« Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : il y a des filles qui veulent 153 diamants mais elles ne peuvent pas se les payer et n’en ont aucun »

« Je télécharge beaucoup, mais je ne suis pas un voleur et je ne veux pas aller en prison. Vous essayez de nous adapter à votre industrie alors que c’est à votre industrie de s’adapter à nous ».

Le 7 octobre 2004 à l’Olympia, Pascal Nègre, patron d’Universal Music France, ripostait de manière singulière à ce temoignage d’un lycéen de 16 ans, membre de la toute récente association les Audionautes.

« Mais tu es qui toi pour parler des rêves supposés des filles ? » lui répond Franca Maï, artiste multiforme qui se métamorphose ici en « femelle de pirate » [1].

« Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : il y a des filles qui veulent 153 diamants mais elles ne peuvent pas se les payer et n’en ont aucun ».
Pascal Nègre
Universal Music France
à propos du piratage

La femelle du pirate

Mais tu es qui toi pour parler des rêves supposés des filles ?

N’habille pas les femmes de ton rêve d’homme qui pense pouvoir les acheter avec des diamants. Tes rêves sont obsolètes, ils appartiennent à une génération tronquée. Les songes des femmes sont plus universels et généreux. Ils ne s’arrêtent certainement pas à tes lucioles de pacotille.

Elles rêvent par exemple que le pirate-mécanicien, le pirate-chômeur, le pirate-cuisinier, le pirate-Alexis et le pirate-pirate échangent gratuitement et en toute liberté leurs choix musicaux puisqu’il s’agit de choix et non pas d’un matraquage radiophonique imposé ou d’une industrie musicale frelatée.

Après tout, la musique adoucit les mœurs. Cet échange via l’Internet, convivial et défricheur, permet de partager des émois. Et si par hasard, tous ces pirates réunis avaient du goût ?... Une couleur différente de la couleur ambiante.

Comme un livre que l’on prête à un ami parce que l’on sait qu’il doit le lire, la musique voyage. Aucune incidence commerciale, puisque quand on a une révélation, on finit toujours par acheter. L’humain est ainsi, il aime collectionner les originaux. Tester en premier lieu, comme les lecteurs qui appréhendent un roman à la bibliothèque municipale avant de se l’offrir. Où est le problème ?...

L’usager du P2P n’en tire pas de bénéfice pécuniaire seulement un enrichissement de l’esprit. Il s’ouvre au monde, à la mixité, aux racines tumultueuses. Juste le plaisir de télécharger 2000 à 4000 titres pour le bien-être de ses oreilles et pratiquer une sélection qui lui ressemble vraiment.

Au début du siècle, les gens chantaient dans la rue, dans les cafés,... partout... La transmission des mélodies était joyeuse, festive, gratuite. Maintenant, fredonner sur le macadam est interdit. Une journée formelle par an baptisée « la fête de la musique » est octroyée aux citoyens. Dans quel monde vivons-nous ?

Puisque les associations de consommateurs, les sociétés civiles d’artistes-interprètes ont appelé à la solidarité avec les internautes mis en cause, qui sont ceux que cette lattitude dérange ?

Jusqu’à trois ans de prison et 300.000 Euros d’amende.

Tu es qui toi ? ... Tu rêves mal.

Franca Maï

[1] Crédit : Photographie de Quenneville

Commentaires

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> « Vous voulez les plus beaux artistes du monde, chacun a ses rêves : il y a des filles qui veulent 153 amants mais elles ne peuvent pas se les payer et n’en ont aucun » , le 2 avril 2005 par Florent (0 rép.)

La question, peut-être, ne porte pas sur les intermédiaires du disque et leurs appétits capitalistes mais sur notre rapport à l’artiste. Un artiste est artiste par nécessité, ensuite pour de l’argent. Tous ceux qui n’apportent rien de neuf ou d’original méritent sans doute d’être téléchargés car ainsi s’établirait leur réelle valeur de producteur de soupe bonne à diffuser en fond sonore dans des grandes surfaces. Que ce soit ceux là qui rapportent le plus d’argent aux intermédiaires est ironique, et cela justifie sans doute le téléchargement sauvage, cela apporte même peut être la satisfaction de posséder un bien qui, après écoute, ne vaut pas plus cher qu’un caillou ramassé sur le bord de la route. Mais Le problème c’est que chacun peut aussi bien télécharger autre chose que de la soupe qui passe à la radio, le fruit d’un travail original. Admettons qu’un système d’échange libre prévoie la possibilité de rémunérer l’artiste sous forme de don : Vous téléchargez un disque que vous écoutez bouche bée, vous cliquez, vous envoyez 10 euros à l’artiste. Quelqu’un pense -t-il sérieusement qu’il existe suffisamment d’altruisme dans ce monde pour que tous ceux qui valent vraiment quelque chose pour quelqu’un soient les sujets de tels élans de générosité ? Je pense que la majorité souhaite pouvoir ramasser des diamants sur le bord des routes sans jamais les payer. Sans parler de ceux qui ignorent ce que fabriquer la chose représente comme travail. Et c’est pourquoi, à mon avis, des intermédiaires , hélas, organisent des péages, bien qu’ils soient, c’est vrai, des moyens de restriction culturelle ( oppression diront certain).

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> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : il y a des filles qui veulent 153 diamants mais elles ne peuvent pas se les payer et n’en ont aucun » , le 1er avril 2005 par frol (0 rép.)

Je suis d’accord por dire qu’a l’heure actuelle telecharger c’est voler. Mais je pense que dans ce debat chacun assene des verites soit disant evidentes. J’aimerais bien qu on me prouve que la crise du marche du disque soit plus lie au telechargement qu’a la hause des cour du petrole, au rechaufement de l’atmosphere... C’est peut etre vrai, mais alors j aimerais qu on m’explique pourquoi il n’y a jamais eu autant d’entre au cine qu’en 2004 alors que les films se telechargent aussi... De meme l’arrive de la cassette, de la radio du magnetoscope, n’ont pas eu de trop mauvaise repercution. Du coup je m’interroge et en fait je n ai pas d’avis sur la question.

Je pense que les acteurs marche du disque devrais aussi se poser des question de facon plus objective, car il y a peut de chance qu on arrive a faire marche arriere. De toute facon il est deja possible de telecharger gratuitement et legalement en utilisant un logiciel qui scanne les radios en streaming a la recherche de la chanson voulue (je suis pas juriste mais j ai lu que c etait legal).

Je m’interroge aussi en certain lobbying pour faire passer les droits d’auteur a 100 ans apres la mort de l’artiste ; c’est bizare on l a deja fait passe de 50 a 70 ans il y a dix ans (Conformément à la directive européenne 93/98 du 29 octobre 1993), aurait on peur que les artistes deja rentabilises des annees cinquantes tombent dans le domaine publique ? (bon ya quand meme encore un peu de temps mais bon).

Devant tout ceci je me pose des questions et je pense que les solutions sont encore a inventes....

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> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : Prenez vos responsabilités... question d’éthique... , le 31 mars 2005 par Tomsky (8 rép.)

Ah mais en voilà un débat bien particulier... La musique appartient en effet à tous et se doit d’être transmis. Certains musiciens, M, J-L Aubert et d’autres se sont prononcés en faveur du téléchargement gratuit, mais malheureusement pour tout les pirates dans l’âme, celui-ci est et restera illégal pour des raisons très simples :

Un auteur compositeur gagne sa vie grâce aux pourcentages de deux façons majeures : 1- les concerts, organisés par les maisons de disque et/ou un "toureur", organisateur de concert. 2- l’enregistrement et la diffusion de ses titres, albums et singles par une maison de disque, producteur et distributeur (généralement) ou produit par un label et distribué par une maison de disque a l’échelle nationale ou internationale. La rétribution en royalties n’est applicable qu’en radio ou télévision. Donc, l’artiste a des droits d’auteurs sur son travail créatif au titre de la PROPRIETE INTELLECTUELLE sur les ventes (disques) location prestataires (concerts) et d’exploitations (diffusion sur media)

 Là où le bas blesse, cher amis français, c’est qu’un disque, à moins qu’il eut été AUTOPRODUIT, (dont l’enregistrement complet à été payé ENTIEREMENT par l’auteur compositeur), n’appartient PAS à l’artiste, à part de très rares exemples comme Ray Charles, mais à l’individu où ou groupe d’individus, société, compagnie : maison de disque qui a/ont aligné les euros et moyens pour le réaliser, et cela, messieurs Aubert et Chedid en sont pertinemment conscients, a moins qu’ils n’aient pas lu 4 paragraphes entier de leurs contrats de production et de distribution de disque ! En gros, le téléchargement gratuit pénalise principalement les maisons de disque, puisque les artistes peuvent encore avoir des revenus conséquents grâce aux tournées. Et ça ne vous dérange pas ? "Non, on en a marre de ce système capitaliste de merde, ils s’en mettent plein les poches et nous matraquent avec des chansons de merde..." Typiquement Français comme réaction ! D’autant que vous avez le choix ! Combien y a t il de stations de radio en France et sur internet ??? Faite votre choix ! N’écoutez pas tout le temps la radio, lisez les critiques et les articles sur internet, achetez ce qui vous correspond et soyez conscient de vos actes et exercez votre libre arbitre.

Une maison de disque fonctionne grâce à la création musicale qui leur est proposée, donc si c’était aussi "merdique", les directeurs et assistants artistiques ne seraient pas submergés de démos au point de ne pouvoir attribuer que 20 à 35 secondes d’écoute par cassette ou cd tant ils en ont a réviser par jour. Une maison de disque administre, communique et fait de la pub pour son produit : le CD, afin que ses employés puissent payer leurs factures et automatiquement pour l’artiste, même s’il leur crache dessus en soutenant le vol de leur travail. Une maison de disque fait vivre d’autres compagnies, studios d’enregistrement, imprimeries, presses, commerces, centrales et plateforme de diffusion, stations de radio, salles de concert et SURTOUT les intermittents du spectacle d’une manière générale.

Le commerce équitable dans l’industrie musicale :

Plus il existe de maillons dans la chaîne de production d’un disque plus celui-ci coûte cher. C’est une évidence, non ? Pour ne rétribuer que l’artiste, je vous conseille donc de lui passer un petit coup de fil afin qu’il vienne jouer et chanter tout seul dans votre salon pendant que vous l’enregistrer sur le vieux revox de papa... Ceci dit, je ne garantis pas la qualité sonore, ni le fait que ça revienne moins cher que d’acheter un "live" ou l’album même, et je ne vous raconte même pas si votre artiste préféré est mort dans les années 70. "Oui, mais les artistes sont exploités par les record companies..." La part de rétribution des artistes sur les ventes de disques ne nous regarde pas, il s’agit d’une partie négociable de leur contrat (ACCORD COMMERCIAL) entre eux et leurs maisons de disque.

La vérité, c’est tout simplement que l’enregistrement et le mixage + master d’un disque coûte un prix, auquel s’ajoute la gravure, le design de la pochette, les avances subsidiaires sur vente fournies aux artistes pour qu’ils puissent vivre pendant l’enregistrement, les taxes et salaires de tous les intervenants-employés, jusqu’a Nono qui va déchargé la palette de disque au Carrouf du centre commercial de Velizy2 : TOUT a un prix indiscutable, les salaires de directeurs de maisons de production aussi, parce que qui, selon vous, alignent les sous et prennent les risques de produire ? J’ai la chance de promouvoir et de travailler sur des projets auxquels je crois. Je m’investis personnellement et mon salaire avec ! Je suis seul a miser et il serait anormal que j’en sois récompensé si ça marche ? Alors arrêtez de râler un peu, vous travailleriez a risques gratuitement, vous ?

Avoir du goût, c’est bien. Avoir du goût et une éthique c’est mieux.

Je fais bien entendu la différence entre les collectionneurs qui téléchargent compulsivement, (500 a 6000 titres) et les Marie-louise, Ophélie, Marc et autres qui ont entendu un titre a la radio ou chez une copine et voudrait en connaître plus de ce chanteur la. Ces derniers ont plusieurs possibilités : 1 les disquaires, qui autorisent maintenant une écoute approfondie en borne, Booth, et même salons insonorisés d’un disque avant l’achat, 2 les sites internets LEGAUX qui proposent des extraits d’albums complets. 3 l’écoute particulière, chez des amis, aux mediatèques municipales et autres associations de quartier.

J’entends depuis quelques temps, notamment a la télé, les Audionautes se plaindrent du prix prohibitif des disques, ce qui représente leur excuse première pour télécharger. Un d’entre eux a même réussi a s’introduire aux Midem –toujours illégalement d’ailleurs- afin de demander pourquoi c’était si cher et pourquoi le téléchargement était interdit. Le montage du reportage étant très orienté, les réponses semblaient un peu bancales... Quelles dépenses a-t-on quand on est ado ? Et comment y remédier ? Deux solutions : Attendre et économiser (réponse implicite de Pascal Nègre) ou alors, aller livrer des pizzas en mobylette a temps partiel afin de payer pour ce que l’on souhaite.

Un problème général dans la société Française est l’envie du tout, tout de suite et pour rien. Ceci entraîne des déviances et des abus, le piratage en fait parti. Télécharger illégalement, c’est comme rentrer dans un potager, prendre les tomates et carottes qui vous plaisent le plus, en faisant un gros doigt aux jardiniers en guise de paiement, sous prétexte qu’ils n’ont pas inventé les légumes. Ne pas payer pour ce que l’on prend reste du vol. C’est une question de morale et d’éthique.

L’industrie s’adapte, 0.99 € la chanson en téléchargement, franchement c’est un coup ultra minimale, ne dites pas le contraire... Si vous souhaitez éviter les « major », il existe même des sites dédiés aux groupes ou artistes indépendants offrant des mp3 en libre accès. Le plus incompréhensible pour moi reste le fait qu’il y ait un débat sur le téléchargement illicite ! Ce qui motive l’utilisation du p2p reste la gloutonnerie et le besoin de posséder a moindre prix. Aujourd’hui combien de DJ de province ont vraiment une licence d’exploitation musicale ? Peu, puisque la majorité d’entre eux pillent des titres sur les réseaux p2p. Et surtout qui à besoin de télécharger aveuglément jusqu’à 6000 titres afin de déterminer ses propres goûts musicaux ???? Les défenseurs du téléchargement gratuit abusent sous prétexte que la musique est une donnée abstraite et donc gratuite. Sa production, elle, ne l’est pas. Le prix en est même colossal, ne serait-ce que pour garantir une qualité Audio que les pirates se croyant mélomanes chérissent tant. Beaucoup se targuent de purisme artistique et gardent le nez au vent prônant des valeurs et des droits inaliénables sur la culture pour valider leurs larcins. Belles valeurs ! Ces gens ne valent pas mieux q’un arracheur de sac a main, et ont tendance a oublier que chaque droit implique une obligation en contre parti, ne serait-ce que de reconnaître la valeur du travail des personnes qui participent à l’élaboration d’un disque.

Un vrai mélomane achète des places, va voir des concerts, et achète des disques parce qu’il sait que la piraterie amoindrie encore plus la rétribution des artistes et met en péril le développement de nouveaux albums pour des raisons économiques, ce qui contribue a l’uniformisation musicale puisqu’on en vient a produire ce qui coûte le moins cher. Alors oui, 300000€ d’amende et de la prison semble beaucoup, mais c’est bien peu comparé à ce dont ils nous privent tous.

> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : Prenez vos responsabilités... question d’éthique... , le 31 mars 2005

Bonjour

je trouve ta remarque bien écrite, mais j’ai deux ou trois petites choses à dire à ce sujet :

Je tiens à préciser, que j’achète des cd, je vais très souvent à des concerts, j’achete des livres, je vais au ciné, car j’en ai les moyens car j’aime ca car je suis conscient que sans mon aide, l’artiste ne crée plus.

Oui, la musique est trop cher par les moyens traditionnelles.

Car la maison de disque empochent énormément sur le prix. Et à ce sujet ne me dites pas le contraire. Une amie bosse dans une "grande" maison de disque comme chargé de projet, a un lourd bagage rempli de diplome, qq années d’expérience dans cette boite et a un minuscule salaire pour Paris : 1150 € net/mois. Sinon, dans ces maisons de disques, comme dans de nbses entreprise, ca pulule de stagiaire exploité et non payé.

Car la TVA est à 19.6 alors qu’elle pourrait être à 5.5 comme pour les livres.

L’industrie s’adapte, 0.99 € la chanson en téléchargement, franchement c’est un coup ultra minimale, ne dites pas le contraire

Premièrement le catalogue est très pauvre sur ce genre deplatte forme.

Mais surtout, ce qui fait 15 € l’album, soit environ le prix d’un cd alors que je n’ai ni la pochette, ni le support, ni le boitier.

Alors que dans ce cas là, je fais travailler bien moins de monde. Donc en achetant et en téléchargeant légalement les morceaux : la maison de disque s’en met encore plus dans les poches.

Donc ensuite, je vais acheter un cd vierge sur lequel on va me prendre de l’argent encore une fois.

Faudrait arreter de nous faire croire que Mr Negre et confreres n’ont plus d’argent. Leurs salaires ont augmenté, ils font plus d’argent qu’avant.

Et ont par contre de plus en plus de daube dans leur catalogue, mais ca c’est uniquement de leur faute.

De même pour les "toureurs" comme vous dites :

un "toureur", organisateur de concert.

Mais les organisateurs d’évènements(par là, je parle des fondateurs) subbissent la programmation musicale qu’on leur impose. Faut plus croire que les évènements musicaux ont une programmation musicale maitrisé et souhaité par les fondateurs de ces évènements. Cette programmation est imposée par les vendeurs de concerts. Lui aussi impose aux organisateurs de concert et d’évènements par du chantage qq artistes : les mêmes "artistes" avec qui les maisons de disques s’en mettent plein les fouilles sans pour autant que ce soit de la qualité. Bref on voit et on verra dans des grands evenements francais qui auparavant était de qualité, des groupes daubés (mais avec un certains public, je vous l’accorde), alors que les puristes de e genre de festival n’ecouteront jamais. Bref, des artistes passant à la star ac....

Bref on tire tout vers le bas. Et dans qq années, on dira encore une fois, devant le fait établi, que c’etait de la faute des téléchargeurs.

Surtout faut bien se mettre dans le crane que : * les méchants adeptes du P2P téléchargent à foison des morceaux qu’ils n’acheteraient pas * que des études (dont celles de la FNAC) montrent clairement que le P2P ne nuit pas.

* qu’on nous vend des graveurs, des cd, des accès adsl avec lesquels "on peut téléchrger ses videos et musiques encore plus rapidement, hein Mr Douillet", des lecteurs divx. C’est vrai que qd on a un DVD, en regle général on s’empresse de le convertir en divx pour le regarder chez soi !

La société voudrait taper alors qu’elle ferme les yeux sur tout le reste. Faut arreter.

Faut vivre avec son temps.

Je pense vraiment pas que la répression soit la bonne solution. Le mal ne vient pas des internautes.

Un proverbe asiatique dit : On n’arrete pas une rivière avec un roseau.

je vous laisse l’interpréter.

> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : Prenez vos responsabilités... question d’éthique 2 : la maison de disque... , le 3 avril 2005

Bonjour et merci pour tes vues très judicieuses,

Je dois admettre que certains de mes points de vue ne sont ni impartiaux, ni tolérants, voir même extremistes. Mais ceci à une explication très simple : A l’instar de ton amie, j’ai travaillé cinq ans dans une maison de disque, pour finalement m’associer à des camarades de promotions afin de fonder notre propre boite. D’origine française, j’aurais aimé pouvoir nous installer en France au lieu d’utiliser un distributeur, mais compte tenu des particularités propres du systeme français, cela nous est pour l’instant impossible.

Soyons réaliste, même si je suis passionné de musique, je n’ai pas monté cette boite par altruisme. Et comme je l’ai expliqué précedemment, mon salaire et ceux de mes partenaires sont, je trouve, totalement justifiés. Sans défendre complétement pascal Nègre, je ne peux pas le montrer du doigt... De plus combien y a t il de téléchargement pour un disque acheté ? Chaque élément physique est quantifiable et estimable, toutefois, un disque ne doit pas être un objet de luxe, même si cela arrangerait mon banquier... Le téléchargement sauvage (j’engrange autant que possible), opposé a celui de découverte( je télécharge, j’écoute puis j’efface) nuit a la création et est une consequence direct de la mentalité du "tout facilement, gratuitement et tout de suite" qui domine dans la societé française. Je comprends, et utilise les réalités économiques et technologiques d’aujourd’hui : Nous sommes, entre autre, la premiere maison de disque a offrir des compilations mp3 de notre catalogue. Après vérification suite a ton message, je peux affirmer que presque 43% de nos bénéfices partent aux developpements de nouveaux artistes. Etant encore une petite structure après seulement 2 ans d’existence, cela ne represente effectivement pas une somme faramineuse, mais tout de même... De plus, le temps que nous investissons et le support que nous fournissons aux gens en qui nous croyons ne sont pas du tout quantifiables ! Encore une fois, je ne suis pas opposé aux téléchargements s’ils permettent de découvrir, mais la technologie actuelle ne permet pas de faire la difference entre deux utilisateurs : un innocent, occasionnel et un collectionneur qui s’en fout.

Aux etats-unis, yahoo à lancé Launchcast, un systeme de radio internet dont la programmation s’établie en fonction de vos préferences. En résumé, indiquez que vous aimez tels et tels artistes et vous les entendrez sur votre station personnelle que vous pouvez partager avec vos amis. De plus le systeme est intuitif : en fonction des artistes que vous aimez, d’autres du même genre ou "related" seront programmés. Vous pouvez les "noter" par artistes, albums ou même, par chanson ! Ce logiciel-site est un excellent moyen de découvrir de nouveaux artistes en écoutant ceux que vous aimez déjà, sans pour autant porter préjudice aux maisons de disques et aux artistes. je le recommande a tous.

Il est évident que le developpement technologique permet tout, même les abus. Mais sous pretexte que la technologie est ouverte, doit on pour autant dire que la législation, les ingénieurs, et les petits koréens qui assemblent tout ca sont responsables de nos abus ? Chacun doit user de son libre arbitre, la loi quoi qu’on en pense, reste le cadre de nos interaction sociale. Si la loi est injuste, faites la changer ou provoquez une revolution, mais encore une fois : Assumez vos responsabilités.

La daube : Ah oui, ça, je n’y peux pas grand chose, mais j’aime à croire que nous n’en avons jamais fait... La daube est quelquechose qui mijotte lentement sur le feu. On en fait parce que c’est facile, ca ne demande pas trop de préparation et c’est une recette passe partout (donnes moi ton coeur babe, ton corps babe....) La daube peut être assaisonné comme vous le souhaitez et ne fait jamais trop mal au ventre. Maintenant, pourquoi une chanson qui fait un hit est souvent consideré comme une daube ? qui en fait un hit et qui dit que c’est une daube ? Je vous rappelerais également que par définition, un tube, c’est quelquechose de creux, demandez à votre plombier.

La star academie : Je crois que je vais en choquer quelques uns, mais la star academie est en fait un concept 100% Franco français ! un ami m’en parlait encore ce matin : La france à une très longue histoire de radio crochets et d’école de talents : Mireille, Françoise hardy, Hugue Auffray, des symboles de la culture musicale française en sont issus. On en parle beaucoup de la star ac’, mais en revanche peu des"musicales", "l’album de la semaine"sur canal +, taratata qui revient bientot à l’antenne, tracks sur arte et kubik sur france 5. La télé est dangeureuse, mais c’est vous qui avez la télécommande non ?

Aussi, suite à ton message, je dois rétablir mes propos et les nuancer un peu... En résumé, je dirais ceci :
 continuez à aller aux concerts
 continuez à acheter des disques
 découvrez des artistes de façon légale, c’est possible !
 si vous téléchargez des chansons en p2p juste pour élargir vos horizons musicaux, soyez raisonables et effacez les fichiers mp3 après usage pour acheter ce qui vous à plut.
 Et s’il vous plait, ne télécharger pas d’album complet.

Encore merci à toi pour le très bon message.

> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : Prenez vos responsabilités... question d’éthique... , le 4 avril 2005

Bonjour

Encore une fois, bravo pour ton ecrit !! On va en se tenir là pour les congratulations, non ????? ;o)

Je comprends donc mieux maintenant ton point de vue. Et je tiens à te féliciter de t’être lancé dans ce genre d’aventure. Faut vraiment être courageux, voir même suicidaire pour se lancer dans ce domaine à l’heure actuelle. Il se trouve que je suis suicidaire !! mdrr J’ai qq idées et beaucoup d’envies. Recruterais tu qqun de motivé et de passionné ????

La daube : Ah oui, ça, je n’y peux pas grand chose, mais j’aime à croire que nous n’en avons jamais fait... La daube est quelquechose qui mijotte lentement sur le feu. On en fait parce que c’est facile, ca ne demande pas trop de préparation et c’est une recette passe partout (donnes moi ton coeur babe, ton corps babe....) La daube peut être assaisonné comme vous le souhaitez et ne fait jamais trop mal au ventre. Maintenant, pourquoi une chanson qui fait un hit est souvent consideré comme une daube ? qui en fait un hit et qui dit que c’est une daube ? Je vous rappelerais également que par définition, un tube, c’est quelquechose de creux, demandez à votre plombier.

J’adore ce passage. !!!

La star academie : Je crois que je vais en choquer quelques uns, mais la star academie est en fait un concept 100% Franco français ! un ami m’en parlait encore ce matin : La france à une très longue histoire de radio crochets et d’école de talents : Mireille, Françoise hardy, Hugue Auffray, des symboles de la culture musicale française en sont issus. On en parle beaucoup de la star ac’, mais en revanche peu des"musicales", "l’album de la semaine"sur canal +, taratata qui revient bientot à l’antenne, tracks sur arte et kubik sur france 5. La télé est dangeureuse, mais c’est vous qui avez la télécommande non ?

je suis tout à fait d’accord. Le problème, (je vais peut etre paraitre ellististe) mais il y a bcp de con en France. Qui ne jure que par TF1 ou M6 coté TV, FUN et NRJ en radio, T7J en magasine TV, Pernault en journal télévisé, FastFood comme bouffe. Je sais, je m’emporte et je mélange un peu tout là ! Mais en effet, il y a bcp de cons. Et pas uniquement dans des classes sociales basses.

France 5, Arte, Canal ont en effet de très bonne emissions musicales. Qui hélas pour la plupart ont changé d’horaire ou stoppé, business oblige. Je n’en manque pas une. Comme sur FranceInter d’ailleurs.

découvrez des artistes de façon légale, c’est possible !

hélàs les médias ne me parlent pas de tout ca mais me montrent juste comment c facile avec kazaa & co de pirater, et me montrent comment les peines et leurs attributions sont mal faite. (c un peu comme pour la constitution européenne : on nous parle des divisions du OUi et du NON dans les partis, et des sondages foireux, mais jamais du contenu).

Moi, qui suis "intelligent" et passionné, je vais chercher et trouver un moyen de découvrird enoveaux artiste légalement (ou encore via P2P, et si je trouve bon, je l’effacerais et j’irai acheté), mais bcp prendront la facilité et continueront ou se mettront sur le coté obscur du P2P.

Le téléchargement sauvage (j’engrange autant que possible)

Et s’il vous plait, ne télécharger pas d’album complet.

Je persiste à dire qu’un album téléchargé juste pour le plaisir d’etre téléchargé ne serait pas acheté.

Je suis peut être à coté de la plaque à ce sujet, mais personne n’a été capable de me donner une explication cohérente à ce jour.

Si tu peux me donner une bonne explication, je suis preneur. Et si tu peux me proposer un job, une association... c’est encore mieux !!

Cordialement

Baptiste

> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : Prenez vos responsabilités... question d’éthique... , le 7 juin 2005 par JM

Bonjour,

Bravo pour l’article, qui est très bien écrit et argumenté.

Je suis d’accord avec toi : les maisons de disque, et les artistes ont besoin de vivre. Du reste tout à un coût, y compris la production des disques.

Toutefois je voudrais revenir sur l’aspect du téléchargement des titres sur le net. A presque un euro le titre cela revient presque aussi cher qu’un CD avec jaquette.

1) Et c’est bien là que cela me gêne : le packaging ni est pas ! les titres sont encodés de façon à faciliter le téléchargement mais cela implique aussi une perte de qualité. Il me semble dans ce cas que les prix des titres sur le net doivent être adaptés à la valeur réelle du produit vendu.

2) Annecdote : désirant rester dans la légalité j’ai acheté (avec ma CB), des titres sur un site Russe (Allofmp3). J’ai appris depuis que les majors attaquaient ce site pour non paiement des droits d’auteurs. Dommage ! Dommage surtout qu’ils ne se rendent pas compte, devant le succès du site, qu’il y a un marché pour la commercialisation de titre au format électronique, A CONDITION de revoir leur politique tarifaire.

3) Il me semble tout de même que le coûts de fabrication d’un CD devraient tendre à la baisse. En tout cas c’est ce qui ce passe dans le reste du monde industriel, automatisation à l’appui. Or bizzarement cela ne répercute pas ou assez peu sur le prix à la vente des CD. Bizzare non !

Pareil pour la vente de titre électronique qui ne demande qu’à être encodés au bon format et mis sur un site. Informaticien de métier je sais pertinement que cela peut être automatisé et que le coût du maintient ne semble pas justifier les prix pratiqués.

Cordialement,

Jean-Michel

la vente de l’art , le 20 juillet 2005 par Warthog

Salut,

Piratages et téléchargement. Cela fait deux termes pour la même action, deux points de vue. Je pense pour ma part que le problème se résume une fois de plus, d’un côté comme de l’autre (et bien que les deux parties nient farouchement) à ce qui à tendance à pourrir le monde depuis que l’homme a inventé le libre-échange (oui c’est du parti pris) : le fric...

Les majors qui se gavent (un peu) et qui refusent de voir un centime perdu à cause d’un mauvais consommateur, transformer pour l’occasion en coupable d’un crime pénal... Les téléchargeurs (pirates, voleurs, pauvre, feignasse qui ne veulent pas se trainer jusqu’a la fnac, mélomane, rayer la mention en fonction de votre camp), qui pompent comme des gorets et qui en sont fier parce que ouais on la bien niqué ce Negre (aucune insulte raciale je parle ici de notre ardent défenseur de daube nationale Pascal).

Je pense que les incompréhensions viennent des deux côtés et que les consommateurs à qui vont voir un film avec la mention "pirater c’est mal" sont assez amer (et oui eux ils ont payé la place) à qui ont dit qu’il faut continuer à être des bons consommateurs bien dociles même si leur pouvoir d’achat baisse et même si c’est pour acheter du ragout (oui ma grand-mère me fait pas de la daube mais du ragout) et de l’autre côtés les industriels qui voit leur source de revenus se faire pillée.

J’ai téléchargé, je télécharge, et je téléchargerais et je ne pense pas sur les offres légales (du moins avec leurs formes actuelles) et ce pour différentes raisons.

- le prix 15€ pour un album sans la pochette tout à été dit la dessus, je suis informaticien aussi et le cout des serveurs d’hebergement ne justifie pas un gavage pareil

-Le catalogue que je trouve plutôt pauvre à par au rayon ragout...

- l’utilisation de formats propriétaires non compatibles entre eux dont le but non-avoué est de fourguer les beaux baladeurs pas chers qui vont avec et je ne pense pas que cela s’arrangera pas avec la très proche entrée de microsoft sur le marché de la musique en ligne (ça les titillent depuis qu’Apple domine le marché)

- Le verrouillage avec de belles DRM qui m’empêchent de copier mes musiques (et le droit à la copie privées alors ???), les seuls qui n’ont pas voulu c’est la Fnac qui ont finalement cédé aux pressions des autres acteurs de la musique en ligne. Alors que je paye des taxes pour cela sur mes cd-dvd-disque dur-clé usb-j’en oublie surement tellement y’en a. Si le droit à la copie privée existe et que je paye une taxe sur les médias vierges pourquoi suis-je toujours un délinquant ???

- Télécharger avec Linux relève aussi souvent du parcours du combattant, ne serait-ce que le site virgin qui me dit que mon OS n’est pas supporté... J’en ai assez que linux ne sois vu que comme un système alternatif à quelque chose d’autre, que qu’en j’en aurai fini avec mes bidouillages de "hackers", j’acheterais enfin Redmond pour consommer comme tout le monde.

J’achetais des disque (dvd - places de concerts - jeux vidéos - livres), j’achète des disques (et les autres aussi), et je continuerai à les acheter. Parce que je pense que les artistes méritent une rétribution et aussi parce que cela fait vivre les gens. Mais aussi parce que je considère qu’une oeuvre de l’esprit est aussi une chose physique (le bonheur d’ouvrir un album de Radiohead et de se plonger dans leur géniaux booklets en écoutant l’album), que l’artiste à voulu. Par exemple je n’aime pas les moitié d’album j’aime les écouter en entier pour juger et page juste "le titre" qui fait de lui "le tube" (qui sonne souvent creux les plombier ont raison). Je suis près à payer pour acquérir ces oeuvres, simplement parce que je trouve cela merveilleux quelles puissent être diffusées aussi facilement (mon arière grand-mère m’a raconté l’arrivé du premier phonographe dans la famille je suis heureux d’avoir une chaine hi-fi).

Simplement je pense que les abus des deux côtés doivent être freiné, il faut arrêter de télécharger tout ce qui sort mais ils faut également arrêter de taper sur le consommateur dès qu’une baisse des ventes se fait sentir. On pourrait réflechir ensemble sur des nouveaux modèles de distribution (qui ne passent pas forcement par le téléchargement) ensemble, le marché de l’occasion tend également (à mon humble avis) à se diffuser également.

Le cadre légal me semble aussi dépassé punir le téléchargement au pénal de prison ferme me semble disproportionné, certaines violences sur mineurs sont moins punies que cela...

NOUVELLE CHANSONS , le 28 septembre 2005 par constance

Voici à l’adresse URL ajoutée quelques extrait de chansons que j’ai composé j’aimerais que vous me disiez ce que vous en pensez malgré la médiocrité du son je vous remercie d’avance

-----> http://fr.msnusers.com/MyWebDocuments

> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : Prenez vos responsabilités... question d’éthique... , le 26 décembre 2005 par artequimangedesdisc

Je trouve que la personne dénomée Tomsky (qui n’a même pas le courage d’indiquer une adresse valide afin de pouvoir le joindre) a un discours borné et tellement rationnel qui reste au raz des paquerettes.

Oui, la musique doit être rémunérée. Mais, à l’inverse, il est vrai que le p2p est un formidable moyen de diffusion de le culture. Je suis daccord, Tomsky doit être rémunéré. Mais qu’il nous cite un autre moyen d’accèder à la musique d’une manière économique. La radio passe de la merde dans la majorité des cas (sauf radios associatives ce qui limite le choix), les disques sont à un prix inabordables (le discours "livre des pizzas et achète" de Tomsky est innaceptable, par contre, je crois que les concerts restent à une juste valeure.

Seul le téléchargement permet de répondre à une soif de culture sans se ruiner. Je pense que Tomsky à une conception de l’industrie musicale très sage, polie. À entendre son discours, on reçcoit très bien le message d’un parfait homme d’affaire qui pleurniche sur son salaire.

Oui Mr Tomsky je télécharge ! Oui j’aime la musique ! Oui j’achète parfois des vinyls ! Mais le téléchargement illégal à totalement sa place dans l’univers musical. À vous entendre Tomsky, les maux de l’industrie de la musique seraient unilatéralement dus au téléchargement. Je pense qu’il faut se poser quelques questions : quelles sont les raisons des problèmes de l’industrie ? Est que nous ne pouvont pas imaginer un autre système afin de diffuser la musique dans des conditions acceptables ? Et pour finir, que penser vous, Mr Tomsky, des petits labels qui se débrouillent très bien sans avoir peur du téléchargement ?

-----> Reponse à Mr Tomsky

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> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : il y a des filles qui veulent 153 diamants mais elles ne peuvent pas se les payer et n’en ont aucun » , le 26 janvier 2005 par Celui qui se pose des questions (1 rép.)

Moi, je ne sais pas, mais au delà de la question de savoir si c’est bien ou mal de pirater ou de s’échanger de la musique... pourquoi opposer au majors que le phénomène du piratage est lié à la qualité de la musique proposée dans les bacs ? si elle est si merdique, pourquoi la pirater ????? Pour juger avant de commettre l’acte ultime ?? Mais il est maintenant possible d’écouter avant d’acheter dans les magasins... Il y a des bornes prévues à cet effet !! Je dis bien dans les magasins car les radios ne passent qu’une sélection, évidemment celle qui donne envie d’acheter la soupe... Car une chanson uniquement est valable sur une galette de 25€ ?? Mais il existe des CD deux titres, répliques de ce qui passe sur les ondes.. Trop cher encore ? pas assez de choix ? Tournez-vous par exemple vers la solution Apple Store, des titres à un euros disponibles en téléchargement. C’est vrai que le principe des DRM n’est pas cool, accordé ! Mais que l’on cesse de prétendre que le piratage est lié à la qualité des galettes ou bien ne les piratez pas, ça n’a pas de sens !!!!

Maintenant dire que les majors raflent tout le blé au détriment des artistes, qu’ils ne produisent que des valeurs sûres (commercialement parlant) au détriment de la création, ça c’est un autre problème, mais il faut savoir que les majors (puisqu’on les appelle comme ça) ne produisent et vendent que ce qu’ils sont sûr de vendre, donc ils s’adaptent à la demande ! Eh oui ! S’il était rentable pour eux de produire de la "couleur musicale", des "vrais talents", je pense qu’ils le feraient... Public, tu n’as que ce que tu mérite... Ils mangent l’argent qui devrait revenir de plein droit aux artistes ?? Notre Johnny national ne vas pas me faire pleurer, ni Madonna... ni personne !!

Autre chose que j’ai vu dans ce forum... ou bien ailleurs... C’est vrai que les majors et tous les acteurs de l’industrie du disque montrent du doigt les pirates et assimilés et les présentent comme LA cause de la baisse de leur chiffre. Là, rien n’est moins sûr !!! A mon avis, c’est plus profond que ça, il faudrait voir ce qu’en disent les sociologues, les économistes (les vrais, pas ceux de Universal Music) ... En tout cas, je les soupçonne de se servir de ce prétexte certainement infondé pour expliquer la baisse de leur CA et justifier les mesures qu’ils cherchent à faire passer (taxation des supports d’enregistrement, et même je crois des pc en allemagne, des connexions internet [ct dans l’air il n’y a pas longtemps] en refusant d’accepter que c’est sans doute leur modèle économique qui est obsolète, ou que la morosité économique (chômage, prix...) n’incite pas le consommateur à dépenser trop en futilités, ou bien tout simplement le consommateur a trouver d’autres priorités. EN TOUT CAS, S’ILS ARRIVENT A FAIRE PASSER CES MESURES, ILS VONT DEVENIR GROS RENTIERS (et je pense que c’est ça, le lièvre qu’il faut soulever si ce n’est pas encore fait)

Voilà... (mais je n’ai pas la science infuse)

> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : il y a des filles qui veulent 153 diamants mais elles ne peuvent pas se les payer et n’en ont aucun » , le 26 janvier 2005 par Steed

Je crois que tu as raison sur le dernier point, et c’est celui là qu’il faut dénoncer : la taxation tous azimuts, pour ramasser le pactole sana rien faire, à la limite sans produire de musique !! c’est là le véritable racket organisé par les majors. Et puis, les fans de Coluche connaissent cette parodie dédiée au producteurs de musique : "Misère" (très visionnaire comme titre !)

extraits :

"on vous passe des conneries, des conneries et des conneries, et vous finissez par les acheter. Vous n’êtes pas raisonnables non plus !!"

"quand on pense, il suffirait que les gens ne les achètent plus pour que ça se vende pas !!"

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> Téléchargement légal , le 25 janvier 2005 par floppy (0 rép.)

L’industrie du disque et ses acteurs luttent contre le téléchargement illégal et ils ont raison de protéger leur travail et gagne-pain. La loi leur garantit par ailleurs cette protection.

Ils se trompent néanmoins en croyant ainsi protéger leurs revenus et leur avenir financier. Leur pérennité est menacée par le téléchargement légal qui va se développer : tous les artistes qui n’ont pas accès au marché du disque en l’absence de contrat avec une maison de disque vont se faire connaître grâce à la diffusion gratuite de musique en ligne. Ils vont inventer ainsi un nouveau modèle économique où la musique enregistrée numériquement viendra en complément d’autres activités. Ce sera exactement, ce que nous connaissons avec le logiciel libre. Et bientôt, des dizaines de milliers de fans afflueront au stade de France pour voir en concert FireFox ou The Gimp !

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> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : il y a des filles qui veulent 153 diamants mais elles ne peuvent pas se les payer et n’en ont aucun » , le 20 janvier 2005 par Un musicien (3 rép.)

C’est chouette les grands élans poético-romantiques, ça permet de se donner bonne conscience pour pas cher...

Pascal Nègre a sans doute été foireux dans son image, mais sur le fond elle n’en demeure pas moins vrai. La musique téléchargée et piratée reste un vol. Pas facile à admettre et pourtant...

Laissez-moi vous raconter l’histoire de la musique que vous écoutez :

Un artiste a composé la musique, écrit les paroles, un arrangeur a réglé les instrumentations, des musiciens ont joué, des ingénieurs du son ont enregistré et ajusté l’ensemble pour le plaisir de nos oreilles, des créatifs ont composé la pochette, un photographe à pris des clichés, des imprimeurs ont fabriqué la jaquette ainsi créée, des usines ont dupliqué les disques, des transporteurs les ont amenés chez le disquaire qui les a rangés et classés pour les mettre à disposition des auditeurs.

Pourquoi le travail de tous ces gens n’aurait aucune valeur ? Pourquoi tout le monde accepte, et trouve normal, de payer son pain chez le boulanger, mais scandaleux de payer de la musique ? C’est aussi le fruit du travail de nombreuses personnes. L’industrie du disque à de nombreux travers, que je condamne vivement, comme l’uniformisation des musiques proposées, ou la recherche prioritaire du profit aux dépens de la qualité, mais les gens qui travaillent dans cette industrie, les artistes, les techniciens ne sont pas tous des requins assoiffés de sang et d’argent. Ils sont comme vous, comme moi, ils vont travailler pour vivre, faire vivre leur famille et sont content d’avoir un salaire à la fin du mois. Voler ces gens-là, c’est se tromper de cible.

Alors les grandes envolées lyriques qui cherchent à justifier le vol du travail des autres, ben moi je lui trouve un bon vieux goût d’hypocrisie. Peut-être parce que ceux qui les écrivent n’ont encore jamais eu à travailler pour gagner leur vie ? Ou parce que leurs utopies les éloignent tellement de la réalité qu’ils ne réalisent plus ce qu’ils disent ?

> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : il y a des filles qui veulent 153 diamants mais elles ne peuvent pas se les payer et n’en ont aucun » , le 20 janvier 2005 par fun sun

Bonjour,

Je partage votre point de vue en un certain sens mais si nous en sommes arrivés là, c’est que le travail des producteurs/vendeurs commerciaux ont réussi à dévaloriser le travail de l’artiste et à faire de ce travail une pantalonade sans aucune valeur.

Il ne faut pas oublier cela. Si avant de privilégier la rente voir le travail de production était privilégiée l’oeuvre et le travail de l’artiste il y aurait une approche différente.

Le supplément d’âme d’un artiste, c’est le nombre de cds vendus non pas pour l’artiste mais pour la maison de production, c’est tout afin de payer les personnes qui travaillent autour.

Lorsque l’on réduit le travail de production à un échange uniquement du contenu (le travail de l’artiste) sur internet par exemple, je trouve cela plutôt saint. On remet à sa juste place le travail de production qui est fait derrière et on rappelle que ce n’est pas ce travail là qui nous intéresse mais bien celui de l’artiste.

Et, de toute façon, voler un voleur ce n’est pas bien grave. Le voleur met toujours des pseudo-lois là où il ne faut pas afin de rappeler ses privilèges mais il oublie, comme toujours, que pour exercer son vol il doit trouver des volés consentants et qand ce vol devient trop flagrant pour les volés et que ces derniers changent de politique ; le voilà en train de crier au vol, de rappeler la loi qu’il a si habilement baffouée pour faire passer son vol pour de l’art. L’art est une académie, une école où le meilleur gagne et si possible diffusé à la télé en direct.

C’est un tantinet extrême mais il faut passer par là pour faire passer le message à juste titre.

Je contaste les dégâts sur des artistes qui privilégient une approche non commerciale pour ne pas dire plus pointue. Depuis quelques années, ils ont de plus en plus de mal à produire, à sortir des cds et les simples passionnés comme moi sont obligés, parfois, de passer par des distributeurs étrangers pour trouver leurs travaux.

Quand il y a un travail de production qui est en adéquation avec celui de l’artiste, et c’est là où je vous rejoins, le résultat est nettement supérieur à ce que vous pouvez trouver dans n’importe quel grand distributeur de cds qui se veut culturel voir sur internet (une oeuvre musicale ne peut se limiter à de simples données transférées).

Je suis prêt à mettre le prix s’il le faut et je respecte son désir de ne pas diffuser ou copier son oeuvre parce qu’il y a un échange véritable et le supplément d’âme est bien là où il faut non pas dans un contrat de rentabilité pour faire vite.

piratage = hypocrisie ? , le 22 janvier 2005 par un amateur de musique

le musicien (métier hautement respectable et respecté) nous parle d’hypocrisie à ériger le piratage d’oeuvres numériques en valeur sociale, mais ce n’est pas tout à fait ça :

- il est établi que plus on télécharge, plus on achète de musique (on découvre de nouveaux artistes ayant un support marketing moindre, on développe sa culture artistique ...). Au final le phénomène du téléchargement bénéficie aux ventes d’oeuvres musicales. Et un artiste cherche à être écouté autant qu’à être acheté. Dire que les téléchargeurs refusent de payer la musique est une contre vérité. Les budgets-zik sont a) plus importants et b) répartis différamment

- les ventes de supports musicaux sont en augmentation : tassement des CD (trop chers), explosion des DVD musicaux, essort du téléchargement payant.

- pour ce qui est des marges bénéficiaires des grosses maisons de production (qui sont dans le show BUSINESS, pas dans la culture ...), on pourra dire que cartonner les consommateurs n’est interdit par aucune loi, et que vendre de la daube au prix de la paillette n’est donc pas du vol. ok ok ok. alors merci de faire attention aux mots qui sont employés : voleurs, piratage, élans poético-romantiques ... combien de vrais délinquants pour beaucoup d’honnêtes gens ? autant que dans vos professions je suppose ...

> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : il y a des filles qui veulent 153 diamants mais elles ne peuvent pas se les payer et n’en ont aucun » , le 22 janvier 2005 par franca Maï

En réponse à Monsieur le Musicien

Souligner que le patron d’universal Music est un sexiste patenté, ne relève aucunement d’un envolée lyrique mais d’un constat. Revisitez un peu l’histoire du combat des femmes pour comprendre que ce type de palabres est sujet à réponse volcanique.

Souligner le vol des maquignons de l’industrie musicale est une vérité qu’il faut sans cesse répéter pour ne pas que cela devienne un état normal, dit naturel. Il suffit d’observer le pourcentage consenti aux artistes et la production formatée qui en découle pour comprendre le malaise.

Souligner que les supposés « pirates » ne sont ni des voleurs ni des dangereux délinquants, mais des personnes responsables qui exercent un libre choix pour une nourriture intellectuelle et culturelle de qualité, n’est pas un caprice poético-romantique d’une personne protégée des contingences matérielles.

J’ai écrit assez d’articles sur le P2P. L’intégrité de mes propos n’est plus à démontrer. Mener un combat en signant de son vrai nom comporte des risques, contrairement à tous ceux qui répondent comme vous sur des forums de manière anonyme. Alors votre logorrhée insidieuse sur « la bonne conscience pour pas cher », est malavisée.

Il n’est pas utopiste de vouloir changer un mode de fonctionnement périmé qui ne correspond aucunement aux attentes d’une population grandissante et insoumise, malgré les menaces, les interdictions et les lois pondues en catimini.

Toute une génération a été élevée au biberon de Dorothée. Nous avons pu constater les dégâts.

Veuillez nous excuser d’avoir du goût, de combattre pour un monde basé sur le partage, la chaleur humaine et l’ouverture d’esprit

Nous n’entendons pas laisser la culture à ceux qui ont déjà squatté l’industrie.

Ils ne nous ont pas encore prouvé qu’ils étaient doués.

« De la musique avant toute chose... »

-----> http://www.francamai.net

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J’accuse ! , le 20 janvier 2005 par Jakobo Style (2 rép.)

D’habitude je ne cautionne pas tous les discours que je considère de manière tout à fait subjective comme des discours anarcho- hippies... Mais là je me dois de l’ouvrir à mon tour car je suis tout aussi concerné que la grande majorité des français.

J’en appelle à tous les "pirates" !!! et à vous derrière vos bureaux je dis cela : " Oh grand législateurs de notre pays qu’est la France, terre de droits et de LIBERTÉS (trop souvent oubliées), je vous demande de quel droit devrions nous cesser de partager avec le monde entier ce qui nous empêche encore aujourd’hui de nous déchirer : la musique ? De quel droit devrions nous refuser d’utiliser ce qui a été mis à notre disposition par les Majors elles mêmes ? Aucun, vous ne pouvez nous empêcher de vivre dans le partage car c’est une des valeurs que l’on nous a toujours enseigné sans faire de distinction. Vos lois changent en fonction des saisons.

L’hypocrisie atteint aujourd’hui son apogée, on nous a jadis vanté les plus du téléchargement par la suite on a créer les graveurs puis les CD et DVD vierges, et maintenant il ne faudrait plus les utiliser ?? Je dis non.

Pourquoi s’en prendre aux plus faibles ? Nous n’avons pas créer les logiciels et les sites de téléchargement, nous n’avons pas non plus inventer le graveur ou le CD vierge ! et pourtant c’est sur nous que le faute retombe car comme toujours nous avons consommé ce que l’on nous a donné.

En Inde il existe une caste du nom d’Intouchables qui est constituée des éléments les plus pauvres de la société indienne, et bien en France cette caste existe aussi mais contrairement à l’Inde chez nous elle se situe tout à fait en haut de l’échelle sociale.

Nous sommes tous des pirates, je demande à quiconque n’a jamais téléchargé ou même écouté de la musique préalablement téléchargé, de crier son nom haut et fort. Car nous sommes tous des pirates, du petit Maxime qui recherche une chanson dont il vient de voir la publicité à la télévision, à Jeanine qui recherche un album de musette indisponible dans le commerce, en passant aussi par Seb le DJ de la boîte dans laquelle tu vas t’amuser le week end et qui prépare ses compilations... En effet nous avons tous recours au téléchargement que ce soit à petite ou grosse dose, mais peu importe car nous ne sommes pas les vrais responsables, nous ne sommes que les têtes de turcs du gouvernemnt car nous sommes plus facilement condamnables que les haut-placés.

On nous appelle "pirates" et alors moi j’en suis fier car je tiens à vous rappeller que les vrais pirates ceux du XVII° siècle volaient pour s’enrichir et bien c’est une bien belle comparaison car nous aussi nous "volons" pour nous enrichir...culturellement." Jakobo Style

> J’accuse ! , le 20 janvier 2005

Il est un peu triste de voir un titre tel que "J’accuse !" galvaudé de la sorte... Qui plus est votre "argumentaire" fait complètement fi des manques à gagner que cela engendre pour les musiciens, artistes, intermittents etc. Télécharger les morceaux d’un artiste peu connu n’est pas non plus innocent et vous ne vous enrichirez culturellement que bien peu de temps si vous piratez les artistes alternatifs ou qualifiés de peu rentables par les majors... À moins que vous ne rêviez de ne pouvoir pirater d’ici quelques années que Star academy ou autres fientes infâmes du même genre... Vous parlez du partage érigé en valeur absolue mais partagez-vous réellement autant que si vous assistiez à un concert de l’artiste ou le souteniez, l’encouragiez dans son oeuvre, est-ce partage ou vol ? Je suis sûr que vous seriez le premier à vous écrier si vous voyiez qu’on avait volé la propriété intellectuelle d’un soft GPL, par exemple... Où situez-vous la différence ?

Quant au piratage déterminé par les avancées technologiques, l’argument est bien léger, tuez-vous parce que les couteaux existent ? Le manichéisme est bien trop facile (gentils pirates, méchants artistes/producteurs/gouvernement), le problème ne me semble pas aussi simple et mérite mieux que des propos simplistes...

> J’accuse ! , le 22 janvier 2005

"Télécharger les morceaux d’un artiste peu connu n’est pas non plus innocent et vous ne vous enrichirez culturellement que bien peu de temps si vous piratez les artistes alternatifs ou qualifiés de peu rentables par les majors... À moins que vous ne rêviez de ne pouvoir pirater d’ici quelques années que Star academy ou autres fientes infâmes du même genre... Vous parlez du partage érigé en valeur absolue mais partagez-vous réellement autant que si vous assistiez à un concert de l’artiste ou le souteniez, l’encouragiez dans son oeuvre, est-ce partage ou vol ?"

Je ne crois pas que tu aies très bien compris. On télécharge avant d’acheter, on connait avant d’acheter. Avec le téléchargement, j’ai mille idées d’achat dans la tête, et oui ce ne sont pas des idées d’achat qui viennent des maisons de disques. Et non, ça ne va pas tuer les petits artistes, au contraire. Car , je les achète ces cd, dès que j’ai de l’argent , j’achète. Et quand je n’en ai pas, je télécharge , et je trouve de nouveaux albums à acheter, parce que j’adore et que je veux les posséder . Pour le coup, ce n’est pas simpliste, c’est juste simple.

Mais c’est vrai qu’il ne faut pas être simpliste, comme tu dis. C’est pas bien. C’est comme quand on croit que pirater de la musique , ça implique forcément ne pas acheter ensuite les albums qu’on a téléchargé, ou bien ne pas aller à aucun concert de qui que ce soit.

Tant que les CD officiels auront un plus qualité , tant que ça vaudra le coup d’acheter le boitier avec le livret , les paroles, l’artwork, la qualité audio, alors les groupes n’auront pas de soucis à se faire. Pas de mon coté en tout cas.

En vérité, seul le téléchargement gratuit permet d’insuffler une vraie culture dans cette société, une culture libérée de tout marketing, où seule la satisfaction et la qualité comptent. Les majors sont en train de tuer la musique, le partage permis par le p2p permet de la garder en vie, sans doute au détriment de Pascal, mais Pascal n’est pas la musique. Et je vous rappelle que pas mal d’artistes ont été viré parce qu’ils ne vendaient pas assez d’albums. Où est la défense de la musique là dedans ? Moi je ne vois que la défense du chiffre d’affaire.

Que personne ne se trompe sur les intentions réelles des maisons de disques. Le piratage existe depuis des dizaines d’années, ce n’est que maintenant, parce que les majors enregistrent des baisses de profit, que les citoyens sont attaqués. Exactement. On nous attaque parce que Pascal Nègre ne fait pas assez de profit . La défense du droit d’auteur est indispensable , et je doute que beaucoup de gens s’y opposent . Mais , sachez qu’il y a de nombreux exemples où les majors ont abusés de ces droits, des exemples comme celui de Johnny Halliday. Où voyez vous cette pseudo moralité dont les majors se parent ? Elle n’est nulle part. Elle n’est là que pour servir de prétexte à la défense du fric des majors. Ce que je dis est très dur, mais c’est la seule conclusion logique. Sinon, pourquoi s’occuper du piratage que maintenant, alors qu’il existe depuis le début d’internet ? Simplement parce qu’il constitue une menace économique. Ou plutôt , parce que les majors croient qu’il en constitue une. Jusqu’à présent, toutes les études sur le piratage ont montré que l’impact sur les ventes étaient minimes. Dommage que les artistes soient défendus par les mêmes personnes qui les virent parce qu’ils ne vendent pas assez. Vous ne trouvez pas ?

Je citerai encore Monsieur Nègre, lorsqu’il a dit que ses ventes avaient baissé au niveau de 1994. Alors on reprend : le piratage est la cause de la baisse des ventes, bizarre donc que le niveau baisse jusqu’à celui de 1994, puisque le piratage était faible en ce temps là, il devrait au contraire MONTER jusqu’à celui de 1994. C’est bien la preuve que le piratage n’est pas l’origine de tous les maux, que bien d’autres choses expliquent aussi la baisse et la montée des ventes d’albums.

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> Mais qui est le pirate-Alexis ? , le 7 novembre 2004 (1 rép.)

Merci aKa pour la reprise de cet article ; quant à la photographie... aargh je n’aurais pas fait un meilleur choix.

Bon dimanche monsieur le pirate !

> Mais qui est le pirate-Alexis ? , le 9 mai 2005

ben... moi,

Alexis

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> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : il y a des filles qui veulent 153 diamants mais elles ne peuvent pas se les payer et n’en ont aucun » , le 7 novembre 2004 par alcidi (1 rép.)

les pirates chargent-ils en priorité les cd de la star académy et autres choses à la mode (imposée ) du moment ?

il serait intéressant qu’une étude soit faîte , du type établissement d’un hit parade des artistes ou des morceaux les plus piratés également un hit parade des morceaux réellement conservés par les pirates, ou plus drôle des morceaux effacés des disques durs

aurions nous les mêmes résultats que pour les ventes ?

-----> mon site perso de physique chimie au collège ( rien à pirater ! )

> « Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : il y a des filles qui veulent 153 diamants mais elles ne peuvent pas se les payer et n’en ont aucun » , le 7 novembre 2004 par Wald Sébastien

Comme on le dit dans "Du bon usage de la piraterie", il serait bon que les musiciens / écrivains / cinéastes méditent sur les nouveaux moyens de diffusion...

Ainsi des groupes tels que Aléatoire et d’autres récemment interviewés dans la presse proposent depuis un petit moment leurs propres moyens de diffusion, et d’édition... Ces personnes ont du bon sens quand on sait que les ridicules marges de bénéfices des auteurs sont de 8 à 12% suivant qu’ils sont musiciens ou écrivains. Ces artistes veulent naturellement reprendre ce qui leur est due.

Quand on voit qui tire le bénéfice de cette industrie de la culture, comment les éditeurs et autres politiciens de pacotille osent-ils nous traiter de voleurs ?

-----> Utopia Mon site Web Personnel

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