• Auteur : RNB
  • Date : 12 janvier 2004 (14 novembre 2004)
  • Licence : Creative Commons BY-NC-SA link_license

Creative Commons : Soyons créatifs ensemble

La photo est issue du concert donnée à New-York le 21 septembre 2004 au bénéfice des licences Creative Commons (avec en particulier David Byrne et Gilberto Gil). Elle est l’oeuvre de Kathryn et est sous licence cc (by-nc-sa).

Nota (27 mai 2004) : petite mise à Jour de l’article pour tenir compte des nouvelles fonctionnalités des licences Creative Commons avec la sortie de la version 2.0.

Quand on parle de licences libres, on fait souvent et inconsciemment référence aux libertés des utilisateurs : liberté de télécharger sur internet, d’utiliser et de distribuer autant de copies que l’on souhaite d’un logiciel X ou Y, de modifier le code d’un programme, etc.
Mais qu’en est-il des libertés des auteurs ? Se réduiraient-elles à la simple possibilité de diffuser leur travail pour que d’autres puissent en disposer (presque) comme bon leur semble ?!

Depuis un peu plus de deux ans, les licences Creative Commons adoptent une nouvelle approche, et tentent d’une part d’adapter les droits des auteurs à ce nouveau médium qu’est internet, et de fournir d’autre part un cadre juridique au partage sur le web d’oeuvres de l’esprit comme les images, les sons ou les textes, alors que ses illustres prédécesseurs furent pensées au départ pour la diffusion de programmes informatiques.

Petit tour d’horizon de ces licences d’un nouveau genre.

Share what you want, keep what you want

Le projet Creative Commons a vu le jour en 2001, au sein du Stanford Law School Center for Internet and Society (U. de Stanford), sous l’impulsion de diverses personnalités dont la plus emblématique est sans doute Lawrence Lessig, grand spécialiste du droit sur internet et défenseur de la liberté du web contre les multinationales qui souhaitent s’en emparer [1].

Partant de la philosophie des logiciels libres initiée par Richard Stallman [2], et plus particulièrement de la GNU GPL, Lessig et ses acolytes se sont demandés 1. comment adapter cette licence pour protéger d’autres types de support (textes, images, musiques, vidéos, etc.), et 2. comment s’assurer que les auteurs ne soient pas spoliés de leurs droits en diffusant leurs oeuvres sur le web.

Entre la rétention totale par le copyright et "un monde d’anarchie où les auteurs savourent une liberté sans limite mais sont dés lors vulnérable à l’exploitation", un juste milieu devait être trouvé. D’où la naissance des licences Creative Commons, dont la philosophie peut se résumer ainsi : "Share what you want, keep what you want" [3]. A mi-chemin entre le copyleft et le copyright, elles autorisent les auteurs à diffuser librement leurs oeuvres tout en se réservant certains droits ; le meilleur des deux mondes en quelque sorte.

Voyons donc de quoi il retourne.

Comment ça marche

Le principe général

Les licences Creative Commons pourraient se comparer à un jeu de lego. Un lego très simple certes, uniquement constitué de quatre briques et qui ne permet que des constructions limitées, la plus complexe étant le triplet. L’ensemble de ces combinaisons offre la possibilité de fabriquer six licences différentes.

Commençons par ces trois conditions initiales plus une condition implicite, facilement identifiables par des icônes :

  • Attribution : cette condition oblige l’utilisateur qui souhaiterait diffuser votre oeuvre à vous créditer pour le travail original. C’est une option qui est retenue par défaut pour toute les licences (mais qui peut bien sur être levée) et qui peut s’accompagner de l’obligation pour la personne qui reproduit l’oeuvre de placer un lien vers la publication originale [4].
  • No Commercial (Pas d’utilisation commerciale) : votre travail ne pourra pas faire l’objet d’une utilisation commerciale.
  • No Derivative Works (Pas de travaux dérivés) : votre travail, s’il est diffusé, ne devra pas être modifié.
  • Share Alike (Partage à l’identique) : si vous acceptez que votre travail soit modifié, les modifications apportées devront être diffusées sous les mêmes termes que l’oeuvre originale, c’est à dire : la même licence, une version antérieure de celle-ci ou son équivalent dans une autre langue [5].

C’est donc en combinant ces 4 conditions (3 au choix + 1 implicite) que nous pouvons construire six licences en fonction des droits que l’on souhaite partager. Cela peut aller du simple crédit de l’auteur (vous laisser alors la liberté à l’utilisateur de modifier votre travail, de le distribuer sous n’importe quelle licence et de pouvoir en faire une utilisation commerciale) jusqu’au strict respect de l’oeuvre, en demandant qu’elle ne soit ni modifiée ni utilisée pour en retirer des bénéfices.

Simple non ?! Et pourtant, avec cette architecture modulable à volonté, il est sans doute possible d’envisager tous les cas possibles : celui d’un écrivain débutant qui se désespère de ne pas écouler les 1000 exemplaires de son roman publié à compte d’auteur ; il pourra alors placer son ouvrage en téléchargement sous licence CC et ainsi se faire plus facilement connaître. Ou celui d’un graphiste amateur qui aime travailler en collaboration avec d’autres artistes ; il publiera alors ces images en ligne sous une licence qui permette aux visiteurs de son site de les copier et de les modifier comme bon leur semble. Etc. Poursuivez cette liste d’exemples comme il vous convient puisque, et vous l’aurez compris, les licences Creative Commons s’adaptent aux besoins de chacun.

Encore plus de choix

Si cette pluralité vous semble insuffisante, le projet va encore plus loin :

  • si vous voulez céder l’intégralité de vos droits, placez donc votre travail dans le Domaine public. Une oeuvre dans le domaine public peut être reproduite et utiliser sans aucune restriction.
  • Vous pouvez aussi envisager le founder’s copyright, c’est-à-dire vendre le copyright de votre oeuvre à Creative Commons pour 1 dollar symbolique ; les droits d’auteur vous appartiendront pour une période de 14 ans, renouvelable, puis l’oeuvre passera dans le domaine public. [6]
  • Si la GNU GPL suffit amplement à votre bonheur, mais que la présentation des Creative Commons vous a séduit, pensez alors au mix CC-GPL ou au mix CC-LGPL.
  • La Mash Me licence, développée en collaboration avec le ministère de la culture brésilien, vous permet d’inviter d’autres auteurs à modifier une partie de votre oeuvre.
  • Enfin, la Music Sharing Licence qui tient compte des spécificités de diffusion de la musique en ligne.

Comment faire ce choix

Devant une telle richesse, on pourrait craindre d’avoir toutes les peines du monde lors du choix de sa licence et de sa mise en place. Heureusement, le site est là pour vous guidez et vous facilitez le travail. D’abord par une présentation clair et simple des différentes situation dans lesquelles vous pourriez utiliser les licences. Et puis surtout grâce au formulaire de sélection. Une fois que l’on sait ce que l’on veut protéger et ce que l’on veut partager, il suffit de se rendre sur la page du choix d’une licence, de remplir les champs proposés, et le tour est joué ! Vous obtenez un morceau de code HTML qu’il faudra placer dans vos pages web pour signifier aux visiteurs que leur contenu est sous licence CC. Cette licence sera par ailleurs explicitée sous trois formes différentes afin de faciliter sa compréhension (voir ci-dessous : "accessibilité accrue").

Où se niche l’innovation

Voilà donc pour le principe du projet Creative Commons. Vous aurez remarqué que certaines caractéristiques de ces licences apparaissent déjà dans d’autres licences libres, et notamment dans la première et la plus emblématique d’entre elles, la GNU GPL. Comme l’expliquent les auteurs, le projet n’a pas pour but de remplacer les licences déjà existantes mais d’offrir une alternative qui ne soit pas focalisée sur le monde des logiciels. Et il faut avouer que les avantages, à la fois sur le fond et sur la forme, ont de quoi séduire.

Une accessibilité accrue

Parlons d’abord de la forme. Avez-vous déjà lu les licences Windows ou de tout autre produit commercial, les fameuses EUL ? Vous savez, cette fenêtre qui s’ouvre au début de l’installation d’un logiciel et que le constructeur du dit logiciel vous invite à lire jusqu’au bout pour pouvoir installer son produit en toute connaissance de cause ?! Avouons-le : très rares sont ceux qui lisent véritablement jusqu’au bout cette prose incompréhensible.

Et maintenant, avez-vous déjà lu dans le détail la GNU GPL, la Mozilla Public Licence (MPL), ou tout autre licence libre ? Elles accompagnent normalement les logiciels libres listés par exemple sur Framasoft. Sans vouloir être médisant, elles sont presque aussi incompréhensibles que celles des produits commerciaux. Il y a bien sur, concernant la GPL notamment, suffisamment de présentation sur divers sites pour que tout le monde puisse comprendre sa signification et ses caractéristiques, mais l’utilisateur final n’aura sous les yeux que la version juridique ; il devra faire des recherches pour comprendre clairement ce qu’elle signifie.

Avec les CC, le travail de vulgarisation est déjà fait. Comme nous l’avons vu, trois versions de la licence sont proposées à "l’utilisateur final" :

  • une version graphique, reprenant les icônes des conditions de base, qui explique en quelques mots les droits et devoirs de chacun ; c’est cette version que l’utilisateur découvrira en cliquant sur le lien "Creative Commons" que vous placerez pour protéger l’oeuvre.
  • la version légale rédigée dans le classique jargon juridique, à peine compréhensible par des non initiés, mais indispensable et la seule valable légalement parlant.
  • et enfin une version en méta-données RDF, parti intégrante du code HTML fournit lorsque vous remplissez le formulaire de choix, qui pourront être lues par des logiciels comme Mozilla (voir les outils en annexe).

Grâce à cette triple présentation, les "utilisateurs" de vos textes, sons, images ou vidéos auront tous les outils en main permettant de comprendre clairement la façon dont vous souhaitez diffuser vos oeuvres. La mésentente ou la tricherie ne seront plus permises (voir ci-dessous : "Souplesse et robustesse"). [7]

L’adaptation aux besoins

Parlons maintenant du fond. Le premier avantage des Creative Commons est évident : il s’agit du choix. Vous adaptez la licence à vos besoins et à vos envies puisque vous avez à votre disposition six licences différentes. Et six licences pensées pour tout oeuvre de l’esprit et non pour un format spécifique, ce qui est par exemple le cas de la GPL, écrite à l’origine pour diffuser le code source d’un programme informatique. Vous pouvez ainsi protéger du son, des images, des textes, de la vidéo, et que sais-je encore.

Ce serait bien le diable si vous ne trouviez pas votre bonheur parmi ces six variantes. Si ce n’est pas le cas, il faudra sans doute vous demander si vous souhaitez vraiment diffuser votre travail sous licence libre.

Souplesse et robustesse

C’est cette adaptation aux besoins de l’auteur qui fait la souplesse et la robustesse des CC, et qui assurera une meilleure "protection" de l’oeuvre. Pour illustrer ce propos, revenons un instant sur "l’affaire" qui a défrayé la chronique du petit monde du Libre il y a quelques mois, à savoir la publication d’un livre sur la suite bureautique OpenOffice.org par la société Apicnet.

Pour résumé, disons qu’Apicnet a synthétisé différentes documentations et tutoriels sur Ooo pour en faire un seul ouvrage publié en ligne. Malheureusement, cette publication a provoqué un certain émoi : un des auteurs des tutoriels n’était pas vraiment satisfait de la façon dont la société avait réutilisé son travail. Comme il avait publié ce travail sous licence Public Documentation Licence (PDL), en cédant les droits de reproduction et de modification, il ne pouvait pas légalement s’y opposer. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, malentendus et maladresses ont été corrigés et les choses se sont arrangées, à la fois pour les auteurs et pour les utilisateurs de Ooo. Mais cet épisode illustre les limites d’une licence comme la PDL dans certains cas précis. C’est une licence puissante et bien pensée mais qui a atteint ici ses limites.

Sortons de ce cas particulier et imaginons ce qui se passerait si, plaçant votre travail sous PDL ou sous licence Art Libre, autre dérivée de la GPL adapté aux expressions artistiques, vous concédiez le droit de modifier votre oeuvre, mais que les modifications qui y sont apportées par une tierce personne ne vous plaisent pas ? Il ne s’agit pas ici de porter un jugement de valeur ; vous voulez partager ce travail avec d’autres, mais pas à n’importe quel prix.

C’est là qu’entre en jeu le principe de base des licences CC, le "Share what you want, keep what you want". Avec la PDL ou la licence Art Libre, l’utilisateur a la possibilité de faire à peu près ce qu’il veut avec votre oeuvre [8]. Avec les licences Creative Commons, ces droits seront restreint à votre convenance (pas d’utilisation commerciale ou pas de modifications par exemple), les restrictions pouvant ensuite être levées, mais avec votre accord explicite.

Le partage de demain

On le comprend, les licences Creative Commons ne sont pas là pour faire de la concurrence aux autres licences libres. Elles permettent simplement d’élargir l’éventail des possibilités. Cette pluralité existait déjà dans le monde des logiciels, puisqu’en dehors de la GNU GPL, on trouve des licences Open source moins contraignantes, qui autorisent par exemple l’incorporation d’un code propriétaire dans un projet dit Libre. Les Creative Commons ne font qu’offrir un (plusieurs) choix de plus, dégager du lien historique qui lie les licences libres a l’univers de la programmation informatique, en permettant à l’auteur de préciser ce qu’il veut partager et quels droits il souhaite garder.

C’est apparemment la première tentative sérieuse d’adapter les droits des auteurs et la protection de leurs oeuvres aux possibilités de ce nouveau médium qu’est internet : le téléchargement, la diffusion de copies, la publication d’oeuvres modifiées, la collaboration dynamique, etc. Entre les larges libertés permises par des licences telles que la PDL ou la licence Art Libre et la rétention intégrale du copyright, inadaptée à la diffusion sur le web, les Creative Commons empruntent une voie intermédiaire, toute en nuances, assurant à l’auteur que son travail ne sera pas repris d’une façon qui ne lui convienne pas, tout en lui permettant de partager et de collaborer avec d’autres.

On attend avec impatience la traduction de ces licences et leur adaptation aux lois françaises, tâches actuellement menées par un groupe d’étudiants en droit du CERSA (Centre d’Etudes et de Recherches en Sciences Administratives) de l’Université Paris II, et dont la version définitive devrait paraître en février de cette année. Mais rien ne vous empêche d’y jeter un oeil dès maintenant.

RNB

[1] A lire de Lawrence Lessig :
Lawrence Lessig : "Les dinosaures veulent faire main basse sur Internet" (interview)
The Future of Ideas : The Fate of the Commons in a Connected World (éd. Random House, 2001), et les autres ouvrages sur Amazon.fr

[2] Lessig fait d’ailleurs l’éloge de Richard Stallman, "philosophe" de notre génération, dans la préface de Introduction au Logiciel libre, à la Société libre : Essais choisis de Richard M. Stallman, reproduit sur le site de l’APRIL (Association Pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre)

[3] "Partager ce que vous voulez, gardez ce que vous voulez.

[4] Les auteurs des Creative Commons ayant remarqué que 97 à 98% des utilisateurs du formulaire de choix de la licence prenaient toujours l’option Attribution, ils ont décidé de l’intégrer comme option par défaut.

[5] Les licences Creative Commons sont peu à peu traduites et adaptées aux différentes juridictions nationales. Voir la page dédiée iCommons

[6] Le founder’s copyright permet ainsi de réduire la période de copyright d’une oeuvre, qui court en France jusqu’à 70 ans après la mort de l’auteur.

[7] Attention néanmoins : tout comme la FSF (Free Software Foundation) ne protège pas du vol ou du non respect de la GPL, Creative Commons n’assure aucun service pour le respect du copyright d’oeuvres placées sous l’une de ses licences.

[8] Sous réserve bien sur que la diffusion de ses modifications se fasse sous la même licence.

ANNEXE 1
Les outils

  • Le formulaire de choix. Une fois que vous savez de quelle manière vous allez protéger votre travail, obtenir la licence Creative Commons qui correspond est très simple : il suffit de se rendre sur la page formulaire du site ; là, en remplissant les champs disponibles, vous obtenez un code Html que vous devrez inclure dans les pages web à protéger.
  • MozCC. Ce que vous obtenez pour les pages web, c’est une icônes CC qui indique la nature de la licence, et des métadonnées RDF lisible par certains logiciels. Le plugin de Mozilla MozCC vous permet de lire très facielment ces méta-données lorsque vous visitez une page web placée sous licence CC.

ANNEXE 2
Exemples de travaux sous licence Creative Commons

Cette courte liste, non-exhaustive et absolument subjective, n’a qu’un seul but : montrer la pluralité des licences Creative Commons bien sûr, mais aussi faire découvrir des sites à visiter même s’ils n’étaient pas licenciés sous CC.

Une initiative dans la publication scientifique :

  • La Public Library of Science (Plos). La Plos est un organisme à but non lucratif qui s’est donné pour mission de publier en libre accès les articles de recherche de scientifiques, afin de pouvoir partager le savoir et faire avancer la recherche plus vite.

Pour la musique :

  • Magnatune : " Open Music is music that is shareable, available in "source code" form, allows derivative works and is free of cost for non-commercial use. It is the concept of ’open source’ computer software applied to music. ".

Pour l’information :

Pour les auteurs de fiction :

  • Le romancier Cory Doctorow a publié son roman de SF en format téléchargeable sous CC en parallèle à sa publication classique par un éditeur. Il semble que cela ait amélioré ses ventes. Si vous êtes auteur débutant, publié sur le net sous licence Creative Commons pourrait aider à vous faire connaître.

Pour les aficionados des blogs :

  • NeoKraft.net, blog français par le créateur de DotClear, système de publication en ligne.
  • Climb to the stars, charmant "petit" blog d’une étudiante en histoire qui vous parlera des standards web, de l’édition Html, de l’Inde, de sa passion de la photo, et de bien d’autres choses encore.

Pour le design web en css :

  • CSS Zen Garden. Vous qui voulez vous initiez aux css, découvrez donc le site CSS zen garden et ses exemples de mises en pages ; les fichiers css sont sous licence Creative Commons.
  • En quoi la mise en page par tableaux est-elle stupide. Toujours concernant la mise en page des sites web, lisez cette présentation en BD pour comprendre pourquoi il est préférable d’utiliser des css plutôt qu’une foultitude de tableaux imbriqués les uns dans les autres.
  • Cours CSS pour débutant

Pour de la documentation :

  • Mozillabook, une documentation pour l’utilisateur de Mozilla.

Commentaires

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Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 24 août 2011 par Kabam (0 rép.)

J’ai créé un document Excel assez complexe qui permet , dans le cadre de mon métier, d’obtenir un gain de temps appréciable et un confort professionnel largement accru. Je souhaite partager cette feuille Excel gratuitement, MAIS je ne veux pas qu’un petit malin s’en approprie la paternité et en tire un avantage personnel, ce qui ne manquera pas de se produire si je la diffuse tel quel. Est-ce que le cadre des Creative Commons peut être utile dans mon cas ?

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Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 7 mai 2011 (0 rép.)

Les Creative Commons constituent une alternative pratique et efficace aux licences de publication "classiques". Attention toutefois à bien s’assurer d’être en mesure de prouver que nous sommes le véritable auteur de la création... Une étape souvent oubliée. Un article de blog à ce sujet :

-----> http://www.eauteur.com/blog/2011/05...

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Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 3 mars 2011 par Marie (0 rép.)

Un très bon article sur les licences Creative Commons. Blog de Fille

-----> http://www.blog-de-fille.com

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Creative Commons : Soyons créatifs ensemble,pour sûr. , le 30 novembre 2010 (0 rép.)

j’ai reçu en mail un big truc en html (du chinois pour moi ou de l’hébreu voir du sanskrit) que je suis allé pêcher sur le site de common creative et qui semble correspondre à mon choix de protection pour mon blog récemment créé . Maintenant je fais quoi avec ce truc ? c’est tellement peu explicite ! merci de répondre rapidement.

-----> http://dreamfakebrothers.blogspot.com

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Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 30 juillet 2010 par Yann974 (0 rép.)

Faute dans la section "Encore plus de choix" :

Une oeuvre dans le domaine public peut être reproduite et utilisée(er) sans aucune restriction.

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Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 22 mai 2010 par Azohar (0 rép.)

Peut-on regrouper un ensemble d’images par une licence commune ? (actuellement il fait préciser le titre de l’img, et on ne peut pas placer une LCC sous chacune des img d’un site web qui présente 200 œuvres artistique du même auteur) ? 1Alors, dans ce cas comment fait-on ?

Azohar

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Pour une écriture collective , le 13 août 2007 par Desman (1 rép.)

Deux exemples de nombreuses oeuvres littéraires (collectives ou non) en "Creative Commons" :

http://fr.wikipen.org

-----> http://wikimaginaire.free-h.org/

Pour une écriture collective , le 15 avril 2008 par Romanzo

Les textes publiés sur Wikiroman sont sous contrat Creative Commons.
— >

-----> http://www.wikiroman.fr/

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Creative Commons : mon site pour exemple , le 20 mars 2006 (3 rép.)

Je suis auteur, d’un roman, de récits, d’une pièces de théâtre..., de mots et de phrases qui n’ont de sens que s’ils sont lus, comme un miroir n’a de sens que si l’on vient à passer devant pour y contempler son reflet.

Las donc d’attendre l’éditeur qui enfermera mes mots dans l’écrin d’un livre pour les faire parvenir à ses lecteurs, j’ai développé, sous license Creative Commons, le concept de l’édition avoodware...

... où il s’agit de la possibilité de lire en ligne des extraits et de télécharger librement l’intégralité de mes écrits, mais aussi de réagir à ce que l’on aura lu, aimé ou détesté, de participer au forum et y faire partager coups de coeur et coups de sang, de découvrir le blog (pas nécessairement littéraire) d’un auteur, voire même de devenir l’un de ses mécènes en faisant un don en ligne.

... où se pose, également et en arrière-plan, cette question essentielle : si un auteur ne peut se passer de lecteurs, ces derniers peuvent-ils se passer de l’objet livre ?

C’est sur http://www.avoodware.com et c’est à vous de voir...

-----> édition avoodware : un auteur en liberté

Creative Commons : mon site pour exemple , le 21 mars 2006 par Tolosano

Bonsoir,

J’ai beaucoup apprécié ce texte, et piqué de curiosité, me suit tout naturellement dirigé vers le site web indiqué...

Cependant, un truc est venu rapidement m’intriguer, quelque chose dont peu de personnes (en général) ont l’idée de vérifier. Je dirige ma souris sur le logo CC, pour prendre rapidement connaissance de la licence...

CC by-nc-nd !

Je trouve cela dommageable, je pensais que le site et les écrits étaient libres. Je pensais que les écrits étaient faits pour être lus et partagés par tous... Je pensais qu’Internet pouvait servir tous les lecteurs et que le but même de votre site était de s’auto-promouvoir...

Me serais-je trompé ?

Ainsi, si j’adhère à vos textes, je serais dans l’impossibilité d’en faire profiter mes amis lecteurs ? Impossible de l’imprimer et de le faire circuler dans mon cercle d’amis, ou même aux collègues...

Le non-commercial, à la rigueur, je veux bien le concevoir,(même si c’est contraire aux licences libres) mais le non-distributive pour un site d’écrits ? Même un libre, je peux le prêter...

C’est bien beau de dire que mon site et mes écrits sont sous licence CC, mais si c’est pour créer du 100% propriétaire, je ne vois pas du tout l’intérêt d’opter pour elles... Autant mettre directement ©Copyright - Tous droits réservés, ça va plus vite, et cela n’induit personne en erreur !

Tolosano

Creative Commons : mon site pour exemple , le 21 mars 2006 par Tolosano

Bonsoir,

Je tenais à m’excuser pour ce post maladroit, dans la mesure où je me suis quelque peu emmêlé les pinceaux avec ces licences CC et leurs nombreuses extensions...

La licence CC, mentionnée ci-dessus nd est pour non-derivative, non pas distributive comme je l’avais signalé...

Donc, il apparaît que le site soit plus libre que ce que je l’avais affirmé, mais n’en reste pas moins non-libre...

Les licences libres répondent aux 4 libertés : * utilisation : la liberté d’utiliser/exécuter le logiciel pour quelque usage que ce soit (liberté 0). * étude : la liberté d’étudier le fonctionnement du programme, et de l’adapter à vos besoins (liberté 1). Pour ceci l’accès au code source est une condition requise. * redistribution : la liberté de redistribuer des copies, donc d’aider votre voisin, (liberté 2). * modification : la liberté d’améliorer le programme et de publier vos améliorations, pour en faire profiter toute la communauté (liberté 3). Pour ceci l’accès au code source est une condition requise.

Des travaux placés sous licences CC-by-nc-nd ne sont donc pas libres.

Tolosano

Libre/livre /libre , le 11 juin 2006 par BDE

Bonjour, il semblerait que les "pédales" ou les fils de la pensés continuent à être mélé- e-s. Liberté d’exécuter le logiciel, etc.... le mot clé ici est "logiciel". Creative commons n’a pas été pensée à la base pour les logiciels,comme la Gnu GPL n’a pas été pensé -à la base -pour les créations artistiques (bien que WP ait comme slogan "Code is Poetry"). Ily a bien sûr la FDL et Art Libre mais même le libre n’a pas le droit d’encourager la pensée unique. Stalmann est respectable, mais n’est pas le seul. Au lieu d’avoir la philosophie étriquée "celui qui n’est pas avec moi est contre moi" il faut penser "celui qui n’est pas contre moi est avec moi". C’est comme ça qu’on fait avancer la chose. et "by the way" la licence by-nc-nd ne vous empêche pas d’imprimer l’ouvrage chez vous et de le distribuer gratuitement bien sûr à toutes vos amitiés. Vous pouvez l’imprimer même 10 000 000 de fois si vous n’avez pas pitié por les forêts amazonienes qui paieront le prix fort de tout ce papier...

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> Creative Commons : pile ce à quoi je songeais. , le 22 octobre 2005 par Christian (0 rép.)

Bonjour, je suis en train de construir mon site internet en vue de diffuser mes textes et j’étais en train de rédi ger une page où j’expliquais mon désir de le faire en me calquant sur le modèle GPL. Je n’utilise par ailleurs pratiquement que des logiciels libres.

Je suis arrivé sur framasoft en faisant une toute autre recherche, comme cela arrive souvent. Je naviguais sur les sites de l’éducation nationnale, en fait, un lien m’a amené sur un article qui traitait de l’utilisation des logiciels libres dans les écoles, mention y était faite de la Creative Commons avec un autre lien qui m’a dirigé ici. Comme quoi, on est toujours ramené vers ses centres d’interêts en surfant.

Ce ci pour dire que j’ai été surpris et enchanté de ma découverte. J’ai d’hors et déjà coller le petit bout de code HTML de la CC sur mon futur site. Comme je suis novice, je ne sais pas combien de temps me prendra la mise en oeuvre de mon projet mais dès qu’il sera prêt, je reviendrais vous donner le lien. J’y ajouterai une page sur cette licence en remplacement de celle dont j’ai déjà parlé.

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> Creative Commons : Petite précision... , le 17 mai 2005 par Gilles (1 rép.)

bonjour,

j’aurais juste une petite rectification à faire par rapport à cet excellent article. Cela concerne la phrase suivante : " C’est cette adaptation aux besoins de l’auteur qui fait la souplesse et la robustesse des CC, et qui assurera une meilleure "protection" de l’oeuvre.". Or CC NE protège PAS les oeuvres ( même entre guillemets ). La licence ne fait que permettre à l’auteur d’informer l’internaute de l’usage qu’il peut faire de l’oeuvre ( ceci est dit noir sur blanc sur leur site : http://fr.creativecommons.org/description.htm ). Elle ne prouve en aucun cas la paternité de l’oeuvre.

Merci

> Creative Commons : Petite précision... , le 18 mai 2005 par RNB

Oui, effectivement.

Il y a quelques maladresses dans l’article que je dois m’empresser de corriger.

Merci de le signaler.

Amicalement

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ARTE-Radio est désormais sous licence Creative Commons , le 10 novembre 2004 (0 rép.)

ARTE-Radio, la web radio d’ARTE, diffuse et donne désormais à télécharger ses programmes sous licence CC...

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> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 22 octobre 2004 par Mycroft (0 rép.)

Il faudrait corriger l’article : Le durée des droits d’auteur coure jusqu’a 70 ans après la mort de l’auteur !!

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> Creative Commons : une synthèse juridique , le 20 octobre 2004 par LS. (0 rép.)

Ludovic Penet a publié sur le site de l’association ’les temps nouveaux’ une synthèse de la présentation des licences CC par Mélanie Dulong de Rosnay (coordinatrice France du projet). Cette synthèse présente quelques questions juridiques encore en discussion.

-----> Adaptation des contrats « Creative Commons » au droit français

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Lancement de Creative Commons en France , le 20 octobre 2004 (0 rép.)

D’après un mél de Mélanie Dulong de rosnay

J’ai le plaisir de vous annoncer le lancement officiel des contrats Creative Commons en France, vendredi 19 novembre à Paris.

-----> L’annonce sur @-Brest

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> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 17 août 2004 par Antoine Pitrou (7 rép.)

Il y a des insuffisances dans ce texte.

Par exemple « Sortons de ce cas particulier et imaginons ce qui se passerait si, plaçant votre travail sous PDL ou sous licence Art Libre, autre dérivée de la GPL adapté aux expressions artistiques, vous concédiez le droit de modifier votre oeuvre, mais que les modifications qui y sont apportées par une tierce personne ne vous plaisent pas ? »

Eh bien, ce cas n’est pas plus traité par les licences Creative Commons que par n’importe quelle autre licence. Le droit de s’opposer au cas par cas à certaines utilisations spécifiques est assuré en France par le droit moral de l’auteur (qui est incessible et inaliénable, donc ne peut pas être neutralisé par une licence ou un contrat). Il n’existe pas dans tous les pays. La seule "solution" que propose Creative Commons est d’interdire toutes les modifications, ce qui n’est évidemment pas satisfaisant.

D’autre part présenter les Creative Commons comme un "juste milieu" entre "copyright et copyleft" suggère que les idéaux du libre seraient extrêmistes, ce qui est gratuit, cavalier et démagogique. Si c’était le cas, pourquoi n’abandonnerions-nous pas tout simplement le logiciel libre pour n’utiliser que des freewares (un certain nombre de licences Creative Commons ne sont que ça : des licences freeware) ? Or il me semble que Framasoft a fait éditorialement le pas inverse : se consacrer au logiciel libre exclusivement, plutôt qu’au freeware propriétaire.

Bref les Creative Commons facilitent la standardisation des licences, malheureusement elles encouragent une vision étriquée de la liberté et ont un effet extrêmement négatif en matière de pédagogie, en faisant croire aux gens que la stricte gratuité (non-commercial) et la recopie à l’identique (non-derivative) constituent l’essence du partage des connaissances et du travailler ensemble.

Je termine par deux liens à ce sujet (un dont je suis auteur) :
- Non commercial : est-ce cela qui importe dans les Licences dites "Libres" ?
- Le business malin des « bonnes pratiques »

> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 17 août 2004 par RNB

Bonjour.

1. Cet article n’est pas une analyse juridique des licences CC mais un texte de présentation. Pour ce qui est de la subtilité des droits accordés ou non, des interactions avec le droit français, il est préférable d’aller voir du côté de la liste de diffusion CC française où des juristes compétents pourront lever toute ambiguité.

2.

La seule "solution" que propose Creative Commons est d’interdire toutes les modifications, ce qui n’est évidemment pas satisfaisant.

Ce n’est pas notre interpretation et nous ne pensons pas que ce soit cela qui ait guidé les createurs des licences CC.

3. Présenter les CC comme un "juste milieu" (le terme est sans doute mal choisi) entre copyright et copyleft n’est en rien considérer le libre comme "extrémiste", simplement de suggérer aux personnes qui ont encore "peur" du libre et des libertés qu’ils accordent à l’utilisateur final qu’une alternative existe (que cette crainte soit légitime ou pur fantasme n’est pas le sujet, ni de ce post, ni de l’article).

4. Il est évident que certaines licences CC n’ont rien de "libres". Il faudrait par ailleurs définir plus clairement ce qu’est cette liberté des "vraies" licences libres, si ce n’est pas la libre iffusion (ce que permettent toutes les CC) et la libre modification du "code source" (ce que permettent certaines CC avec la clause Share Alike). Il faudrait aussi faire une distinction entre un programme informatique et un contenu éditorial ou une autre forme d’expression artistique.

Ce qui semble poser problème, en particulier à ceux qui viennent de monde informatique libre habitués aux licences GPL ou apparentées, c’est la clause Non Commercial.

C’est le sujet d’un article qui sera publié très bientôt.

Titre de travail : "Non commercial veut-il dire non libre ?".

Amicalement

> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 18 août 2004 par Antoine

Ce n’est pas notre interpretation

Dans ce cas pourquoi lis-je la phrase suivante dans l’article : « imaginons ce qui se passerait si [...] vous concédiez le droit de modifier votre oeuvre, mais que les modifications qui y sont apportées par une tierce personne ne vous plaisent pas » ?

La justification apportée ici aux licences CC "non-derivative" est bien d’interdire a priori les modifications pour n’autoriser, au cas par cas, que celles qui nous plaisent. D’ailleurs la phrase qui suit (« Il ne s’agit pas ici de porter un jugement de valeur ») est particulièrement hypocrite : dire qu’on va autoriser les modifications apportées au cas par cas, c’est précisément annoncer qu’on va effectuer un jugement de valeur !

simplement de suggérer aux personnes qui ont encore "peur" du libre et des libertés qu’ils accordent à l’utilisateur final qu’une alternative existe

Ce n’est nullement une "alternative" au libre, c’est un pis-aller qui ne dévie pratiquement pas de la logique classique des licences propriétaires. Faire croire à l’auteur qu’il s’agit d’une « troisième voie » réunissant en quelque sorte le « meilleur des deux mondes », c’est là que réside le piège central des Creative Commons.

(que cette crainte soit légitime ou pur fantasme n’est pas le sujet, ni de ce post, ni de l’article).

Je trouve que c’est une belle dérobade. Quand on prétend résoudre les problèmes des gens, on répond implicitement "oui" à la question "les problèmes sont-ils légitimes et correctement exprimés ?". Prétendre le contraire, c’est lâche et démagogue ("les gens ont leurs peurs irrationnelles, et moi j’écoute les gens sans porter de jugement de valeur" (tm)).

Faire l’apologie des licences Creative Commons dans un article d’un ton généralement enjôleur, et affirmer ensuite qu’on se refuse à examiner la "légitimité" des "craintes" dont l’article explique en long et large que les Creative Commons permettent de les éliminer, c’est dire en réalité que l’on cautionne les "craintes" susdites et qu’on ne voit pas d’inconvénient à faire l’économie d’une réflexion sur le sujet. Si tout le monde avait fait pareil, le logiciel libre n’existerait pas.

Note que je ne condamne pas en bloc les Creative Commons, et je ne dis même pas que certaines clauses sont systématiquement condamnables : simplement que ce refus de mentionner les dangers existants est d’une grande faiblesse morale.

> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 20 août 2004 par  ::dominique ::

Google m’a envoyé sur cette page parce que je cherchais des infos sur LA licence Creative Commons.
J’ai capté ensuite qu’il fallait employer le pluriel.

Pourquoi ?

Parce que je voyais de plus en plus souvent Creative Commons en bas de certains sites et pas n’importe lesquels : ceux que j’aimais bien !

Comme les blogs par exemple.

Alors cela m’a rendu curieux.

Cela confirme trois choses :

  1. Google est toujours aussi fiable sur internet
  2. On trouve toujours et pour tout sujet quelque chose d’intéressant sur internet
  3. Il y aura toujours des gens suffisants qui commenceront leurs commentaires en parlant d’insuffisance

Merci à "RNB" [*] pour cet article.

Quand à vous mon cher Antoine, reconnaissez que ce qui vous dérange avant tout c’est que de plus en plus de gens les adoptent. Peut-être que ces gens le font en ignorant ce que vous évoquez. Mais peut-être aussi font-ils ce choix en toute connaissance de cause. Et cela, je comprends que cela doit vous irriter. C’est pourtant dommage que cette irritation vous fasse perdre parfois tout forme de courtoisie.

Moi je pense que dans ces licences il y a le choix. Et quand il y a le choix, alors il y a de la liberté.

Dominique.

[*] J’ai à peu près compris c’est quoi mais c’est QUI Framasoft surtout quand on se met à adopter des pseudos très rock’n roll, je veux dire très rythm’n blues ?

LinuxFrench et Léa-Linux sous licence non commerciale , le 6 septembre 2004

Les arguments sont valables mais quand on voit que des sites de références Linux comme LinuxFrench ou Léa-Linux adoptent eux aussi des licences non commerciales, on se dit qu’un site et un logiciel ne sont pas tout à fait la même chose.

> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 10 septembre 2004 par Antoine

Les arguments sont valables mais quand on voit que des sites de références Linux comme LinuxFrench ou Léa-Linux adoptent eux aussi des licences non commerciales, on se dit qu’un site et un logiciel ne sont pas tout à fait la même chose.

La notion de "site de référence" est une aberration pour moi (surtout à propos de Linuxfrench qui ressemble souvent à une sorte de tabloïd du logiciel libre). Je me dis donc plutôt que LinuxFrench ou Lea-Linux ont peut-être simplement fait une connerie.

Surtout quand on voit que d’autres "sites de référence" comme Wikipedia ont choisi, eux, la GFDL (sans sections invariantes donc vraiment libre) et surtout pas une licence "non commerciale". Or la licence est beaucoup plus importante dans le cas de Wikipedia, dont le contenu est largement susceptible d’être repris et agrégé (il l’est en pratique), que pour Linuxfrench où je vois mal ce qu’on pourrait récupérer des "éditoriaux du pingouin déchiré" ou des articles à sensation sur le grand méchant Microsoft (tm) ;)

> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 17 septembre 2004 par rbmp

Peut-être que ces gens le font en ignorant ce que vous évoquez. Mais peut-être aussi font-ils ce choix en toute connaissance de cause.

Pour avoir des contacts fréquents avec des clients dits "grand-public", et pour avoir un peu abordé le sujet de la propriété intellectuelle avec des avocats censés être spécialistes du sujet, je suis quasiment certain qu’il ne faut jamais attribuer au libre arbitre éclairé ce qui peut être expliqué par un simple concours de circonstance ou par une bête imitation (un comportement grégaire, en somme).

Moi je pense que dans ces licences il y a le choix. Et quand il y a le choix, alors il y a de la liberté.

C’est affligeant de lire ça. Quand il y a le choix, il y a de la liberté limitée au strict ensemble dans lequel il y a du choix ; et la seule manière de manifester de façon flagrante son libre arbitre dans une telle situation est de refuser l’ensemble des choix présentés. Bref, on est loin de "la liberté" qui est de toutes façons un concept assez liquide.

Pour être "libre" (i.e. non dominé par un autre), il ne suffit pas d’avoir le choix, il faut pouvoir le faire en connaissance de cause.

Les discours des avocats spécialisés de la PI, quelle que soit leur orientation idéologique, les discours de CC, de la LAL, de l’EFF, de Lessig et de tant d’autres ne sont que des éléments distincts traitants d’un même sujet, différemment.

Prétendre se limiter à un seul sous-ensemble de ces discours, et prétendre être libre de choisir avec cette pièce d’information partielle est hypocrite.

Ce n’est pas inconcevable (au contraire) de préférer se limiter à un sous-ensemble, histoire de ne pas se prendre la tête, et de faire quelquechose de plus constructif que de la philosophie globalisante. Mais à ce moment, ne pas parler de liberté de choix, parce qu’il n’y en a pas (ou alors c’est encore fourvoyer le sens d’un mot pour se sentir à l’aise - et ça, c’est hypocrite, et lâche).

Notez que je ne dénigre en rien CC, c’est un excellent projet, et cet article l’est également. Mais... comme pour toute chose, il faut savoir garder une certaine distance avec aussi.

> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 16 novembre 2004 par severin

Mille merci Antoine.

Il y a en effet une dérive sémantique de la part de Creative Common. Par exemple, quand eux parlent de logiciel "non commercial", il s’agit en réalité d’un logiciel "à commerce réservé à son propriétaire", c’est à dire d’un shareware, et donc d’un logiciel propriétaire. Un logiciel libre quant à lui est un logiciel que n’importe qui peut vendre. La redistribution commerciale est libre, il n’y a plus d’exclusivité commerciale, or c’est justement là que se situe l’essence du capitalisme actuel.

Il faut débatiser le terme "non commercial" et le remplacer par un truc du genre "exclusivité commerciale", car il y a une arnaque sémantique. Le commerce sur l’oeuvre est en fait toujours possible, et souvent même vivement espéré, mais réservé à son propriétaire. Et cela au détriment de ce qui fait la force du mouvement du libre.

Mise à part ce retournement sémantique maladroit, j’apprécie beaucoup l’initiative Creative Common, surtout pour son aspect pédagogique pour le grand public sur les différentes possibilités d’utiliser son droit d’auteur. Mais aussi pour ses conséquences concrètes : beaucoup d’éditeurs et d’auteurs commencent à faire le pas, alors qu’ils rejetaient les licences libres du fait de leur absence d’exclusivité commerciale.

Et c’est un progrès plus grande que, par exemple le passage du shareware au logiciel libre. Puisque la notion de "sources" est moins fondamentale dans la plupart des autres oeuvres numériques, et que le haut-débit et les forums communautaires remplacent avantageusement la distribution commerciale. Pour beaucoup c’est un premier pas rassurant. Tout le monde n’est pas idéaliste :-)

Mais la prochaines étapes sera, je ne sais pas, peut-être la diffusion d’un beau livre libre, plein de texte, d’images, et de DVDs contenant des tas de documentaires et de morceaux de musique... ou encore un DVD contenant les fichiers audio de conférences, débats, émissions de radios locales, interview, à destination de tous les diffuseurs potentiels. Et là si la liberté de modifier n’est pas toujours essentiel, se préserver l’exclusité commerciale par le biais d’une clause "non commercial" entrevera la fluidité des ré-utilisation, demandera beaucoup d’energie inutile, et finira par décourager de nombreux acteurs. Il suffit de voir la faiblesse actuelle des échanges d’émission entre les petites radios indépendantes, ou la faiblesse de la diffusion auprès du public des documentaires vidéo petits budgets, pour se rendre compte que les nouvelles technologies et les licences libres, ou en tout cas à libre redistribution même commercial, sont sous exploités.

Prenons un cas qui fache : Les éditions MicroApplication décident de publier un livre contenant les meilleures fiches de logiciel de Framasoft, afin de se faire des sous facilement sur le dos des auteurs naïfs. Première réaction : ça aurait pu se faire contre rémunération, on aurait du rester en "non commercial", ça nous aurait permis de payer l’hébergement du site pendant un an, etc... Deuxième réaction, le vers est dans la pomme : bonne pub pour Framasoft, les logiciels libres, et les licences CC By-Sa et toute la réflexion qui va avec... Et si ces pratiques se développent, il est logique que la concurrence réduise les marges des éditeurs, et les prix. Ou, et c’est ce que je souhaite, que le public privilégie un éditeur éthique : don à Framasoft, ajout d’article de fond, incitation aux lecteurs à participer "le livre dont vous êtes l’auteur", promotion d’autres mouvements similaires comme wikipedia par un mode d’emploi, etc, etc, etc...

C’est parceque je crois possible une mutation profonde, c’est parceque je rêve d’un monde où , peu à peu, le partage prenne le pas sur le commerce, que je plaide en faveur des licences libres, et contre le romantisme étriqué, à courte vue, et contre productif des pseudo-radicaux antimarchands, qui comble de malheur sont majoritaire chez mes amis.

"non commercial" = "shareware, non libre, exclusivité commercial", c’est un choix respectable, mais tellement convenu : l’utopie est ailleurs.

Répondre à ce message

> Creative Commons : Framasoft ? , le 22 juillet 2004 par Scubalex (0 rép.)

Après avoir lu l’article, je me précipite sur MozCC que j’applique sans plus tarder à mon Firefox 0.9.1, et pour en tester le bon fonctionnement, je surf la vague du http://www.framasoft.net ...

M’enfin ...

 ??? N’est il pas écrit en préambule : « Framasoft profite de cet article pour placer la totalité du site sous licence Creative Commons : Attribution - No Commercial - Share Alike. »

-----> Je vous redonne le lien pour la procédure ;-)

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> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 18 avril 2004 par arthurp (2 rép.)

Je suis auteur de livre. Peut on inscrire un livre en copyright sur le format papier et en CC sur le format informatique E diffusé ?

> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 18 avril 2004 par AnT

je ne suis pas juriste mais a priori ca doit ê possible (tu restes proprio de ton oeuvre)

seulement, si qqun veut imprimer et diffuser en papier le texte informatique, il doit avoir le droit du moment qu’il respecter la licence.

> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 18 avril 2004 par RNB

Bonjour.

C’est en tout cas ce qu’a fait Cory Doctorow, un écrivain qui a publié un roman par les voies habituelles (éditeur, diffusion en librairie), tout en fournissant sur le net une version téléchargeable sous licence CC.

La licence choisie est la BY-NC-ND, c’est-à-dire que les internautes pouvaient (et peuvent toujours) télécharger, copier et distribuer le roman en respectant ces 3 règles :

- donner l’auteur du roman (BY - By)
- ne pas faire d’utilisation commerciale de la version internet (NC - Non commercial)
- ne pas la modifier (ND - Non derivative works)

Apparement, cette diffusion sur le net a amalioré ses ventes en librairie.

Pour en savoir plus :

- interview de l’auteur pour comprendre pourquoi il a choisit ce mode de diffusion (anglais)
- le bouquin en question : Down and Out in the Magic Kingdom

Amicalement

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> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 3 mars 2004 par Treanna (2 rép.)

Bonjour, autorisez-vous Wikipedia, encyclopédie libre, à reprendre des passages de votre article pour son article sur la licence Creative Commons

-----> Article actuel sur Wikipedia

> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 3 mars 2004 par aKa

c’est un honneur !

bien entendu puisque l’article est sous licence Creative Commons (by-nc-sa)

suffit de respecter la licence ;-)

sinon je signale que nous apprecions beaucoup beaucoup Wikipedia en qui nous voyons un modele de travail cooperatif

d’ailleurs nous encourageons les redacteurs du site a avoir le "reflexe Wikipedia" (voir en bas de l’article)

je precise que je ne suis pas l’auteur du document mais que je parle plutot ici au nom du site

> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 23 mars 2004 par Aoineko

Bonjour, je suis un contributeur de Wikipédia. Je tenais juste à signaler que la licence "by-nc-sa" n’est pas compatible avec la GFDL a cause de sa clause "nc". En effet la GFDL, elle, permet l’utilisation commercial de sont contenu a partir du moment ou le résultat obtenu reste lui aussi libre. La licence CC la plus proche de la GFDL doit être la "by-ca".

Répondre à ce message

> Doit-on mettre une licence à un site ? , le 21 février 2004 par PLP (4 rép.)

Bonjour, J’ai réalisé un site web et je me demande si je dois lui mettre une licence. En fait j’ai vu que Framasoft était sous CC et j’ai lu cet article très intéressant, mais je ne sais pas si mon site a besoin d’une licence, il se trouve à l’adresse suivante : http://crypteravecenigma.free.fr/ C’est peut-être une question absurde de vouloir mettre une licence à mon site, mais je la pose quand même, on ne sait jamais :) ! Sinon je voulais remercier Framasoft pour tout ce travail effectué pour les logiciels libres. Et encore merci.

> Doit-on mettre une licence à un site ? - qq éléments , le 22 février 2004 par AnT

Il me semble que sans indication contraire, c’est là règle du droit d’auteur qui s’applique (dont interdiction de copier sans autorisation de l’auteur)

Placer son site sous licence libre (CC ou autre) c’est affirmer sa volonté de vouloir partager et d’en fixer des règles (pour framasoft = indiquer l’auteur, pas de commerce etc...)

CCordialement AnT

> Doit-on mettre une licence à un site ? , le 22 février 2004 par mimas

Si il n’y a rien d’écrit c’est le droit d’auteur qui s’impose, il s’impose toujours en droit français. La Licence CC et les autres permettent donc d’étendre ce droit d’auteur.

PS : Enigma est un système de chiffrement (un cryptosystème) et en français on chiffre un message, on ne le crypte pas. C’est une erreur qui vient de l’anglais où c’est le verbe to crypt qui est utilisé.

> Doit-on mettre une licence à un site ? , le 26 février 2004

Merci pour vos réponses, je crois que je vais laisser mon site comme cela. @u revoir

> Doit-on mettre une licence à un site ? , le 6 mai 2004

http://www.lereverbere.com

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> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 18 janvier 2004 par Pascal Grouselle (0 rép.)

Votre présentation de Creative commons est d’une grande clarté !

-----> L’éphéméride de Ndeko

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Soyons compliqués tous ensemble , le 15 janvier 2004 par Walk (2 rép.)

Pourquoi faut-il toujours aller chercher du juridique à l’étranger ? C’est pas déjà assez compliqué en français !?

Une combinaison de licences est-elle vraiment plus simple qu’une licence unique ? J’ai des doutes. Les logos font jolis, l’intention est louable mais les moyens me semblent aussi inefficaces que ceux d’une GNU GPL... Qui fait de jolis cadeaux aux marchands et aux intermédiaires éditeurs et spolie les auteurs sans donner corps à un véritable monde du libre, quoi qu’en disent les doux réveurs naîfs.

Après on s’étonne de la confusion qui règne entre gratuit et libre. Mais on fait tout pour. Un secteur réellement libre doit être totalement ouvert aux non-marchands et quasiment fermé aux marchands. Il doit enlever le pouvoir des intermédiaires éditeurs (sites, maisons professionnelles), et donner tout pouvoir aux auteurs sauf celui d’imposer quoi que ce soit en utilisation non marchande.

CopyID...

...is beautifull, en français, en une phrase, en un mot et sans gourou ni chinoiseries. Is it clair ?

copyID : copie et modification libre non marchande sans mention de source ni d’auteur.

That’s all Folks ! :o)

-----> copyID, juste pour info et pendant amorçage de chaine, pas un centre de monde

le monde est complexe... , le 15 janvier 2004 par elwez

Salut,

Si j’ai compris, CopyID c’est comme la licence Creative Commons : Attribution - No Commercial - ?

Sans vouloir troller comme une bete, c’est la copyID qui ferais alors double emploi...

Quant au rapport aux usages marchands... gnu/linux est libre, indéniablement, mais il est agréable de pouvoir utiliser des distrib marchandes, tournées vers les utilisateurs non-informaticiens, il est profitable que des entreprises puissent l’utiliser, que des institutions l’installent et l’utilisent. Profitable pour nous j’entends.

Serais-ce vraiment cohérents de vouloir formés les jeunes sur des logiciels libres qu’ils n’auraient pas le droit d’utiliser par la suite ? Non (je ne justifie pas, pour autant, la situation actuelle où ils sont formés sur des log propriétaires, avec un rapport au piratage bien sournois).

Bref la liberté c’est aussi la liberté de faire ce que l’on veut de son travail. Le but, si je peux me permettre d’extrapoler, n’est pas de crée une communauté endehors de la société, mais de developper des outils standards et libres qui soient le bien de tous, comme l’écriture si tu veux, mais dans un monde *avec* ordinateurs. D’ailleurs voir à ce propos le constat de l’UNESCO vis à vis des LL., mais je dérive. Et ce qui est valide pour les logiciels doit l’etre pour le reste du libre, pour les ecrits, pour les sites... à quelques nuances pres... d’où l’aspect modulaire de la creative commons.

Ces outils doivent pouvoir être utiliser par tous, aussi par les horribles marchands, non ?

Cette licence creative commons me semble une proposition positive. Reste le problème de la validité juridique d’une telle licence... La prochaine grande étape pour la communauté du libre. (communauté au sens de l’ensemble des acteurs et utilisateurs).

tu disais "Un secteur réellement libre doit être totalement ouvert aux non-marchands et quasiment fermé aux marchands."

...réellement libre... une conception toute personnelle de la liberté.

librement

Elwez

ps : quant à aller chercher à l’etranger... c’est plutot une bonne idée de travailler à plusieurs sur des problèmes generaux, non ?

> Soyons compliqués si on veut , le 16 janvier 2004 par RNB

Bonsoir

D’accord sur ce que vous dites à propos des "marchands du temple" (mon opinion perso serait même encore plus radicale). Mais l’important, à mes yeux, dans les Creative Commons - et c’est le sujet de l’article - c’est leur adaptabilité (et il ne s’agit pas d’une combinaison de licences, mais de licences différentes à utiliser indépendamment selon ses besoins) :

- vous voulez donner tous les droits aux utilisateurs de vos textes ou de vos images tant qu’il n’y a pas d’utilisation commerciale (ce que fait copyId), vous utilisez la licence noncommercial-sharealike
- Vous souhaitez que votre nom soit cité en tant qu’auteur original, vous choisissez la licence Attribution-Noncommercial-Sharealike
- Vous voulez que votre travail soit diffusé mais sans modifications, optez pour la licence Attribution-Nonderives-Noncommercial
- vous voulez permettre aux suppots du capitalisme sauvage d’exploiter sans vergogne vos travaux, misez sur la licence Public Domain
- etc., etc.

11 (+3) variantes existent. Il n’est pas question ici de dire que les CC sont "plus mieux" que telle ou telle autre licence, mais simplement de montrer comment, pour la première fois, à ma connaissance, un travail juridique unifié tente de s’adapter aux besoins variés des auteurs. Alors oui, certaines licences CC ne sont pas "libres" au sens où vous l’entendez ("tout pouvoir aux auteurs sauf celui d’imposer quoi que ce soit en utilisation non marchande"), mais c’est justement cette adaptabilité qui fait la richesse du projet : chacun y trouvera ce qu’il veut. Ou n’y trouvera rien du tout si cela ne l’intéresse pas.

Amicalement

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> Creative Commons : excellente présentation , le 13 janvier 2004 par Gabriel Kerneis (0 rép.)

Bravo pour cette présentation claire et concise de Creative Commons, que je recommande à tous mes amis. Merci aussi pour m’avoir fait découvrir le projet de traduction, car jusqu’à présent j’utilise la license en anglais :-(

Bonne continuation,

-----> Mon site sous license CC

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> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 12 janvier 2004 par jean-marc (0 rép.)

Merci pour le détail explicatif de cette licence que je connaissais mal. Elle me sera utile pour le site de mon association d’autant plus que j’avais écrit quelques phrases sur la manière dont étaient accessibles les textes du site et cela correspond à la licence creative commons donc le site va être mis sous cette licence très intéressante après en avoir informé les auteurs différents.

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> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 12 janvier 2004 par Jean-Baptiste Soufron (1 rép.)

Hello,

Je suis Jean-Baptiste Soufron, le traducteur, avec Mélanie Dulong, de la licence CC. C’est vraiment génial que framasoft soit passé sous CC, mais ce serait encore mieux que vous veniez participer à la discussion de la traduction française des contrats :-)

-----> le site de la traduction de CC

> Creative Commons : Soyons créatifs ensemble , le 3 mars 2011 par Marie

C’est très interessant ! Blog de Fille

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