qualité d’édition , le 7 mai 2006 par Christophe Paumelle

Bonjour,

Je réponds à la remarque

Pour les figures "à main levée", je crois bien qu’il s’agit d’une erreur. Voir "Chapitre N4 : Calcul littéral, équations" en PDF, exercice 37 de "s’entraîner", par exemple."

puisque je suis le responsable de cette page.

J’explique les raisons qui m’ont conduit à faire une figure "à main levée" en vous précisant que ce n’est pas une erreur.

Comme il l’a été signalé dans un message précédent, le triangle est en réalité rectangle. J’ai fait cette figure "à main levée" car elle permettait de ne pas (trop) aiguiller l’élève sur la nature de ce triangle. D’autre part, c’était une manière claire d’énoncer le problème, et d’insister sur le fait qu’il s’agit d’un schéma, donc de ne pas chercher à mesurer les angles, par exemple.

Enfin, pour terminer, je peux vous assurer qu’il est nettement plus emm******t de faire ces figues "à main levée" que de faire des "vraies" figures !

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Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 23 avril 2006 (15 rép.)

Oui super, fantastique, etc...

S’il est vrai que l’idée est louable, personne ne se pose ici la question des contenus et de leurs pertinences ? Comment un manuel peut avoir une philosophie uniforme lorsqu’il est conçu par 50 professeurs différents ? Mais c’est vrai que c’est un peu la philosophie de Sésamath... On met tout, et on est sur que dans le tout il y aura du bon...mais on ne parle jamais du mauvais alors ? Et si on parlait de Mathenpoche ? Quelqu’un a t’il déjà regardé un peu plus en profondeur se logiciel. S’il est vrai que le côté pratique est indiscutable, n’est on pas le plus souvent du côté de l’occupationnel plutôt que dans une réelle activité mathématique. Je sais bien en écrivant ce message que je ne suis pas dans le vent, pas dans le coup...et pourtant j’utilise les TICE mais plutôt comme un moyen occasionnel que comme une finalité.

Désolé de gâcher la fête mais je pense que tous les avis doivent être entendus, par contre, par pitié regardez un peu ce qu’il y a à l’intérieur de ces produits avant de les encenser aveuglément.

Cordialement,

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 23 avril 2006 par isatis39871

Le concept est encencé, on n’a nul part dit que le contenu était excellent. Mais d’une part, les professeurs qui l’utilisent sont suffisaments grands pour savoir si le produit leur convient ou non. D’autres par, je dirais que 50 professeurs qui composent le livre, c’est plus un gage de qualité. De surcroit, même si le contenu n’est pas excellent ; sa licence permet à tous de lemodifier et de porposer des améliorations pour en faire un manuel toujours plus efficace.

Pour avoir jeter un coup d’oeil au contenu, je ne trouve pas qu’il y est de grosses lacunes. Le fait est que c’est un support de cours, pas destiné à l’auto-apprentissage, donc c’est au professeur d’en faire ressortir les parts interressantes, de l’utiliser comme soutient.

De surcroit, j’ai particulièrement apprécier la vue plus moderne de la forme des problèmes. On plus seulement "Sebastine a trois billes..." mais aussi "Mohamed acheter...". La forme est plus variée et plus humaine.

Enfin, bien entendu le livre n’est pas parfait, mais il faut rappeller que bien des manuels payant non libres sont une honte en terme de qualité. Au moins celui-ci est évolutif. Tout ce qui ne vous plait pas dedans, je vous invite à en faire part car effectiement votre avis est interressant et compte, il fera avancé les choses.

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 23 avril 2006

Vous dites qu’il n’a pas été clamé quelque part que se manuel était le meilleur, c’est FAUX ! J’ai vu je ne sais plus où, je pense que c’est dans le mail envoyé aux établissements, une phrase affirmant ceci. Je trouve que c’est un manque de retenu et ce n’est pas gage de sérieux. VContrairement à ce que vous dites, je ne pense pas que le fait que ce manuel ait été fait par 50 professeurs entierrement dévolus à la cause de Sésamath ’et Mathenpoche) soit un gage de qualité. Comment avoir une ligne de conduite commune à 50 ? Une façon d’aborder les notions commune à 50 ? Enfin, franchement le résultatr ressemble plus à un patchwork de ce que chacun fait dans son coin qu’à une approche concertée des notions à enseigner.

Pour ce qui est du contenu, ce manuel est très orienté Mathenpoche et au risque de m’attirer les foudres de beaucoup de monde, je trouve l’interêt de Mathenpoche plus que discutable....Mais je n’aurait pas la place ici d’étayer mes dires, cependant il faudra un jour ouvrir le débat sur ce logiciel afin de s’interroger réellement sur l’apport qu’il offre ou pourrait offrir dans un apprentissage réfléchi.

Vous demandez donc de dire ce qui ne va pas dans ce manuel, je n’ai pas le temps ni l’envie de faire du point par point, par contre un exemple plus que frappant est l’activité d’introduction à la distributivité (et aux taches qui s’y référent développer et factoriser) où l’on demande aux élèves de développer ou factoriser des phrases.... : Maman fait la cuisine et Maman porte un robe rouge devient Maman fait la cuisine et porte une robe rouge. On est vraiment dans le n’importe quoi non ? Que retirent les élèves d’activité de ce type ? J’irais même plusloin, cette activité crée des obstacles pour la suite.

Pour finir, un manuel scolaire pour l’élève dans lequel il n’y a pas de cours et qui se revendique être le meilleur.... mais comme vous le dites..qui n’est pas destiné aux élèves... enfin je m’y perds..

Bref, c’est comme dans la vie, on paie souvent moins cher ce qui est de moins bonne qualité, je crois que c’est aussi vrai dans ce cas là.

Bien amicalement,

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 23 avril 2006 par isatis39871

Tout d’abord votre message est très pertinent et je tiens à dire que malgré mon désaccord avec vous, je trouve qu’il fait vraiment honneur au débat sur le libre.

Il y a toujours cette idée avec les logiciels libres d’un sous produit, et je crois que c’est sans doute le même problème ici. L’approche collaborative peut sans doute mettre l’homogénéité en défaut, mais je ne crois pas que celà pose un problème d’avoir différents styles selon les chapitres. L’encyclopédie des lumières a bien été écrite avec des centaines d’auteurs, coordonnés sans l’outil puissant qu’est internet.

Enfin je crois que pour la phrase "maman...", c’est une méthode qui m’aurait plus. J’ai en effet mémoriser la distributivité avec des moyens mémo similaires cra ceux de la prof ne me plaisaient pas. Il faut essayer de se renouveller, et si cette méthode n’ai pas la bonne, le livre sera corrigé u fur et à mesure. C’est aussi ça le libre, l’amélioration continue. Même si le contenu n’est pas encore à la hauteur de vos attentes, il à le potentiel de la devenir. Comme linux qui sort petit à petit du monde des geeks vers celui des humains (si vous aviez vu linux il y a 10 ans...).

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 23 avril 2006

Peut-on comparer un manuel scolaire à une encyclopédie. Je ne le pense pas. Mais en même temps, vous apportez une pierre à mon édifice. Les produits Sésamath sont un assemblage de contenus...alors évidemment on va y trouver du bon mais aussi du mauvais, mais au déla de ça, pensez-vous que l’enseignement de l’algèbre soit a dissocié de l’enseignement de la géométrie ? Ce manuel va dans la mouvance actuelle qui est au découpage draconien des connaisances sans aller-retour des unes vers les autres. Quelle tristesse...et surtout quels dommages pour les élèves. Enfin bref, vous semblez pronner les moyens mémotechniques, je dois donc supposer qu’en quatrième l’apprentissage de la démonstration se fera par : "S’il pleut alors je prends mon parapluie" etc.... et toutes les dérives que cela comporte !

Je me battrait en tout cas de mon côté pour pouvoir enseigner avec un manuel de qualité, dont l’ensemble est cohérent et dont les auteurs ont élaborés le contenu de manière concertée et surtout orienté vers les élèves. En effet un manuel est avant tout destiné aux élèves et doit leur permettre de travailler de manière autonome. Mes choix seront donc très éloignés du manuel Sésamath.

Bien amicalement quand même et toujours,

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 23 avril 2006 par isatis39871

Je pense que votre réflexion serait accueillie chaleureusement par les rédacteurs à condition bien sûr de rester diplomate. Plutôt que de simplement énoncer les lacunes du manuel, pourquoi ne pas participer et essayer de les combler ?

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 24 avril 2006

Pourquoi ne pas participer ? Hé bien pour toutes les raisons évoquées plus haut. Tout simplement parce qu’il est possible de faire un manuel à 50 mais je pense qu’il est impossible de faire un manuel de qualité à 50. Or ce qui m’intéresserait si jamais je me lançait dans l’aventure c’est justement d’en sortir un produit de qualité et plus utile pour les élèves que pour les professeurs.

Autre point noir de mon point de vue, c’est la non-rémunération des auteurs. "Tout travail mérite salaire..." et c’est les même qui vont me dire qu’il faut savoir travailler gratuitement qui me diront qu’ils ne faut pas faire ceci ou cela pour ne pas créer de précédent..alors...

Toujours amicalemnt,

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 24 avril 2006 par isatis39871

Certes mais vous pouvez prendre le manuel, le modifier pour le corriger et en faire un produit convenant à ce que vous voulez, eavec cohérence. Et vous pouvez le revendre (du mois en imprimé, les sources devront être dispo) et avoir votre rémunération, c’est ça le libre !

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 25 avril 2006

Autant donc acheter un manuel de qualité dès le départ !

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 25 avril 2006 par Bigjeff

Cela est toujours facile de critiquer mais quand on doit commencer à construire il y a moins de monde. Au moins eux ils essayent ils ont pris une initiative bonne ou mauvaise mais ils l’ont prise.

Pour le "tout travail mérite salaire" tout est relatif à la notion de salaire et c’est ce qui fait peur pour tout ce qui est libre, comment des personnes peuvent-ils travailler sans rien gagner à part la gratitude et le plaisir du travail effectué. Cette notion fait peur car on nous explique que l’on doit travailler pour vivre cela va à l’encontre de tout notre système qu’il soit de pensée ou économique.

Bigjeff

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 26 avril 2006

Je suis d’accord avec toi, mais ce n’est parce que l’initiative est louable qu’on ne peut pas la critiquer le résultat ou alors cela devriendrait la "Dictature du libre".

Ce que je critique c’est surtout le manque de recul pris sur le projet (livre bien sur) mais plus généralement sur Sésamath.

Enfin c’est un long débat !

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 28 avril 2006

Ce n’est pas parce qu’un manuel est libre qu’il est bon. Ce n’est pas parce qu’il est collaboratif qu’il n’est pas bon. Chaque équipe d’enseignants fera son choix en connaissance de cause : c’est la liberté pédagogique de chacun. Qu’il y ait coexistence de manuels libres et non libres est sans doute une bonne chose dans la mesure où la qualité globale risque fort d’augmenter. Pour qu’un manuel libre puisse actuellement rentrer dans le jeu très fermé des manuels scolaires, il est nécessaire qu’il fasse un peu de bruit (ce qui peut évidemment agacer), mais s’il n’est pas bon, aucun prof de Maths ne l’achètera, c’est aussi simple que cela ! cordialement,

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 28 avril 2006

Bonjour, Je suis l’un des responsables de ce projet de manuel, et je réponds donc en tant que tel (voir signature plus bas).

Tout d’abord, merci pour votre message. Tous les points de vue nous intéressent évidemment. Beaucoup de collègues nous ont écrit après avoir testé des morceaux du manuel en classe, certains pour nous féliciter (parce que ça avait bien fonctionné), d’autres pour critiquer telle ou telle partie, et généralement il s’en est suivi des débats argumentés, avec parfois des modifications du manuel. Bref, c’est l’essentiel de notre démarche. Je me permets de citer certains de vos propos afin d’essayer d’y répondre directement (dans le message de départ ou les suivants) :

" Comment un manuel peut avoir une philosophie uniforme lorsqu’il est conçu par 50 professeurs différents ?"

Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet, car finalement, quand il y a 4 ou 5 auteurs différents pour un manuel "classique", la problématique n’est guère différente. L’important, ce n’est pas le nombre, c’est le mode d’organisation. Si dans une équipe de 5 auteurs, chacun s’occupe de 2 chapitres différents, je peux vous assurer que le résultat final sera bien moins homogène que le nôtre... par ailleurs, certains (dont je suis) avaient davantage le rôle de veiller à cette unité (en disant cela je ne prétends pas que nous ayons réussi, mais j’explique juste que ça a été une de nos préoccupations).

" Et si on parlait de Mathenpoche ? Quelqu’un a t’il déjà regardé un peu plus en profondeur se logiciel."

C’est ce que font actuellement une dizaine de groupes IREM en France. Vous pouvez toujours rejoindre l’un d’eux, ils seront ravis !

" .et pourtant j’utilise les TICE mais plutôt comme un moyen occasionnel que comme une finalité."

mais je suppose que vous essayez d’intégrer ces outils dans votre pratique de classe (géométrie dynamique, tableur...). Si c’est le cas, les compléments TICE du manuel peuvent vous intéresser (voir sur le site du manuel) : c’est quand même un des axes forts de la philosophie de ce projet.

"Vous dites qu’il n’a pas été clamé quelque part que se manuel était le meilleur, c’est FAUX ! J’ai vu je ne sais plus où, je pense que c’est dans le mail envoyé aux établissements, une phrase affirmant ceci."

Pourriez-vous citer la phrase exacte ? ou le lien ? Sinon, on parle dans le vide...

"Enfin, franchement le résultatr ressemble plus à un patchwork de ce que chacun fait dans son coin qu’à une approche concertée des notions à enseigner."

C’est peut-être votre impression, et je la respecte, mais en tous cas, le mode de conception n’a pas été morcellé : il y a eu de très nombreux débats, si bien que chacun des auteurs a beaucoup appris en faisant ce travail et beaucoup reflechi sur ses propres méthodes.

"Pour ce qui est du contenu, ce manuel est très orienté Mathenpoche et au risque de m’attirer les foudres de beaucoup de monde, je trouve l’interêt de Mathenpoche plus que discutable...."

Le manuel et Mathenpoche partagent le même découpage en chapitres. Pour le reste, le manuel utilise surtout et essentiellement les outils Mathenpoche (géométrie dynamique, tableur, géométrie aux instruments virtuels).

"Vous demandez donc de dire ce qui ne va pas dans ce manuel, je n’ai pas le temps ni l’envie de faire du point par point,"

c’est pourtant ce qui nous intéresse le plus...

"par contre un exemple plus que frappant est l’activité d’introduction à la distributivité (et aux taches qui s’y référent développer et factoriser)"

Il s’agit d’une des 4 activités introduisant la notion. Les autres approches (géométrie dynamique, calcul mental) sont beaucoup plus classiques et laissent beaucoup de choix au professeur. Sur cet exemple précis, on aime ou on n’aime pas, mais en tous cas, le concept peut se défendre didactiquement, et nous pouvons évidemment en débattre, avec plaisir.

"En effet un manuel est avant tout destiné aux élèves et doit leur permettre de travailler de manière autonome."

Je ne vois pas où est le problème... Des exercices sont même corrigés par animation dans les accompagnements du manuel (ce qui n’existe nulle part ailleurs, à ma connaissance). Mais il est vrai que nous aimons donner aussi aux collègues beaucoup de lattitude pour utiliser ce manuel au plus près de leurs pratiques, car nous pensons que c’est très payant pour les élèves.

"Ce que je critique c’est surtout le manque de recul pris sur le projet (livre bien sur) mais plus généralement sur Sésamath."

Pour conclure, je pense que vous avez raison sur ce point. En plus de la reflexion des groupes IREM, Sésamath va lancer l’an prochain un nouveau projet permettant de mieux connaître et accompagner les pratiques des outils Sésamath (et plus généralement des TICE). Sésamath a 5 ans maintenant... il était difficile d’avoir beaucoup de recul avant... J’espère que vous pourrez enrichir le débat à cette occasion, en tous cas je vous invite.

Désolé d’avoir été long. Mon objectif n’est pas d’essayer de modifier votre point de vue sur ce manuel mais plutôt d’essayer d’expliciter son mode de conception... pour qu’éventuellement ça puisse servir à d’autres.

Au plaisir,

Sébastien Hache

sebastien.hache@sesamath.net

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 29 avril 2006

La hauteur de l’orgueil se mesure à la profondeur du mépris. [GIDE]

Merci d’être le premier (sic) à vous poser la question de la perinence des contenus de ce manuel...

Vous parlez d’ "une philosophie uniforme", alors même que de nombreuses équipes enseignantes choisissent un manuel sur la quantité et la variété des exercices d’application proposés et sans même jeter un oeil aux 3/4 restants (quand ce n’est pas le poids ou la solidité de la couverture qui priment). D’autre part, même s’il est souhaitable (au niveau pratique) que l’enseignant puisse puiser dans son manuel une bonne proportion de ses supports, il me semble plutôt souhaitable d’aller chercher le meilleur là où il se trouve (manuels, autres publications, apport personnel ou un "mélange" des trois) pour coller au mieux au profil d’une classe. Il existe certes une autre conception, encore largement répandue, qui veut que ce soit à la classe de coller au profil du professeur.

Quant à Mathenpoche, et pour les mêmes raisons, je vous accorde que son utilisation à outrance ou sans volonté réelle d’intégration dans une véritable progression (au sens noble) doit certainement aboutir à des séances du "côté de l’occupationnel", et vous l’avez visiblement constaté. Ma pratique m’a poussé à regarder "en profondeur" les différents exercices proposés, et même si certains exercices (pour des raisons très diverses) n’ont jamais trouvé grâce à mes yeux, un grand nombre se sont révélés fort bien conçus pour aider mes élèves dans une "réelle activité mathématique", et à quelque niveau d’exigence que ce soit. Tâchons d’observer nos élèves avec lucidité et sachons proposer à chacun de réelles activités mathématiques à la mesure de leurs possibilités (je pense bien entendu aux "petites" possibilités mais aussi aux plus "grandes").

Enfin, sur l’utilisation des TICE, il va de soi que cela ne constitue pas une finalité et on ne peut qu’adhérer à vos propos (une fois encore fort pertinents).

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 29 avril 2006

Bon j’entends certains arguments mais je reste persuadé que la qualité ne peut être au rendez-vous pour les élèves. A la limite qu’un prof achète ce bouquin pour y puiser des activités pourquoi pas, mais par contre que cela devienne un bouquin élève....

Alors pour répondre à quelque points, voici l’extrait où il était précisé que ce manuel était meilleur, c’est une lettre envoyée aux utilisateurs de Mathenpoche (mep pour les intimes) : Ce modèle économique du manuel collaboratif libre est totalement nouveau. Il est évident qu’il ne pourra s’étendre que s’il est viable. Acheter un manuel beaucoup moins cher, de meilleur qualité, libre et complémentaire de Mathenpoche... c’est devenu possible grace au travail incroyable de collègues que je voudrais encore remercier ici.

N’hésitez pas à me contacter pour toute question ...

sebastien.hache@sesamath.net

C’est en partie ce message qui m’a fait bondir.

Pour ce qui est de factoriser une phrase.... par pitié ne demandez pas à la didactique de vous voler au secours...quel didacticien trouverait intéréssante cette situation ?? Personelement, je n’en vois pas. Pour moi, mais pour beaucoup d’autres, cette situation est une ineptie...mais bon vous me direz que...

Alors voilà j’arrête là le débat (en tout cas pour moi), je crois que tout a été dis de chaque côté

Cordialement,

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 29 avril 2006

"Bon j’entends certains arguments mais je reste persuadé que la qualité ne peut être au rendez-vous pour les élèves. A la limite qu’un prof achète ce bouquin pour y puiser des activités pourquoi pas, mais par contre que cela devienne un bouquin élève...."

Remarquez que dans le cadre d’un manuel libre, ils peuvent le faire en toute liberté, reprendre les sources à leur guise... En dehors de tout le reste, c’est plutôt pas mal, ça , non ??

"Alors pour répondre à quelque points, voici l’extrait où il était précisé que ce manuel était meilleur, c’est une lettre envoyée aux utilisateurs de Mathenpoche (mep pour les intimes)"

donc à diffusion très restreinte. Finalement, vous utilisez beaucoup plus Sésamath que vous ne le laissez entendre, c’est bien ! Je n’ai pas voulu dire que ce manuel est meilleur que les autres au niveau contenu (même si je le pense, mais heureusement, non ?), mais au niveau de la qualité d’édition. Chaque prof aura à juger par lui-même et c’est très bien ainsi !

"Pour ce qui est de factoriser une phrase.... par pitié ne demandez pas à la didactique de vous voler au secours...quel didacticien trouverait intéréssante cette situation ?? Personelement, je n’en vois pas. Pour moi, mais pour beaucoup d’autres, cette situation est une ineptie...mais bon vous me direz que..."

Permettez que je ne sois pas d’accord. Pourquoi factoriser ? il y a plusieurs raisons, mais l’une d’elles est que ce procédé permet de faire une économie (par exemple en nombre de calculs). Il se trouve que dans le langage courant, nos élèves utilisent un processus très proche en "mettant en facteur" certains mots pour économiser des mots (mais aussi pour éviter les répétitions). Connecter ces 2 processus est intéressant dans la mesure où pour une fois on montre que certains processus mathématiques ont des similtudes en dehors de ce champ. Mais évidemment, il ne faut pas faire que cette activité-là (et c’est pourquoi il y en a 3 autres dans le manuel) et ne pas chercher à lui donner un statut qu’elle n’a pas. Bref, il est intéressant de critiquer (et nous sommes ouverts à la critique, puisque c’est notre mode de fonctionnement) mais il faut argumenter. Pour l’instant, je ne vois aucune argumentation réelle dans vos propos. C’est pourtant cela qui fait avancer les choses. Si vous pensez que ce forum n’est pas le lieu pour le faire, contactez-moi en privé et je serai ravi d’échanger directement avec vous. Ce manuel ne demande qu’à devenir meilleur encore.

Bien cordialement, sebastien.hache@sesamath.net

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Quelques info supplementaires .... , le 15 mars 2006 par catel audrey (1 rép.)

BOjour à vous,

Quel superbe projet !!!!

Nous actuellement par l’intermédiaure du site biotechno.org (organisation de prof de biotechnologie) ont essaye de concevoir des séquences et évaluation communes disponibles pour tous. On y travaille depuis environ 6 mois et on vient de tomber sur votre site !

J’aurais quelque questions à vous poser et en particulier celle ci : quel sera votre éditeur ? car moi je voudrais choisir cette version du livre de VSP pour mes élèves mais serait il possible de nous publier ? cela un de mes principale question !!!

Si vous pouvez me contacter à l’adresse mail suivante : catelau59@gmail.com

Un grand merci d’avance à vous concepteurs de ce livre ! Au plaisir de vous lire rapidement

Audrey CATEL , prof biotechnologie à TOURCOING (59)

Quelques info supplementaires .... , le 16 mars 2006 par isatis39871

L’éditeur est Génération5, ce qu’un lecture du premier encadré vous aurait appris en 20 secondes. Pour plus d’information, je vous invite à aller sur le site du projet (au pied de l’article) car Framasoft fait office de vectueur de l’information mais ne contient que des fiches explicatives.

Bonne chance pour votre projet.

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Du contenu pour l’ordinateur à 100$ ? , le 14 mars 2006 par dubdub (1 rép.)

Ce premier manuel scolaire libre est une excellente idée. Peut-être un des futurs contenu des ordinateurs à 100 $ ?

Le brésil va acheter un million d’ordinateur à 100$ mais doit répondre à un problème :

Le succès d’"Un ordinateur portable par enfant" reposera ensuite sur l’élaboration dans chaque pays de contenus pédagogiques permettant de faire de cet instrument un "livre électronique" en réseau afin d’aider les écoliers démunis à apprendre.

Du contenu pour l’ordinateur à 100$ ? , le 14 mars 2006 par isatis39871

une petite lettre au gouvernemet bréilien ? Pour lui proposer d’embaucher un linguiste afin de le traduire ? Après tout ça couteras toujorus moins cher que de payer tous les livres.

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Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 7 mars 2006 (0 rép.)

Juste pour informer que je l’ai copié/collé ici sur le site du CMI Indymedia Paris / Île-de-France.

-----> Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath

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Sortie du premier manuel scolaire libre, BRAVO !!! , le 7 mars 2006 par pilou (0 rép.)

Un immense bravo... Je pense que tout le monde aura saisi l’intérêt de votre démarche :
- Réduction des coûts permettant ainsi le renouvellement des manuels.
- Possibilité d’avoir des contenus parfaitement appropriés, conformes aux Instructions officielles et faciles à faire évoluer.
- Accès à des contenus neufs pour les économiquement fragiles.

Je souhaite de tout coeur que votre exemple soit suivi par beaucoup, en particulier au niveau de l’école primaire* (je connais bien), car encore plus qu’au collège ou au lycée les budgets et leur gestion sont hyper problèmatiques et condamnent élèves et enseigants à travailler bien souvent avec les moyens du bord.

* Pour information, les écoles primaires publiques de France ne sont pas des établissements et ne sont pas dotées d’un budget propre. Elles dépendent uniquement du bon vouloir des municipalités, diposent bien souvent d’attributions financières insuffisantes et dont la gestion est loin de donner satisfaction aux personnels.

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Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 6 mars 2006 (0 rép.)

Bonjour,

Je me permet de faire connaître ma page internet ou sont disponibles des cours, des exercices et des problemes utilisés en classes préparatoires (math sup’ MPSI).

Cordialement, F.Fayard

-----> Velvia

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Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 6 mars 2006 par b3nj (3 rép.)

L’initiative est louable, mais je me demande pourquoi avoir choisi Openoffice au lieu de LaTeX qui est tout désigné pour le domaine des mathématiques ?

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 6 mars 2006 par Jo

Peut-être parce qu’il est plus facile à des dizaines de profs (certainement culturellement issus du monde MS Office) de bosser sur OOo qui s’en approche que sur LaTex qu’ils ne maîtrisent pas ?

OOo : insertion de formules , le 7 mars 2006 par Etienne

Je ne suis pas matheux, mais il m’a semblé que l’outil d’insertion de formules mathématiques dans OOo est très sérieux !

Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 11 mars 2006 par Benoit Montessinos

L’initiative est louable, mais je me demande pourquoi avoir choisi Openoffice au lieu de LaTeX qui est tout désigné pour le domaine des mathématiques ?

Essentiellement pour deux raisons :

la première est qu’il est plus facile pour les contributeurs de passer de MsWord à OOo qu’à LaTeX

la seconde est qu’on incitera plus d’utilisateurs à passer de MsWord à OOo qu’à LaTeX

OOo éventuellement affublé de dmaths est très bon pour produire les textes mathématiques d’un prof de maths, et ce, avec un investissement minimum.

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Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 5 mars 2006 par Y Gastine (31) (0 rép.)

Cela est une initiative formidable. Je serais prêt à participer à la rédaction d’ouvrage similaire, mais même si mon niveau scientifique est raisonnable, je n’ai pas l’expérience et le sens de la pédagogie des rédacteurs, dont il faut souligner la qualité du travail. Je ne peux donc que vous apporter mes encouragements. Vive l’enseignement "libre" vraiment à la portée de tous.

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Sortie du premier manuel scolaire libre - Interview Sésamath , le 4 mars 2006 par nico (0 rép.)

Voilà qui fait plaisir ! Et quelle coïcidence... je discutait récemment avec un ami à Bruxelles (pour la FOSDEM). Je lui ai un peu parlé du site sésamaths, tout en disant qu’il serait vraiment bien qu’un projet de manuel scolaire libre voit le jour... c’était il y a exactement une semaine, j’ignorais être si près de la réalité ;-)

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Bonne idée ! , le 4 mars 2006 par Fastolph (0 rép.)

Dommage que j’entre en seconde l’année prochaine, j’aimerait bien retourner en 5eme pour avoir ça, en tout cas si je tombe dans un lycée qui fait aussi collège et que je me souvient de ce livre, j’essayerait d’en parler a quelqu’un...

En attendant j’espère vivement que les élèves comprendront quel genre de livre ils ont entre les mains, qu’ils le traiteront bien (voyez l’état de certains de mes livres en fin d’année, j’ai honte...), et que s’ils l’oublient en vacances, ils penseront a télécharger les pages du livre sur internet pour faire leurs exos :) Je pense aussi qu’on aura pas droit au logo "le photocopiage tue le livre" derrière ? :)

J’espère aussi que d’ici quelques années, tout le cycle collège sera couvert, la 5eme c’est bien, mais pourquoi ne pas faire le reste ? Et après le lycée, pourquoi pas ?

Si le projet s’étant sur les autres années de collège, je ne peux que l’encourager, s’il s’arette là, c’est un peu dommage car l’idée est bonne, mais déja très bien, plus qu’a espérer que ls collèges l’adoptent, au moins pour son prix :)

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Fantastique initiative ! , le 4 mars 2006 par Gustave Perreault (2 rép.)

Ca fait longtemps que j’ai quitté l’école et n’ai pas d’enfants qui entrent en Cinquième l’année prochaine mais voilà une nouvelle qui remplit de joie mon début de week-end :-)

Espérons que ça marche (en fait je n’en doute pas sur le long terme) parce que là encore "le Libre" vient fortement perturber une situation bien établie (ici l’édition scolaire) qui ressemblait fort à une rente de fait.

Un peu comme la musique (creative commons) et l’encyclopédie (wikipédia)...

Et si, petit à petit, un travail de fourmi après l’autre, sans faire de bruit, "nous" construisions finalement un... monde meilleur ?!

Ouais bon je m’emballe mais ça fait du bien non entre les guerres et les maladies apocalyptiques qu’on nous assène en ce moment ?

Fantastique initiative ! , le 4 mars 2006

Tu ne t’emballe pas Gustave, c’est exactement ce qui arrive. La révoltuion internet, c’est aussi ça : un partage des informations. Si ont poursuis nos efforts, d’autres suivronts. Ce manuel va s’attirer d’abord le dédain, puis on va tenter de le concurrencer, enfin de le discréditer, mais si les créateurs tiennent leur projet bien en main, ça peut mener très loins.

Très bonne idée de commencer par les maths, c’est moins polémique que l’histoire ou la littérature. Je ne sais pas pourquoi il y a autant de prof de maths et de médecins dans le monde du libre, c’est une merveilleuse épidémie !

-----> isatis39871

Fantastique initiative ! , le 6 mars 2006

Et après les Editeurs vont virer leurs rédacteurs de livres éducatifs et on va encore se plaindre qu’il manque de travail en France...

Bon plus sérieusement, très bonne initiative... Les manuels scolaires sont hors de prix et les éditeurs se font une tune de fou sur ces bouquins qui ne sont honnetement pas toujours super bien pensés mais toujours très bien vendu remplis de détails marketing qui font leur succés sans pour autant faire leur qualité.

Je souhaite bon courage a ceux qui travaille là dessus, et puis j’espère que cela encouragera les maisons d’édition a réaliser des livres de meilleur qualité qui innove davantage et qui seront a de meilleur prix.

L’idéal (a mon avis) serait que les manuels libres cotoient les manuels "non libres" sans que cela ne produisent une "guerre" contre le libre !

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